Wednesday 31 July 2013

POUR RAPPEL

Le plus dangereux des problèmes contemporains pour l'Afrique et pour l'ancienne colonie belge en particulier c'est le refus de cultiver une mémoire historique qui explique les événéments en précisant leur contexte, leur impact sur le présent, ainsi que les leçons qu'ils contiennent pour le future. Je vous invite à relire le texte ci-après:


Analyse de Laurent NKUNDA sur la situation en RD du Congo (Zaïre)
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Avec l’avènement de la perestroïka des années 80 à 90, une profonde mutation s’opère en République Démocratique du Congo.  Les méandres de la renaissance de l’Etat Congolais amorcée depuis le 24 avril 1990 après 32 ans de dictature et d’obscurantisme politique auront marqué tristement l’histoire des citoyens du monde. 
INTRODUCTION
Le peuple congolais aura payé lourdement le tribut de sa détermination à amorcer une véritable metanoïa au sein de la société pour son mieux être. La tâche ne lui a pas été facile face à l’intransigeance du tyran Mobutu qui tenait à conserver le pouvoir contre la volonté populaire.
La coopération des pays voisins tels l’Angola, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie victimes de la dictature du Maréchal jouera en faveur du peuple congolais qui se défait de Mobutu en moins de 6 mois.
Cependant, la destinée de plus de 50.000.000 des congolais reposa entre les mains inexpertes : le clan Kabila. Les congolais, eux qui étaient très confiants pour un avenir radieux, en étaient partis pour une tragédie, la plus triste de son histoire.
Un leadership sans pensée politique et non éclairé réussit à s’exproprier toute une révolution populaire pour servir un clan, une famille, un individu : bonnet blanc, blanc bonnet ; voilà comment se résume l’ère du Kabilisme en République Démocratique du Congo succédant aux 32 ans de mobutisme de triste mémoire.
I. LES PRINCIPAUX TRAITS CARACTERISTIQUES DU CLAN KABILA
Certains signes tirés du passé du père spirituel du Kabilisme renseignaient déjà sur la suite de la politique du clan, mais l’enthousiasme et la détermination du peuple à se défaire d’une dictature sanglante de plus de 32 ans a inhibé toute appréciation rationnelle du nouveau leadership. Parmi les signes les plus révélateurs, nous épinglons les suivants :
Absence d’une pensée politique susceptible de présider à la destinée d’un Etat aux dimensions continentales.
Laurent Désiré KABILA le père spirituel de son clan et qui, usant de son passage à l’université de Belgrade en Yougoslavie de 1961 à 1962, passe pour un disciple de Karl Max sans en maîtriser la pensée politique.Au moment où l’Etat congolais devait amorcer le virage le plus déterminant de son histoire et du devenir de plus 50.000.000 de ses fils et filles, la nécessité d’une pensée politique cohérente et d’un plan directeur approprié pour le sauvetage de la nation laisse la place au sophisme de Kabila au cœur de la tempête.
Le point de vue des révolutionnaires qui l’ont connu
Kabila a connu nombre des révolutionnaires à travers le monde qui n’ont pas toujours une bonne impression du future leader congolais. Il s’agit notamment dans la plus part des cas de leaders communistes dont il se réclamait, comme le chinois MAO, le Tanzanien Julius NYERERE qui ont découvert en Kabila un jongleur, un joueur d’échec.
L’argentin Ernesto Rafael Guevara Lynch de la Serna, dit Che Guevara pour sa part ne s’est pas empêché d’exprimer ses profonds regrets lorsque, parlant de Kabila, il le qualifie d’ ‘’un futur leader congolais qui passe ses journées entre femmes et fraudes’’.
L’inconstance politique et les tromperies qui consacrent l’ascension de l’intégrisme, du tribalisme et de la criminalité du clan KABILA
D’août 1960 à janvier 1961, Laurent Désiré Kabila lutte contre la gendarmerie katangaise dans les rangs de la jeunesse du Parti Balubakat (Jeubakat). Jason Sendwé, chef des Balubakat, le parti qui regroupe les membres de leur ethnie commune, celle des Lubas du Katanga, remarque ses talents d’orateur, galvaniseur des masses et le nomme "colonel" des jeunesses des milices Balubakat. Il rejoint ensuite le gouvernement provincial du Nord-Katanga à Manono et devient président de la Jeubakat.
De 1961 à 1962, il étudie pendant un an à l’université de Belgrade en Yougoslavie et se réclame partisan du communisme. A partir de février 1962, il réussit à se faire nommer chef de cabinet à l’Information au sein du gouvernement du Nord-Katanga, puis chef de cabinet aux Travaux Publics (octobre 1962). Fin novembre 1962, il se fait élire conseiller suppléant à l’Assemblée provinciale. C’est une année plus tard, en novembre 1963, qu’il se rend à Brazzaville où séjournent les leaders lumumbistes qui créent le Comité national de libération (CNL), dirigé par Christophe Gbenye. Nommé secrétaire général aux Affaires sociales, à la Jeunesse et aux Sports, du CNL, il se rend à Bujumbura (Burundi) en même temps que Gaston Soumialot, en janvier 1964 avec la mission de préparer le soulèvement des populations de la plaine de la Ruzizi et du Nord-Katanga contre le gouvernement de Léopoldville aux mains des "impérialistes". Ici transparaissent les réelles intensions qui habitent Kabila depuis la nuit des temps de consacrer la partition du Pays en amputant le Kivu de toute sa partie sud en l’occurrence la plaine de la Ruzizi pour l’annexer au Nord-Katanga son milieu d’origine et créer un Etat Indépendant du Nord-Katanga.
Le mois suivant, il se rend à Albertville (Kalemie). En mai 1964, il participe à la première insurrection d’Albertville avec l’Armée Populaire de Libération (APL). Le 21 juillet, il est nommé vice-président chargé des Relations et du Commerce extérieurs dans le gouvernement provisoire du CNL, section de l’Est (Albertville). D’août à novembre 1964, il séjourne successivement à Nairobi, Dar-es Salaam et Paris. Il est nommé secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères du CNL et ministre plénipotentiaire en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda.
Le 21 avril 1965, il est nommé deuxième vice-président du Conseil suprême de la révolution. En mai 1965, il se rend en Tanzanie pour diriger, depuis Kigoma, la zone opérationnelle du Kivu et du Katanga. Après la défaite de la rébellion au Congo, il se réfugie au Kenya et s’installe ensuite en Ouganda où il rejoint, dans les années 80, le maquis de Yoweri Museveni, actuel Président d’Ouganda.Entre-temps, Kabila fonde, le 24 décembre 1967, en exil à Nairobi, sa propre formation : le Parti de la Révolution Populaire (PRP) doté de sa branche militaire, les Forces Armées Populaires (FAP) qu’il a réactivées en 1998 au Katanga pour nourrir ses vieilles ambitions. Les FAP sont à la base des graves cruautés et autres pratiques dégradantes contre les habitants de l’Est de la République et plus particulièrement du Katanga avec le phénomène CHINDJA-CHINDJA.
Trafiquant et contrebandier
Ayant à nouveau établi ses bases à Fizi-Baraka où il se livrait au trafic des matières premières et d’armes, au commerce d’or et de l’ivoire et à l’exploitation de la drogue, Laurent Désiré Kabila y fit massacrer pour ses intérêts pécuniaires des centaines d’habitants par les militaires français.
Immoralité politique du clan KABILA
En 1975, Laurent Désiré Kabila se livre à des pratiques de grand banditisme et de prise d’otages contre rançon, ainsi, il réussit à enlever en Tanzanie trois spécialistes américains des grands singes et de leur collègue hollandais, pour obtenir une rançon et la libération de 30 de ses militants incarcérés à Dar es-Salaam.
Beaucoup plus tard, en 1984, Kabila sera l’initiateur d’une autre prise d’otage, celle d’un patron français d’une coopérative de pêche, André Lézy, qui est enlevé à Kalemie puis libéré au Burundi, sept mois plus tard. Ces quelques faits d’armes augmentent son prestige auprès de ses troupes. Il se fait appeler "Mzee", terme swahili exprimant le respect envers les aînés et, vers 1977, il met en place un mini-Etat socialiste avec ses champs collectifs, ses écoles et ses dispensaires. Kabila jette les bases d’une économie de guerre, reposant sur le commerce de l’or, l’agriculture et la chasse. Dans cet univers autarcique, il introduit même sa propre monnaie.
Incapacité de conduire vers une victoire
