Neutralisation des groupes armés étrangers
Pire que Nkunda existe :
Dr Ignace Murwanashyaka, président des Fdlr!
En effet, comment cet homme qui menace toute la sous région des Grands Lacs, toute la région Afrique centrale et Afrique orientale, tout le continent Afrique et, finalement, tous les Etats ayant mis à la disposition de la Monuc leurs soldats, peut-il jouir de toute sa liberté en Allemagne, en Europe, bref en Occident, alors que les atrocités que commettent les Fdlr en RDC sont constatées, dénoncées par les officiels, les humanitaires et les médias ?
<<C'est une simulation>> ! La réaction est du Dr Ignace Murwanashyaka, ci-devant président des Fdlr, domicilié en Allemagne, pays membre de l'Union européenne, mais surtout puissance avérée en Occident. Pour la petite histoire, le Rwanda – à l'instar du Burundi voisin, du Togo et de la Namibie – fut un protectorat allemand avant de devenir colonie belge.
A la tête d'une organisation rebelle mondialement reconnue comme étant à la base de l'insécurité qui prévaut dans les Grands Lacs depuis une quinzaine d'années – et dont le bilan effarent signale plus de 7 millions de morts, plus de 2,5 millions de déplacés et plus de 5 cents mille réfugiés, outre les pillages et la destruction de l'écosystème, l'homme a cherché à démolir sur Bbc, le jeudi 26 février dernier matin, toute la dynamique du retour des troupes rwandaises effectué la veille à partir de Goma, en grande pompe.
A l'en croire, 12.000 soldats rwandais sont entrés en territoire congolais dans le cadre de l'opération <<>>, et à peine 1.500 en sont ressortis. Ainsi, dans son entendement, << Il n'y a pas de départ >>. Bien entendu, la classe politique congolaise, habituée à donner de la voix à partir de Kinshasa et à faire foi à toute information pour peu qu'elle provienne de n'importe quel personnage déterminé à porter ombrage au Pouvoir en place, a récupéré à son compte la déclaration de Murwanashyaka. Cas de l'honorable Thomas Luhaka, secrétaire exécutif du Mlc, dans ses propos sur Voa, le même jeudi, mais en soirée.
Seulement voilà : une dépêche de l'Afp datée du 30 août 2007 fait état d'un communiqué des Fdlr accusant le Pouvoir rwandais d'avoir envoyé en renfort à Laurent Nkunda 12.000 soldats. Emis, à l'époque, de Paris (France), ce communiqué signale que <<Le régime fasciste de Kigali a mobilisé plus de 12.000 militaires et les a mis à la disposition du général Laurent Nkunda>> et que <>.
Qu'il ait repris le même chiffre 18 mois après sans cependant préciser si les effectifs ont doublé ou pas, c'est la preuve qu'il n'en sait pas grand-chose personnellement.
A preuve, il a affirmé dans la même interview que les Fdlr continuent de garder leurs positions au Nord et au Sud-Kivu, contredisant – de ce fait – non pas que la Monuc et les officiels congolais et rwandais, mais aussi William John Garvelink, ambassadeur américain à Kinshasa, pour qui <<>> et que les Fdlr <<>>>. C'était le 16 février dernier au cours d'un point de presse tenu à Kinshasa.
Considérant que pour les Fdlr, rien a changé, Murwanashyaka s'est écrié : <<la guerre va continuer >> ! Ce qui revient à dire que la guerre s'est toujours faite, et que les atrocités commises par son mouvement sont réelles.
Bbc a manqué de lui poser la question majeure d'identifier l'ennemi ou les ennemis qu'ils combattent et avec lequel ou lesquels les affrontements ne s'arrêteront qu'à la tenue du dialogue inter-rwandais, quand on sait c'est la population congolaise, mais alors elle seule, qui fait les frais de leur militarisme sur fond d'affairisme.
Bbc a également manqué de lui retendre le micro pour qu'il se prononce sur les contingents rwandais ayant franchi la frontière de la Grande Barrière le même jeudi en début de matinée et en début de soirée à bord d'une trentaine de véhicules ; le commandement opérationnel ayant prévu deux ou trois jours pour organiser le retour.
Revendication du dialogue inter-rwandais
La préoccupation fondamentale est toutefois dans le sens à donner à la poursuite d'une guerre en terre étrangère, une guerre qui entre dans sa quinzième année, sans qu'une seule offensive armée en direction du Rwanda de Paul Kagame n'ait été enregistrée !