Après l’échec du raid de sa soldatesque sur la ville de Moba en 1984, ville qu’il investit pendant trois jours, Laurent KABILA parvient à se faire recruter par Yoweri MUSEVENI, qui ne le connaissait pas trop, au sein de l’Alliance Démocratique pour la Libération du Congo, AFDL en sigle, dont il assume les fonctions de porte-parole en 1996.
Félonie et Ingratitude du clan KABILA
Fin 1996, au lendemain de la prise de la ville de Bukavu par l’AFDL, alors qu’il s’adressait à une foule nombreuse intoxiquée et dressée par le pouvoir de Mobutu contre les peuples Banyarwanda du Pays et qui s’inquiétaient de les compter dans son entourage, KABILA calme les siens en leur promettant de s’en occuper au moment opportun, ce qui fut fait d’ailleurs en 1998 une année seulement après avoir pris le pouvoir, lorsqu’il se portera à la tête d’un vaste mouvement de haine ethnique et anti-rwandais, il fera massacrer à travers le pays et plus principalement à Kinshasa, à Kisangani, à Lubumbashi, à Kamina les Rwandophones tutsi avec tous leurs semblables, originaires du Kivu.
Un partenaire moins sûr, un réel dribleur politique : le clan Kabila est moins respectueux de la parole donnée, il trahit toujours ses partenaires politiques
En janvier 1998, alors qu’il compose avec le pouvoir de Kigali, de l’Ouganda et du Burundi dont les unités constituent l’ossature de son armée, il recrute, entraîne et approvisionne secrètement les miliciens Rwandais de ALIR et Interahamwe, les éléments Ougandais de Allied Democratic Forces (ADF) et de National Army for the Liberation of Uganda (NALU) et les Burundais du Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) et du Front de libération nationale (FLN ou FROLINA) hostiles à ses alliés politiques et militaires.
Un vrai divisionniste
Incapable de faire loyalement face à la nouvelle rébellion de 1998 conduite par le Rassemblement Congolais pour la Démocratie soutenue par ses anciens alliés, le clan Kabila se rallie les pays membres de la SADEC et tente ainsi de diviser l’Afrique par le chantage des richesses de la RDC. Il se rallie le Zimbabwe, l’Angola et la Namibie qui combattent à ses côtés en vue de protéger son pouvoir en contrepartie des contrats d’exploitation minière.
Sur le plan interne, il divise les communautés du Kivu par une campagne à grande échelle de haine ethnique en utilisant les fils du Kivu contre leurs compatriotes avec comme but inavoué d’affaiblir cette entité territoriale et de se l’assujettir.
Il y recrute des jeunes parmi les communautés ethniques de la place qu’il constitue en milices pour servir d’abord de chair à canon sur la ligne de front commandé par ses nouveaux alliés, avant de les transformer plus tard en une véritable machine à tuer leurs concitoyens. Ces jeunes congolais parfois drogués et inscrits sous l’appellation de Mai-Mai sont enfin abandonnés à leur triste sort dans la pauvreté et finissent en quarantaine. Pour survivre, ils se livrent actuellement aux actes de grand banditisme dans les villages et sont parfois recrutés par des bandes armées étrangères qui pullulent la région de l’Est de la République pour accomplir des sales besognes contre leurs propres populations, parfois malgré eux.
10. Musellement de l’opposition politique interne
En dépit du processus de paix en RDC issu de l’accord dit global et inclusif faisant naître l’espoir de l’avènement d’une véritable démocratie avec sa cohorte des droits et libertés des citoyens, Kabila refuse de se départir du vieil homme tyran. En allant en guerre ouverte contre l’opposition politique par le refus de la divergence d’opinion, de la critique constructive, de la contradiction, Kabila use des méthodes devenues anachroniques pour museler ses opposants.
Il coalise ainsi avec les chefs d’ex-mouvements armés, le RCD et le MLC qui ont su faire parler le langage des armes, pour écraser et anéantir aussi les petits mouvements armés dont ceux évoluant en Ituri ; c’est la loi du plus fort qui l’emporte.
Toujours dans cette perspective, ’il déclenchera par sa soldatesque cagoulée, une véritable chasse à l’homme du 20 juin au 1er juillet 2005 contre les manifestants qui pensaient alors marquer leur désaccord avec la manière dont l’Etat était conduit et consacrer la fin de la transition de plus de 15 ans déjà. Plus de 40 personnes furent froidement exécutées, des centaines autres grièvement blessées et d’autres encore arrêtées. D’autres manifestants à l’étranger font jusqu’aujourd’hui l’objet des menaces par les services secrets du clan.
Cet état de chose crée un climat de suspicion et de doute sur la transparence et le caractère démocratique des prochaines échéances électorales.
Parlant des élections, signalons que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours au pays laissent en suspend certaines interrogations : La tentative volontaire d’ériger l’identification et l’enrôlement des électeurs en un devoir civique qu’à un droit des citoyens cache la campagne de terreur organisée par le pouvoir en place contre ceux des citoyens qui se mettront à l’écart de ce processus.
La confusion volontairement et intentionnellement entretenue autour de la carte d’électeur et celle d’identité constitue une grave tricherie qu’il faut sans délai arrêter.
L’identification du Général Joseph KABILA sans avoir pris définitivement congé des FARDC est une manœuvre frauduleuse et dangereuse susceptible de causer des troubles de la part des milliers d’autres officiers sans fonctions au sein de l’armée mais interdits d’élire ou de se faire élire.
Le refus de fait aux prisonniers non régulièrement condamnés par un tribunal régulier, de se faire identifier, d’élire ou de se faire élire alors que n’étant pas déchus de leurs droits civiques est source de tension, surtout qu’ils ne détiendront pas la preuve de leur nationalité.
II. DES CAS SPECIFIQUES DU PLAN KABILA DANS LES DIFFERENTES ENTITES DU PAYS
Au Sud-Kivu
Après avoir soulevé les communautés Bashi, Barega, Babembe, Bafuleru, Bavira, etc. contre les Banyamulenge minoritaires, soulèvement qui a abouti à la perpétration des exactions contre les Banyamulenge en mai et juin 2004, des dizaines des milliers des rescapés furent ainsi jetées sur le chemin d’exil.
Comme si cela ne suffisait pas, Kabila fit nommer sur la quasi-totalité des postes de responsabilité politique de la province, les membres d’une seule communauté à savoir les Barega en vue de soulever les Bashi majoritaires dans la contrée.
La sagesse de ces derniers l’emportera sur les intentions criminelles de Kabila qui, insatisfait, ordonnera à ses alliés les FDLR-Interahamwe à mener des opérations punitives contre les Bashi dont, en plus, l’un des fils à savoir le Général Nabyolwa commandant de la Région militaire du Sud-Kivu, une année au paravent, avait perdu la bataille contre les Banyamulenge et a préféré se tenir à l’écart de cet ignoble plan.
Les Génocidaires Rwandais y perpètrent des massacres à grande échelle contre les populations Bashi qui pourtant l’avaient, en fidèles serviteurs, soutenu.
Ces Interahamwe sillonnent les villages du Bushi tuant, violant les femmes et enfants, pillant les biens de la population avec une nouveauté : la vente publique et aux enchères des femmes captives, cela au vu et au su de l’armée gouvernementale qui prend, également et très souvent, part aux exactions en toute impunité.
Aujourd’hui ces exactions ne connaissent plus de frontières tribalo ethnique, elles s’étendent sur les Barega en territoire de Mwenga, Shabunda, sur les Batembo en territoire de Bunyakiri, les Bafulero, Bavira dans la plaine de la Ruzizi, les semeurs de la mort commettent leur forfait en toute quiétude. Au lieu d’arrêter ces massacres perpétrés par ses alliés, Kabila tente de les couvrir politiquement en justifiant la présence de ces génocidaires sur le sol congolais par l’absence d’une ouverture politique au Rwanda faisant ainsi fi des actes ignobles perpétrés par eux contre les congolais du Kivu, actes en cours présentement.
Au sein de la communauté Banyamulenge, Kabila réussit à s’assujettir certains de leurs fils dont Patrick MASUNZU, mais après l’avoir utilisé contre sa communauté, il lui ravira ses troupes et l’enverra d’abord en promenade à Kinshasa où il restera sans fonction et sans influence ni sur sa communauté ni sur ses anciennes troupes avant de l’envoyer à Kananga où il ne peut même pas être utile à ses semblables qui périssent dans les camps des réfugiés du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda.
En juillet 2004, un énième plan d’épuration ethnique fut exécuté contre les populations de l’Est, on se rappellera des massacres par l’armée régulière des populations de Bushaku, Katasomwe, Numbi avant de perpétrer le massacre qualifié de génocide dans le camp des réfugiés congolais Banyamulenge à Gatumba au Burundi un mois après, en Août 2004 comme pour dire que le plan de Bukavu en Mai 2004 avait tristement échoué.
Aujourd’hui Kabila continue à maintenir les membres de toute une communauté en exil à l’étranger pour faire planer toujours le spectre de la guerre sur le Sud-Kivu pendant qu’il distrait d’autres fils de la province à Kinshasa par un semblant de pouvoir sans effectivité et ne profitant en rien à leurs populations qui périssent sous l’épée des forces négatives ses alliés de tout temps.
L’on garde encore frais, les exactions et arrestations arbitraires opérées dans les milieux des fils de la province particulièrement d’abord dans le dossier de tentative de coup d’état en fin 1997 au cours duquel le commandant Masasu NINDAGA fut méchamment assassiné, puis suivra en 2001 la profanation de sa tombe par les partisans de Kabila infiltrés au sein de la société civile du Sud-Kivu dont Didace KANINGINI. Ensuite dans le dossier de l’assassinat du Mzee Laurent Désiré KABILA, l’on assista aux exécutions extrajudiciaires des fils de la province, d’autres demeurent encore en prison sans procès juste et équitable. Les rescapés quant à eux servent au clan de prétexte à une véritable chasse à l’homme.
Les cas de Xavier CHIRIBANYA, du général Bora UZIMA, le major Joseph KASONGO et compagnons, condamnés à rester en cavale font foi.
Au Nord-Kivu
La possible unité, la stabilité d’une province longtemps sujette de manipulations mobutiennes, la combativité et l’esprit révolutionnaire de ses fils font craindre à Kabila une probable menace contre son régime. Il bat forte campagne d’incitation à la haine à travers les communautés ethniques de la province.
Les velléités divisionnistes refont surface, les Nande de Béni, Butembo et Lubero se séparèrent du reste de la province qui est désormais divisée en 2 parties qui se feront continuellement la guerre. Kabila acheta à vil prix les leaders du Grand Nord, s’en suivra la prolifération des bandes armées qui se combattaient pour le leadership et se livraient aux exactions de tout genre contre la population.
Les 10 années des efforts de la réunification et de la réconciliation des peuples de la province venaient de voler en éclat. Face à la recrudescence de la violence désormais qui s’abattait sur la province, une certaine reprise de conscience sembla animer ceux-là qui ont facilité Kabila à diviser la province.
Ils tenteront à maintes reprises de s’investir dans la réunification et la pacification de la province du Nord-Kivu pour réparer le tort et le retard causés à la population et à la province. Mécontent de cette reprise de conscience, Kabila leur accusera de haute trahison et les fera arrêter arbitrairement c’est le cas du Général KAKOLELE, KAMBASU, le major KIBWANA, le lieutenant colonel TAHANGA NYOLO, le capitaine MBALE et leur suite qui croupissent dans les geôles à Kinshasa.
Ces arrêtés venaient de rallonger la liste de nombreux fils du Kivu arrêtés et certains exécutés de sang froid par le clan Kabila depuis le début de son règne ; ces fils croupissent dans l’oubli, la torture et la terreur dans les geôles de Kinshasa loin des témoins, et des organisations de défense de droits de l’homme.D’autres compatriotes comme feu KANYAMUHANGA GAFUNDI et Eugène SERUFULI, tous successivement gouverneurs du Nord-Kivu qui se sont investis personnellement dans la réunification, la réconciliation et la pacification dans la Province vinrent leurs efforts s’envoler et leurs actions diabolisées.
En Novembre 2004, alors que le peuple commémorait le nouvel ordre politique issu de l’accord global et inclusif, Kabila organisera avec ses lieutenants un plan d’épuration ethnique au Nord-Kivu sous couvert du brassage. Il tentera d’expédier dans cette province plus de 10.000 hommes de troupe pour y chasser les rwandophone au cours d’une opération dont le nom de code secret était ‘’opération BIMA’’ ; ce plan se heurtera sur l’opposition farouche de ceux-là même qui devraient en être victimes et échouera.
Mais il réussit tout de même à détruire le Barza intercommunautaire, pourtant organe catalyseur des problèmes interethniques qui ont présidé aux tristes moments sanglants de la province : l’ensemble des communautés du Nord-Kivu s’insurgèrent contre celles hutu et tutsi responsables de l’échec de l’opération ‘’BIMA’’. Le Barza intercommunautaire dut sa résurrection aux efforts et à la détermination des organisations non gouvernementales qui avaient perçu le danger d’une telle politique diabolique.
Le clan Kabila était loin de désarmer, en 2005, il revient à charge avec la tentative de déchirement de la communauté rwandophone en incitant les membres de la communauté hutu à s’insurger contre leurs frères de la communauté tutsi qualifiée d’indomptable.
Plusieurs leaders hutu en provenance de Kinshasa débarquèrent au Nord Kivu avec des discours sévères à l’endroit des tutsi ; le traditionnel concert rwandophone est également et brusquement rompu, les deux communautés s’entraccusent. Bref, le décor des tristes années sanglantes de la province est bien planté, l’on a atteint le point culminant de nouvelles guerres interethniques.
Comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui encore ses lieutenants financés, armés et entraînés par lui tentent mais en vain de mettre encore la province à feu et à sang.
Au mois de Juillet 2005, des violents affrontements éclatent à Ishasha, Nyakakoma et Nyamirima conduits par les Mai-Mai alliés aux Interahamwe génocidaires qui ont semé la mort non seulement au Rwanda mais également tuent, violent et pillent les congolais de l’Est du Pays avec la bénédiction du Clan Kabila. Cette coalition des forces négatives se heurtera à la résistance de la 12ème brigade des FARDC constituée à majorité par les fils de la province qui refuseront le bain de sang ; mais la menace reste cependant permanente.
Le refus par Kabila de faciliter le retour au Pays de plus de quarante milles réfugiés congolais du Nord-Kivu vivant en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, sous prétexte qu’ils seraient des rwandais qui sont rentrés au Rwanda, et plus de 150.000 du Sud Kivu vivant en Tanzanie, traduit sa volonté manifeste de compromettre la paix dans cette partie du Pays.
A plus forte raison lorsque l’on sait que ces compatriotes vivent dans la misère et la pauvreté en terre étrangère et qu’en perspective des élections dans le Pays, ils ont le droit de revenir au Pays pour remplir leur ‘’devoir patriotique’’ (termes employés par la commission électorale) en se choisissant librement leurs autorités.
Kabila sait très bien qu’en entretenant le pourrissement de cette situation, il entretient ipso facto un casus belli, d’où le spectre de la déstabilisation plane sur le Kivu.
En Ituri/Province Orientale
La Province Orientale et spécialement le district de l’Ituri n’a pas été épargnée par le plan Kabila.
Ici le clan Kabila incitera la communauté Lendu à se soulever contre les Hema pour des raisons non encore clairement élucidées ; des massacres d’abord à l’arme blanche furent organisés, ensuite Kabila armera plusieurs leaders Lendu et Hema qu’il poussera à s’affronter en les manipulant et leur distribuant armes, minutions et argent.
Des centaines des milliers des personnes y perdirent la vie à la grande satisfaction du Clan Kabila. Contraint par le besoin de la réunification du pays et l’implication de la communauté nationale et internationale dans la résolution de la crise en cette partie du pays, Kabila joue aux apaisements, il réunit les différents chefs de guerre de l’Ituri et leur promet de promotion en grade en récompense de l’application stricte des instructions reçues de lui.
Un mois plus tard, après les avoir invités dans la capitale, il procède à leur arrestation au moment où le district de l’Ituri retrouvait la paix et que les éléments armés inféodés à ces chefs de guerre venaient de s’impliquer dans le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion. Ainsi Thomas LUBANGA, Floribert NDJABU, Germain KATANGA subissent nuit et jour torture morale et physique dans les geôles de Kinshasa sans un procès équitable et juste.