Déjà – détail important – il n'existe aucune différence aux plans du relief, de la flore, de la faune, voire du climat entre le Rwanda et le Kivu frontalier. Si la forêt est dense du côté congolais pour permettre aux Fdlr de se mouvoir en sécurité, elle est tout aussi dense côté rwandais pour leur offrir la même possibilité de mouvance…
Dès lors, au lieu de s'enfoncer dans la forêt congolaise pour échapper à l'opération <>, l'opposition armée au Pouvoir Kagame devrait saisir l'opportunité pour s'enfoncer plutôt dans la forêt rwandaise, avec à la clé l'avantage de se rapprocher du but : le dialogue inter-rwandais.
En effet, pour se résoudre au dialogue intercongolais, le Pouvoir Kabila a dû faire face à la double pression interne de l'opposition politique et de l'opposition armée et à la pression externe de la communauté internationale. De même le Pouvoir Bozize pour le récent dialogue inter-centrafricain .
Ce n'est donc pas en cultivant la terre en territoire congolais que les Fdlr (qui se défendent de piller les minerais congolais) parviendront à amener de force Kagame à convoquer le dialogue inter-rwandais.
Pire que Nkunda existe :
Dr Ignace Murwanashyaka, président des Fdlr!
En effet, comment cet homme qui menace toute la sous région des Grands Lacs, toute la région Afrique centrale et Afrique orientale, tout le continent Afrique et, finalement, tous les Etats ayant mis à la disposition de la Monuc leurs soldats, peut-il jouir de toute sa liberté en Allemagne, en Europe, bref en Occident, alors que les atrocités que commettent les Fdlr en RDC sont constatées, dénoncées par les officiels, les humanitaires et les médias ?
<<C'est une simulation>> ! La réaction est du Dr Ignace Murwanashyaka, ci-devant président des Fdlr, domicilié en Allemagne, pays membre de l'Union européenne, mais surtout puissance avérée en Occident. Pour la petite histoire, le Rwanda – à l'instar du Burundi voisin, du Togo et de la Namibie – fut un protectorat allemand avant de devenir colonie belge.
A la tête d'une organisation rebelle mondialement reconnue comme étant à la base de l'insécurité qui prévaut dans les Grands Lacs depuis une quinzaine d'années – et dont le bilan effarent signale plus de 7 millions de morts, plus de 2,5 millions de déplacés et plus de 5 cents mille réfugiés, outre les pillages et la destruction de l'écosystème, l'homme a cherché à démolir sur Bbc, le jeudi 26 février dernier matin, toute la dynamique du retour des troupes rwandaises effectué la veille à partir de Goma, en grande pompe.
A l'en croire, 12.000 soldats rwandais sont entrés en territoire congolais dans le cadre de l'opération <<>>, et à peine 1.500 en sont ressortis. Ainsi, dans son entendement, << Il n'y a pas de départ >>. Bien entendu, la classe politique congolaise, habituée à donner de la voix à partir de Kinshasa et à faire foi à toute information pour peu qu'elle provienne de n'importe quel personnage déterminé à porter ombrage au Pouvoir en place, a récupéré à son compte la déclaration de Murwanashyaka. Cas de l'honorable Thomas Luhaka, secrétaire exécutif du Mlc, dans ses propos sur Voa, le même jeudi, mais en soirée.
Seulement voilà : une dépêche de l'Afp datée du 30 août 2007 fait état d'un communiqué des Fdlr accusant le Pouvoir rwandais d'avoir envoyé en renfort à Laurent Nkunda 12.000 soldats. Emis, à l'époque, de Paris (France), ce communiqué signale que <<Le régime fasciste de Kigali a mobilisé plus de 12.000 militaires et les a mis à la disposition du général Laurent Nkunda>> et que <
A preuve, il a affirmé dans la même interview que les Fdlr continuent de garder leurs positions au Nord et au Sud-Kivu, contredisant – de ce fait – non pas que la Monuc et les officiels congolais et rwandais, mais aussi William John Garvelink, ambassadeur américain à Kinshasa, pour qui <<>> et que les Fdlr <<>>>. C'était le 16 février dernier au cours d'un point de presse tenu à Kinshasa.
Considérant que pour les Fdlr, rien a changé, Murwanashyaka s'est écrié : <<la guerre va continuer >> ! Ce qui revient à dire que la guerre s'est toujours faite, et que les atrocités commises par son mouvement sont réelles.
Bbc a manqué de lui poser la question majeure d'identifier l'ennemi ou les ennemis qu'ils combattent et avec lequel ou lesquels les affrontements ne s'arrêteront qu'à la tenue du dialogue inter-rwandais, quand on sait c'est la population congolaise, mais alors elle seule, qui fait les frais de leur militarisme sur fond d'affairisme.