Cette décision de Kabila avait comme objectif de continuer à entretenir la tension dans cette partie du Pays, sachant d’office ce que sera la réaction des miliciens de l’Ituri.
Aujourd’hui encore au moment où les efforts de la communauté nationale et internationale semblent produire un début de solution avec la prédisposition des peuples de l’Ituri à la réconciliation, Kabila déploie les unités des FARDC et des miliciens de NALU et ADF mouvements rebelles ougandais pour les combattre et continuer ainsi à y entretenir un climat de violence.
En Equateur, au Bandundu et au Bas-Congo
L’on se rappellera les massacres d’officiers ex-F.A.Z déclenchés au lendemain de la prise du pouvoir par Kabila le 17 mai 1996 à cause de leur langue parlée le lingala, alors que ces officiers avaient déjà refusé de combattre et avaient manifesté leur désir de faire partie de l’armée de l’ A.F.DL. Ceux de ces officiers qui réussiront à s’échapper seront forcés à l’exil à l’étranger où ils vivent misérablement en dépit de leur compétence nécessaire pour la consolidation de notre armée.
Ceux qui avaient bénéficié officieusement de la mesure de grâce et repêchés dans les rangs des FAC seront réduits au silence et se verront confier des fonctions inférieures à leurs grades ou mis à dispo.
Le clan Kabila n’en était toujours pas satisfait, au lendemain de la mise en place des nouvelles institutions de transition, le camp organise une série des simulacres des coups d’état dans l’objectif principal de se débarrasser des ex-F.A.Z cités en premiers comme responsables.
Ces simulacres offrirent à Kabila également l’occasion de se faire la peau de certains opposants politiques qui lui étaient nuisibles ; les commissions d’enquête diligentées à ce sujet n’ont d’ailleurs jamais rendu leurs conclusions pour l’édification de l’opinion publique, Kabila préférant garder le mutisme autour de la question.
Ceci constituait également un signal fort lancé à tout officier ex-F.A.Z vivant à l’étranger, de l’opposition du clan à tout retour au pays. Les multiples démarches initiées au près du clan Kabila par notamment le gouvernement du Congo-Brazzaville et le HCR pour obtenir et organiser le retour au pays de toutes ces compétences militaires, demeurent jusqu’à ce jour vaines.
Dans les deux Kasaï
L’on est parfois surpris de l’agressivité avec laquelle le chef de l’Etat et père de la Nation traite une partie de son peuple tout simplement parce que faisant partie de la même entité territoriale avec le chef de fil de l’opposition politique.
En effet le clan Kabila a toujours lié le sort du peuple du Kassaï au comportement politique lui affiché par Etienne TSHISEKEDI. C’est ainsi que se justifie la violente répression de la marche des habitants de Kananga et de Mbuji-Mayi le 30 juin et le 1er juillet 2005 au cours de laquelle des dizaines des personnes furent assassinées, d’autres grièvement blessées et d’autres encore arrêtées, des femmes également furent violées.
Au Katanga
Les velléités divisionnistes du clan Kabila n’ont pas épargné sa propre province le Katanga. En effet, confronté à une farouche opposition au sein même de sa province d’origine, le clan tente en mai et juin dernier à user des démons de division avec en ligne de mire les acteurs politiques du Sud-Katanga, en l’occurrence les partisans de Moïse TSHOMBE qu’il accuse de monter une nouvelle sécession du Katanga.
Il réussit au cours du déclenchement d’une campagne de terreur à arrêter tous ses détracteurs et potentiels challengers au leadership de la province qui ont pignon sur rue.
Il ne faudra cependant pas perdre de vue les vieilles ambitions du clan à balkaniser la RDC par la création d’un Etat qui partirait de la plaine de la Ruzizi jusqu’au Nord Katanga, ce qui semble également animer de tout temps le clan.
Dans la même perspective, Kabila tend la main à quelques anciens gendarmes Katangais, ceux qui acceptèrent de s’assujettir sans condition à sa volonté furent réduits au silence pendant que ceux qui ont préféré garder leur dignité seront contraints à l’exil.
III. DE LA DESTABILISATION DES ETATS VOISINS
L’entretien d’une confusion autour d’une éventuelle doctrine diplomatique de la RDC offre au clan une marge des manœuvres lui permettant de déstabiliser les pouvoirs des pays voisins en soufflant le chaud et le froid.
Les traités et accords internationaux signés par la RDC sont restés des simples formalités. Le cas des accords signés dans le cadre sous-régional pour le désarmement, le rapatriement des bandes armées étrangères et restés lettres mortes en témoigne suffisamment.
En lieu et place de la redynamisation de la Communauté des Etats des Grands-Lacs susceptible de garantir la sécurité et la stabilité de la sous-région, le clan Kabila investit sa politique régionale dans la logique de déstabilisation des pays voisins tels le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda dont il garde, protège, entretien, approvisionne en armes et minutions les bandes armées qui visent à renverser le pouvoir dans ces pays respectifs.
S’agissant du Rwanda, l’intervention sur les ondes de la Radio Okapi en juillet 2005 au cours de l’émission ‘’Dialogue Entre Congolais’’, de Ignace MURWANASHAKA, président de FDLR-Interahamwe qui, répondant à la question de savoir comment ses troupes obtiennent-elles les armes, affirmait qu’il faut poser la question à ceux qui les ont recrutés au Congo-Brazzaville, au Gabon et en République Centrafricaine pour libérer l’Est de la RDC sous l’occupation de l’APR. Il ajoutera que ces personnes sont à Kinshasa siégeant au sein du gouvernement.
En plus des Interahamwe, le clan Kabila a expédié à l’Est du pays pour la même cause, les National Army for Liberation of Uganda, le  Allied Democratic Force, les génocidaires des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, les Front National de Libération du Burundi. Ces forces y mènent des opérations de déstabilisation de leurs Etats respectifs, exercent des activités illégales telles le trafic d’armes et des minutions, le vol et viol ; et les populations congolaises en payent le lourd tribut.
En revanche, ces Etats contraints à la défensive, menace d’intervenir en RDC pour en obtenir la garantie de leur sécurité.
IV. EN CONCLUSION
Compte tenu de ce qui précède, il est indéniable que le clan Kabila à travers son gouvernement reste le seul responsable de la déstabilisation du Pays et plus précisément dans sa partie Est, le Kivu notamment.
De Banyamulenge du Sud-Kivu aux Rwandophone du Nord-Kivu en passant par les Bashi de Walungu et de Mwenga, les Barega de Shabunda et de Mwenga, les Batembo de Bunyakiri, les Nande de Beni et Butembo et aujourd’hui les Banyabwisha de Ishasha et Nyakakoma, la terreur, la mort et la désolation parcourt les entités et les communautés du Kivu ; Kabila ne laisse nulle part où la main ne passe et repasse.
Ce faisant, le peuple congolais doit reprendre conscience qu’il est le seul maître de son destin pour opérer un choix judicieux en faveur de la paix, la stabilité, la prospérité, le bien être social, bref son épanouissement et s’inscrire ainsi dans le concert des nations modernes, civilisées et en plein développement ; et refuser la désintégration continuelle de l’Etat conformément au plan Kabila et exécutée par le clan Kabila.
Cela devra se faire par des actions concrètes de résistance, de défensive tête haute, convaincu et déterminé pour la victoire effective, pointant à l’horizon l’avenir meilleur.
Je vous rappelle que dans mon communiqué de presse rendu public à Minova le 16 août 2004 (en annexe) à l’issu du massacre de Gatumba, j’ai promis de me mettre en position d’accorder mes actes à ma parole dans les prochains jours.
Nous estimons que le moment est pleinement et amplement arrivé de nous y employer, et ce par tous les moyens utiles, pour contraindre ce gouvernement à décrocher et laisser la place à un pouvoir inclusif, non conflictuel capable d’instaurer dans notre République la sécurité, la paix pour tous et lui restituer son prestige et sa place au sein de la communauté des nations du monde civilisé. La vie des congolais n’a pas de prix, chaque homme tué, chaque femme prise en captivité, violée, vendue aux enchères à la place publique ou chaque bébé brûlé vif ou enterré vivant compte et justifie l’offensive contre le plan Kabila et le démantèlement du clan Kabila.
Nous sommes désormais, plus que jamais, déterminés à y mettre fin dans un bref délai.

Fait à Kikuku, le 25 Aout 2005
Laurent NKUNDA MIHIGO
Général de Brigade 


Friday 26 July 2013

THE USUAL SUSPECTS PROTECTING THEMSELVES



An interesting analysis of the situation. M23 should take note actually:

http://www.chathamhouse.org/media/comment/view/193462

Here is someone who has a different view from all vultures:

http://canadafreepress.com/index.php/print-friendly/56765#.UfFNiDu3V2Q.facebook

The humanitarian vultures fearing for themselves, here is the link and the text

http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-23452735


Thursday 25 July 2013

HRW: THE FACE OF OBAMA'S ADMINISTRATION INTERESTS IN THE GREAT LAKES

On July 18, I predicted more lies were coming out of a probable meeting between FDLR-FARDC and MONUSCO: http://mushakipager.blogspot.com/2013/07/attention-attention.html. I knew they'd come from either a UN experts reports or a HRW report. So there we are, it was to be from the watch dog of the American democrats' agenda in the Great Lakes, which is proving to be largely similar to those of France if we judge by the lopsidedness of the picture. I have nothing against Obama's administration if not that they seem to take Ken Roth' word for God's own immutable word: http://nanojv.wordpress.com/2013/07/24/psaki-rwanda/#comment-13051. This is alarming because HRW and its boss are great supporters of the genocidaires FDLR and can't stop at anything to find way of helping their sinister agenda. HRW has tried for the last 15 years at least to further FDLR agenda using Kabila's dilapidated army and the amorphous MONUSCO. To further American interests in the Region and exonerate Kabila from his responsibility with the people of Congo and his duty to restore the State presence and the rule of law in the Kivu, they have chosen a tool that work for both HRW (and genocidaires) and the American foreign policy. That tool consists in assimilating the Rwanda regime to the plight of Congolese in Eastern DRC. This is a very big mistake that will end up showing the genocide face of the American foreign policy. Not happy with the mess created in Somalia since 2001, or elsewhere e.g. Afghanistan, Irak, etc..., they are giving credibility to HRW lies to justify an escalation in destabilizing the Great Lakes region. So easy for them to do that, when the majority of Congolese people are happy to be recolonized. Even some Americans have started criticizing the lopsidedness of their governement in other fields: a real  tentacular dictatorship: http://www.opednews.com/articles/Role-Reversal-How-the-US-by-Paul-Craig-Roberts-130723-676.html