Bbc a également manqué de lui retendre le micro pour qu'il se prononce sur les contingents rwandais ayant franchi la frontière de la Grande Barrière le même jeudi en début de matinée et en début de soirée à bord d'une trentaine de véhicules ; le commandement opérationnel ayant prévu deux ou trois jours pour organiser le retour.
Revendication du dialogue inter-rwandais
La préoccupation fondamentale est toutefois dans le sens à donner à la poursuite d'une guerre en terre étrangère, une guerre qui entre dans sa quinzième année, sans qu'une seule offensive armée en direction du Rwanda de Paul Kagame n'ait été enregistrée !
Déjà – détail important – il n'existe aucune différence aux plans du relief, de la flore, de la faune, voire du climat entre le Rwanda et le Kivu frontalier. Si la forêt est dense du côté congolais pour permettre aux Fdlr de se mouvoir en sécurité, elle est tout aussi dense côté rwandais pour leur offrir la même possibilité de mouvance…
Dès lors, au lieu de s'enfoncer dans la forêt congolaise pour échapper à l'opération <
En effet, pour se résoudre au dialogue intercongolais, le Pouvoir Kabila a dû faire face à la double pression interne de l'opposition politique et de l'opposition armée et à la pression externe de la communauté internationale. De même le Pouvoir Bozize pour le récent dialogue inter-centrafricain .
Ce n'est donc pas en cultivant la terre en territoire congolais que les Fdlr (qui se défendent de piller les minerais congolais) parviendront à amener de force Kagame à convoquer le dialogue inter-rwandais.
- La lecture de cet étrange document montre combien l'auteur de l'article "L'Incontournable" avait raison!
2 comments:
On ne vois pas en quoi Nkunda est à comparer en pire ou en mieux avec ce "bienheureux" Ignace Murwanashyaka.
D'ailleurs la communauté internationale n'en est qu'à Nkunda et à Ntaganda, cités comme criminels notoires et point du tout à cet illustre président des FDLR malgré les actes autrement plus criminels des FDLR.
Les Français et les InteraHamwe ayant été vaincus au Rwanda, ils s'en sont pris aux Tutsi et autres Congolais manifestement pour se venger et continuer leur œuvre de mort et de destruction. En fin de compte, ces sont les Congolais qui sont condamnés par les Occidentaux. Et le comble, c'est que les Houligans congolais chantent à l'unisson avec eux, les soi-disant Noko.
Le comble encore, BBC et bien d'autres médias ne semblent pas s'apercevoir de l'insolite d'accorder un interview à ce hôte qui loge régulièrement en Germanie tout en étant en odeur de sainteté au Saint-Siège. Ignace serait-il membre de nouveaux SS d'une autre couleur ou un personnage d'emprunt sinon une intéressante réincarnation du Dr Mengele?
De toute façon il est bien renseigné par les satellites de l'UE tout comme Mama Breackman (avec un seul n à la fin de son nom car elle était flamande dans un passé proche et par allemande) car elle parvient à faire dire le nombre de soldats rwandais entrés ou sortis de la forêt par les paysans de Rutchuru.
L'aventure de Kabila et Kagame risque d'être plus corsée que cela n'ait l'air. Nkunda devrai être relâché pour la suite de l'histoire, n'en déplaise la communauté internationale.
Bagambiki
In Congo there are some nice parrots, grey with red tail. Every evening they return in Kinshasa to their sleeping places flying over the city giving off some strange sounds.
They usually repeat some words which they have learned.
I excuse myself if I have repeated this sentence like a parrot:
"13.05.2008 15:56
As the rebels continue to cause chaos, President Paul Kagame is in Germany where he has
urged its government to act on the FDLR leader Dr. Ignace Murwanashyaka - now living in Bonn.
"The German government needs to address this problem," President Kagame said following a
meeting with Chancellor Angela Merkel in Berlin.
Mrs. Merkel said Germany was looking into the issue closely, adding that some of the people
concerned were under UN travel sanction and had had their bank accounts frozen."
But it cannot be repeated enough, as long as this figure directs his battle from safe heaven.
Recently there was a demonstration in Aachen of Congolese. They should rather have demonstrated in Bonn, or in Berlin in front of Mrs. Merkel's bunker and demand justice.
Joseph Kabila complains of silent commissioners in Kinshasha. In case they fear to be hanged it would be useful to educate some parrots and let them repeat the word Nkunda. A very cheap and useful means to spread the truth and ban silence on Nkunda. I think Joseph Kabila would not have enough ammunition to kill all those parrots in Kinshasa.
L.
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