Monday 22 July 2013

COL. NDALA REPREND SON JEU

Quand les critiques du peuple congolais le disent apathique parce supportant Kabila le destructeur depuis 12 ans, ils oublient de parler de l'irrationalité de son armée. La semaine dernière on nous vantait la bravoure d'un certain Col. Ndala qui commande le front contre le M23, sa popularité parmi les motards de Goma, etc... Paluku a minimisé la colère de Kabila contre ce fougueux guerrier. Mais le rais a des raisons de se facher, même si ce n'est que pour le gaspillage de ses bombes que ce même Ndala utilise contre le M23, comme dans un jeu qui ne le mène nulle part.

Je viens d'apprendre que ce matin encore il recommencé son jeu. Je ne sais pas si le rais est au courant que bien que les attaques de Ndala ont commencé à 3h du matin, le gars, ses chars et ses troupes n'ont pas fait reculer le M23. Vous avez sans doute lu sur le blog de notre expert en toutes matières kivutiennes que le moral des FARDC est dû au fait que maintenant ils sont bien payés (si vous considérez que ces gars qu'on envoie combattre le M23 reçoivent 40 USD par mois). Préparons-nous donc à des attaques musclées en attendant que l'ONU deploie tout ceci:http://nanojv.wordpress.com/2013/07/22/walter-dorn-drones-monusco. Mais ne vous y trompez pas: je doute fort que Ndala a.k.a Mamadou soit de la trempe de gagner cette guerre qu'il a recommencée.

Ce qui est intéressant c'est que ces pauvres soldats souffrent aussi et même leurs familles, des dérives du pouvoir kabiliste. On les enivre avec le slogan trop usé du M23 comme un pions du Rwanda. Pourtant si ces soldats refléchissaient, ils se rendraient à la même cause de sauver le Congo de la prédation et de l'exclusion auxquells Kabila est en train de soumettre quiconque ose monter qu'il est un danger pour le pays. Avec ce seul et unique slogan, ils s'en vont combattre leurs frères d'armes d'hier et au profit d'un régime qui les opprime aussi. Je n'ai pas trouvé un meilleur expression du tort du M23 que dans ce extrait d'une interview au Prof. Ka Mana. Le Potentiel lui demande insidieusement si Pole Institute n'est pas au service du Rwanda.
Il y a eu tout de même un moment où, dans sa vision des problèmes du Congo, Pole Institute a donné l’impression d’être un think thank au service des ambitions rwandaises sur l’Est de la RDC. N’est-ce pas une évidence qu’il ne faut pas nier, du moins si on en croit certains des anciens membres de votre organisation qui ont quitté votre bateau en pleine mer ?
Depuis que moi je suis à Pole Institute et avant même de devenir le président de cet institut de recherche, j’ai en vain scruté le fonctionnement de notre organisation pour trouver des indices, des signes manifestes ou des publications qui avaliseraient la thèse d’un think tank au service du Rwanda contre les intérêts du Congo. La réalité est qu’il y a dans les milieux intellectuels congolais des pesanteurs tribalistes qui ont tendance à voir partout où des Congolais d’origine rwandaise travaillent et s’organisent de quelque manière que ce soit, un haut lieu d’une mythique «Rwanda Connexion» , surtout si les Rwandais dont il est question sont des Tutsi. C’est cela la vérité. Il se fait que Pole Institute a dans sa direction des Tutsi congolais que nos œillères ethnicistes tendent à stigmatiser comme membres de la «Rwanda Connexion». Cela est complètement aberrant et relève d’un délit de faciès qui est inacceptable dans une nation multiethnique comme la nôtre. Si le Congo n’accepte pas la diversité de ses identités culturelles comme des richesses tout comme les relations avec les voisins dont les frontières nous unissent dans d’immenses possibilités d’enrichissement commun, on devra désespérer de l’avenir. L’exacerbation des identités meurtrières a suffisamment détruit notre pays pour que nous ne nous fassions pas le devoir de faire de la diversité de nos ethnies un atout d’avenir, contre toutes les stigmatisations stupides, stériles et vaines, qui ne mènent vraiment nulle part. Le Congo vivra de toute sa richesse ethnique et culturelle ou il ne vivra pas du tout. Voilà la ligne directrice de la vision de Pole Institute sur l’unité profonde de la nation et sur l’intégration solide des pays des Grands Lacs. 
Vous pouvez lire la suite de l'interview sur ce lien:  http://www.lepotentiel.cd/2011/10/ka-mana-nouveau-president-de-pole-institute-%C2%ABil-est-temps-de-mettre-toute-l%E2%80%99intelligence-congolaise-au-service-de-la-lutte-contre-la-vraie-balkanisation-de-notre-pays-celle-que-nous-v.html

Saturday 20 July 2013

APATHY IN REGIONAL BLOCKS

In my third year at the Faculty of law, in the University of Kinshasa, we had a certain Prof. Ndeshyo who used to teach a Unit dedicated to the defunct Organisation of the African Union. I don't remember much about the course, but I do remember that we used to press him with questions about the use of such an organisation for African people. We were too young then to understand the geopolitical intricacies  underpinning the entity. He seemed to think that it was last bastion of some kind of Pan-Africanism. I wish I could meet him today and discuss what happened to it; and most importantly what it is the meaning of the AU today for our people. 

I thought of this, now useless, unit because of what is happening in the DRC. If we read through the lens of Kabila's failure to tame rebellions from the Kivu, we can see that, while we'd prefer not to have rebels at all, his tenure characterised by an inexorable destruction of an African power house, should be a challenge not only to the rebels, but most importantly to the leaders on the continent. By this I am pointing to the fact that the AU has been so sickeningly uninterested to the DRC crisis. The leadership on that front seems to act like the Congolese people who are waiting for the "International Community" to solve Congolese problems. I cannot recall any pro-active move from the AU on this matter.

You could object to my point the fact that, at least since November, a smaller regional group (CIGRL) tried with a better chance of showing something more promising than the conference of Goma in 2008 (where we had only the defunct CIAT) and the botched Nairobi negotiations in 2009. When CIGRL showed some courage, I thought we had moved to a different stage: Africans working hard to solve African problems. However, there has been a terribly discordant voice in this block: yes you know it, and that is Tanzania. This voice allowed Kabila to mess up again taking us back as far as we were in 2009. But things have changed, African leaders cannot be the ones taking us backwards all the time. The guys fighting in M23 ranks have seen their province, their people and the country being destroyed systematically for the last 20 years. No one needs to prove that. I wish Mr. Kikwete could see where there used to be a road leading to my primary school to witness himself what has happened to it in the last 20 years. And I think any Congolese who is honest can say the same of his home area or his town.

If his Excellency the President of the great people of Tanzania did, he would certainly never send children of this continent to defend the regime that has done that to us. The poor young Tanzanian who was captured in the fight around Kinyandonyi yesterday should be sent back to his president to give a personal testimony, not only about how his bosses members of the UN brigade are working with the FDLR, but also of the glaring reasons why M23 took up the task of fighting Kabila. I hear that today, the new god of Goma, Mamadou was at it again trying to recapture Kanyaruchinya, he couldn't though. But he knows, if he is feeling strong because of the UN-FDLR backing, to continue attacking M23, he will find more than his match. In the meantime, we have to acknowledge that continental and regional organisations are failing the people of DRC who have put up with such corrupt governance for over a decade now.

Friday 19 July 2013

THE UN SPITTING ON CONGOLESE PEOPLE ONCE AGAIN

This morning, trusted sources say that the coalition UN-FDLR-FARDC is launching attacks on M23 positions on three fronts: Ishasha, Tongo-Mabenga. That was expected because the their strategy is predictable. They thought Mamadou would cross through Mutaho very easily assisted by MONUSCO forces from Kanyaruchinya UN base. In which case, his FDLR counter-part crouching around Tongo and Ishasha would close in at the same time. That must have been what Mende was capitalizing upon when he repeated so many times that, mbala oyo, this criminal coalition was going to wipe out M23. I am not worried about the expected FDLR attacks on M23 positions in Rutshuru, the Movement is ready. I am not worried about the Munigi front: it will be dealt with. I am not worried about the FARDC who run into Rwanda, even if Mende is capable of saying thy are M23 soldiers and officers.

I am seriously worried about the United Nations that, as usual, are so bland and watched FARDC commit profanities against whom they presented to be prisoners of war. Which International Law does this UN stand for? None. The only thing they stand for is Kabila's interests. Instead of holding him and his officers accountable for what the whole world saw this week, he is parading in Brazzaville with that other dictator, probably negotiating how much they will both make if Sassou accepts to facilitate the phony national consultations that are already botched before they start. Consultations being sponsored by Ban Ki Moon, Mary Robinson and all vultures. Yeah we how it goes!

The way the UN has worked to undermine the peace process in the Kivu is simply appalling. You might recall how, instead of supporting the CIGLR efforts since December, the UN quickly pushed for moves (Addis-Abeba, remember?) to truncate this regional bloc using Tanzania (and the SADC), and the ensuing of the infamous 2098 resolution of the no less infamous Intervention brigade. The UN actions and omissions around the DRC, and specifically the Kivu, put in full display how they can, with total impunity, violate the same human rights they claim to defend. It is true that the FARDC incident have happened in a small corner of the world, on three presumed prisoners of Kabila's war against his own country. But doesn't this show how much double standards the UN and its amorphous international community can use talking about human rights? Where are the the HRW dogs? However, people at the grass roots, we already know that by siding with FDLR-FARDC, the UN and its MONUSCO are no different from people they condemn everyday, I mean the likes of Bashir or Assad. In DRC, the UN does exactly the same. But only in the DRC do they get away with it, which is the reason why I say they are spitting on our people. In 1994, they said they didn't know, but now in North Kivu, they cannot say that because, not only do they know and see, but most importantly they support these violations. 

FARDC lying with ingenuity? http://nanojv.wordpress.com/2013/07/19/avancee-fardc/

Foreign military attachés should do more than a nice photo op to denounce the coalition UN-FDLR-FARDC: http://chimpreports.com/index.php/regional-news/rwanda/11531-rwanda-army-warns-drc.html

Thursday 18 July 2013

ATTENTION, ATTENTION

I have just been told that MONUSCO was in meetings with FARDC this morning. That is quite fishy! Remember I said yesterday that rumor had it that they wanted M23 to wait??? And now we get to know they met with FARDC in the morning? After I posted here the lies from Braeckman, I knew more lies were about to be cooked up. I just didn't know who was going to start first. I thought Mende would have spoken about the fugitive FARDC, I wasn't surprised when Paluku said Mamadou has not been summoned by the rais. The announced vistories of FARDC by social media hordes were also expected. Now we must expect worse lies in the vein that only useless UN guys and FARDC can cook up. I am just warning you.

You might hear of things such as atrocities committed by M23, or child soldiers seen on battle field, or Rwandan soldiers disguised in women clothes. They might go as far as showing Rwandans among war prisoners and more of this kind. I am sure their meeting wasn't about what Ban Ki Moon asked: that the DRC government investigates atrocities and profanities committed by FARDC under the eyes of the entire world. Is there any need for investigation when crimes are committed under broad light and media cameras??? 

I am sure they have discussed on how they are going to hide from Ban Ki Moon how far the UN military support to FARDC bestiality have gone. But we know all those will be lies. Just a sample: http://nanojv.wordpress.com/2013/07/18/soutien-monusco-urr/. Thank God, Makenga and the entire M23 know about the truth, only the populace will be cheated. The latest rumor is that the rais himself could be in Goma. Maybe that's why Paluku says Mamadou did not go to Kin. Mahoma has come to the Mountain. Watch out, don't let anyone cheat you, and let us make these people know their lies have become too predictable.

FRONT-LINE TODAY: FARDC IN RWANDA

This must be so ironic for FARDC, but life is life, and you got to choose it if the only other alternative you have is to serve under the flag of country run by a corrupt kleptocracy. You got to be compassionate with those soldiers and officers who run to Rwanda yesterday. They are in good hands, since Rwandan security services can be civilized if they wanted. They are likely to treat them in the exact way as they treated other Congolese such as Runiga and Ngaruye. No one should be worried about them, they will be handed back to the DRC government in due course and following due process. You got to concede that to Rwanda: they have processes even if you might no agree with them. It happens to me, at least with the Nkunda case, I can't possibly understand which process or policy they hold him under. If he ever gets back we will know. At the moment, we are dealing with yesterday FARDC fugitive found in Mbuga Ngari. Some rumors went round saying they were only 15. But as of this moment, trustful sources say they are 85.

What about the front-line? Remember that FARDC have lost Mutaho and Kanyaruchinya? Though things seem to be calm, they are far from over. The march is on and it has reached Muchanga , a little hill overlooking Munigi, where trucks collect sand for the ever booming building market in Goma and Gisenyi. I found interesting Maps here: 


All this shows that our dear Governor Julien Paluku, who is still expecting salvation from the International Community should be looking at a plan B. It is nice to see that some Congolese are realizing that the so called international community is a lie. This is whhat I have just read in a column on the Potentiel: "Il n’existe nulle part de « communauté internationale ». C’est une mythologie médiatico-politique, une commodité de langage, un mensonge paresseux. Disons qu’il s’agit là d’un fantôme qui fait périodiquement retour, sans que personne ne songe à lui demander ses papiers d’identité. Cette non-réalité, cette occurrence gazeuse, fut quasiment « inventée» après la chute du communisme en 1989. Son emploi suggérait que le monde était devenu une « famille» réunie par la même foi en la démocratie, et capable de se mobiliser unanimement contre un «nouvel Hitler» ou pour secourir les affligés sur n’importe quel point de la planète. Ainsi prit-on l’habitude de dire que la « communauté internationale» se souciait de la Somalie, des Kurdes d’Irak ou des égorgés du Rwanda; qu’elle allait secourir les persécutés du Darfour. On voulait se convaincre qu’elle s’indignait d’un seul mouvement devant les exactions de Milosevic, de Saddam Hussein ou de Bachar al-Assad."

Moreover, what should worry Paluku now is that the UN is going to forbid Monusco to give support to FARDC due to their beastly behaviour shown by their joy at profaning bodies of dead soldiers, fallen at the battle field. Obviously FARDC are good students of FDLR and there is no difference anymore. Which means that by cooperating with them the UN forces are providing support to such inhuman behaviour, to say the least. It seems that Ban Ki Moon is unhappy and has notified Joseph Kabila. Immediately the later summoned Mamadou, yes, the one commanding FARDC, to appear before him in Kinshasa. Congolese are going bonkers on social media. A segment of the population in Goma wants Mamadou to stay put until the end, the police has to intervene. Poor population, if they knew that neither Mamadou nor kabila care about them. In fact it seems that more weapons have been supplied to FARDC. If things spark up again, M23 might get new supplies when FARDC take to the road. So Mr. Paluku, no salvation from there. And after openly offering a UN facility to FARDC, Monusco has no other way of defending itself but keep off this battle. FARDC started it, then leave them alone to fight it out with M23. And don't start accusing M23 of destroying your facility in Kanyaruchina, you deliberately offered it to FARDC bandits. About a plan B for Paluku and Kabila's army, it is always nice to know you can run towards Rwanda because no one will follow you there. Taking the road to Sake might not be very safe for you.

UN FARNIENTE - UNITED NATIONS DIRTY BUSINESS IN DRC

1) Italians call farniente someone considered as the equivalent of is said to be "un vaurien" in French. That's what most of the UN work is reduced to, when it comes to their role in the DRC, both the guys at the top and the Monusco contingent as a whole. This time the proof comes from the office of the UN Secretary general himself. Look at this!







LATEST STATEMENTS

New York, 17 July 2013 - Statement attributable to the Spokesperson for the Secretary-General on the alleged reports of serious mistreatment by the FARDC in the Democratic Republic of the Congo [scroll down for French]

The Secretary-General is deeply concerned about reports of alleged mistreatment of M23 detainees and desecration of corpses of M23 combatants by the Congolese armed forces.
The United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO) has raised this matter at the highest level with the FARDC and welcomes steps by the Congolese army to investigate these claims and to hold the perpetrators of these acts accountable.
In line with the United Nations Human Rights Due Diligence Policy, MONUSCO has launched the process of reviewing its support to FARDC units suspected of being involved in these incidents.
The Secretary-General calls on the DRC to bring the perpetrators of these reported acts to justice and underlines that mistreatment of detainees is a violation of human rights and international humanitarian law.
The Secretary-General urges the parties to exercise restraint and reiterates the importance of working within the Peace, Security and Cooperation Framework to address the root causes of conflict in the DRC.
------------------
Déclaration du porte-parole du Secrétaire Général suite au rapport concernant des présumés mauvais traitements par les FARDC en République Démocratique du Congo


Le Secrétaire général est profondément préoccupé par des allégations de mauvais traitements de détenus du M23 et de profanation de cadavres des combattants du M23 par les forces armées congolaises.
La Mission de stabilisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) a soulevé cette question au plus haut niveau avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et se félicite des mesures prises par l'armée congolaise pour donner suite à ces allégations et sanctionner les auteurs de ces actes.
Conformément à la politique de diligence des Nations Unies en matière de Droit de l’Homme, la MONUSCO a lancé le processus de réexamen de son soutien aux unités des FARDC soupçonnées d'être impliquées dans ces incidents.

Le Secrétaire général appelle la République démocratique du Congo à poursuivre en justice les auteurs de tels actes et souligne que les mauvais traitements infligés aux détenus constituent une violation des droits de l'Homme et du droit humanitaire international.

Le Secrétaire général invite les parties à faire preuve de retenue et réaffirme l'importance de travailler dans le cadre de l'Accord pour la Paix, la Sécurité et la Coopération afin de s'attaquer aux causes profondes du conflit en République démocratique du Congo.



2) Meanwhile, Kabila's friend, Colette Braeckman is setting up the stage for a possible return of Belgian colonialism over the Congo. Though a supporter of the French-FDLR genocide agenda in the Great Lakes region, and an open hater of Tutsis in Rwanda, Burundi, DRC or wherever they are, now she seems to switch gears at every sentence in her blog issues. You can see now how she is alleging that Monusco is supporting M23 by blocking FARDC supplies. How funny, she had said the opposite earlier. You know vultures are confused when their spokesmen and women are mixing up everything: http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/07/17/un-temoignage-en-provenance-du-nord-kivu/


3) In this one you can see how she voices the dreams of Belgian vultures: that Congolese are begging them to come re-colonise us becomes they know us better. My compatriotes who do this deserve to be treated as traitors. We don't need Belgian colonisation right now. We need peace, even if we must fight for it, particularly for the hard-working people of the East to start investing and producing. We have the best agricultural land, we have an excellent tourism potential and we have natural resources. We don't even need the exploitation of the oil in the Virungas because we have huge reserves of gaz, no need to spoil our ecosystem. Crazy Kabila and his cronies have delayed us too much. Look at what Madame l'experte de la RDC is saying: http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/07/17/jean-pascal-labille-touche-par-le-double-cri-des-congolais/

Wednesday 17 July 2013

NIGHT SNIPPET FROM THE FRONT

1) There must be a great confusion in Kabila's troupes. From the front line: nous venons de frapper serieusement les FARDC, plusiers ont fuit au Rwanda à gisenyi précisement à BUGANGARI. Literal translation: We've just hit FARDC hard, many of them are on the run, they taken refuge into Rwanda, Gisenyi, specifically at Mbuga Ngari. Quite interesting! Who would have thought that FARDC would run into the country they vilify the most???? Unless it is a new tactic to sneak in FDLR, their friends. M23 giving FARDC the same panic Nyirangongo subjects Goma to from time to time?

However the most interesting thing would be to see those fleeing FARDC being nicely welcomed by Rwandan officials, being properly registered as refugees and probably being handed over to the UNHCR. The hilarious thing would be to see Tanzanians among them, haha, I should not be laughing, the panic must have been absolutely irresistible

2) From a friend in Goma: Tunasubiri vijana kesho asubui. Literal translation. We are expecting the Youth (M23) tomorrow morning. The problem is that I hear from another source that now Monusco is asking them to wait. Wait for what, after the UN did nothing to put pressure on Kabila in Kampala; after instead of that, Mary Robinson and her boss together with the IC are busy organising Kabila's phony Consultations Nationales??? Wht is Monusco afraid of? Losing their base? M23 is not like FARDC who managed to badly damage Monusco's base in Kanyaruchinya before leaving.

I think this is my last update for tonight! Catch up tomorrow.