Thursday 11 August 2011

POURQUOI LES ELECTIONS DEMEURENT UN EXERCICE FUTILE POUR LE PEUPLE


La petite histoire titrée AKUFA-KALA par l’apostropheur du quotidien “le Potentiel” de Kinshasa ce matin illustre si bien la situation du pays. Elle est complètement différente de celle des cercles politiques quant à eux focalisés sur les élections, particulièrement l’annexe de la loi électorale votée hier par l’assemblée nationale. Nous aurons maintenant 774 sièges, élephantesque!!! A Kinshasa on se félicite aussi de l’organisation d’élections financées seulement par le gouvernement, entendez par là “sans l’argent” des vautours, ce qui n’est pas possible. On se félicite aussi d’avoir une opposition dès lors que le vétéran Etienne Tshisekedi est cette fois-ci sur la scène. Mais je suis certaine que quelque part, à un certain moment il refusera de signer quelque chose, ou n’aura n’autre role que celui de nous faire croire qu’il y avait vraiment opposition.

Cependant l’histoire “AKUFA-KALA” symbolise ce qui se passera: business as usual dans le style kabiliste et vautouresque. La territoriale en conformité avec la nouvelle constitution n’a jamais été mise en pratique. Les élections municipales de  2006 n’ont jamais eu lieu. Les 5 chantiers ont été réduits à quelques kms de routes goudronnées dans une Kin “la poubelle” quasiment érosionnée de partout. On nous dit que l’enregistrement d’électeurs est achevé, mais comment peut-ont enrégistrer les électeurs dans un pays qui n’a jamais procédé à un recencement de sa population? La seule mémoire que j’ai d’un semblant de récencement c’était au début de mes études à la faculté de droit. Si je ne me trompe c’était au cours de l’année académique 1983-1984. Qui ne sait pas la manière dont Mobutu pouvait organiser un exercice comme celui-là quand nous naissions tous membres de son parti? Dans tous les cas, enrégistrer les électeurs quand on ne peut récencer la population c’est de la foutaise, pardonnez l’expression. Kabila finance seul les élections donc, et maintenant la seule chose dont il faut s’assurer, c’est qu’elles soient apaisées. Qu’est-ce qui pourrait empêcher des élections apaisées? Les problèmes de sécurité non encore résolus.

Pendant qu’on assistera à la formation mouvante de différentes alliances qui finiront toutes par rallier la majorité presidentielle (elle le demeure), à l’intérieur des provinces on assistera à la même terreur infligée par les groupes armés à la solde de l’Etat ou d’autres aventuriers. La victoire du président sera déclarée sans rien changer et l’exercice aura été futile comme d’habitude. Il faut cependant fixer l’attention sur la manière dont l’opinion des vautours déjà contruit les concepts pour l’imaginaire congolais. Certains de nos spécialistes du pays parlent du FRF chez les Banyamulenge du Sud-Kivu et, bien entendu du CNDP au Nord-Kivu, juste pour agiter et jeter le spectre d’insécurité sur les Tutsi des Kivus. Pas un mot sur les FDLR et autres oiseaux du même plumage. Pourquoi cette chanson fatiguante? Pour masquer les problèmes politiques ou si vous voulez, de gouvernance, qui n’ont jamais changé. Ces vautours devraient savoir que les conflits armés n’intéressent que les marchants d’armes et n’apportent ni l’ordre, ni la sécurité, encore moins le développement de nos peoples, qui est du reste, la seule chose qui nous importe. Les vautours du côté américains se distinguent entre deux camps… Les élections nous en montrent les couleurs au fil des jours. Observons-les pour comprendre qui tire quelles ficelles.

Friday 5 August 2011

MOUVEMENTS PRESIDENTIELS DANS LES GRANDS LACS



Le vétéran Yoweri Museveni a passé chez son homologue rwandais quatre jours en une visite que certains croient historique, en tout cas du point de vue de l’atmosphère tendu qui a caractèrisé pendant longtemps leurs relations. C’était la semaine dernière. Cette semaine, c’est Joseph Kabila qui a rendu une visite éclair à son homologue et “conseiller supérieur” Eduardo dos Santos. La cordialité des deux premiers contraste avec l’air pressé des seconds. Quatre jours pour les premiers et quatre heures pour les seconds. S’agit-il encore des questions de sécurité? Ouvertement pour Kabila oui, si l’on en juge par les membres de son cabinet qui l’ont accompagné. Pour les deux vétérans de l’Est c’est plus difficile à dire. Ceux qui ont observé la présence d’Andrew Mitchell à Kigali avant la visite historique croient qu’il avait pour mission de rapprocher les deux grandes figures. Mais dans quel objectif? Sécuritaire aussi peut-être? La banque mondiale et le fond monétaire international réunissent à Kinshasa les gouverneurs des banques centrales et les ministres des finances pratiquement au moment de ces contacts entre chefs d’Etat. D’autre part, Kinshasa se prépare à de nouvelles élections justes et transparentes dans le style de Kabila.

Tout ce qui se passe en ce moment dans la région doit être bien observé. Nous savons que dans les officines de l’administration américaine se prépare une révolution frontalière pour les grands lacs et elle a commencé avec le succès au Sud Soudan. Si les vautours avancent leur project de révision des frontières en Afrique des grands lacs, nous regretterons d’avoir brutalement arrêté les efforts de Laurent Nkunda en Janvier 2009. A cette époque son équipe était sur le point d’atteindre un accord avec le gouvernement de Joseph Kabila en vue de la restoration de l’Etat à l’Est. La solution du problème du Kivu s’annonҫait plus durable à ce moment là et elle allait plutôt renforcer l’integrité du territoire aussi bien que le statut politique de la province au sein de toute le république. Au fond avoir bloqué la démarche en 2009 a ouvert la porte à des problèmes plus sérieux en ce sens que cela a précipité la faillite de l’Etat qui devenu encore plus liquefié. La déliquescence de l’Etat, en sa situation d’aujourd’hui permet aux aventurieux des chancelleries étrangères de comploter même un démembrement du pays. Qui peut les arrêter? Au fond ils savent qu’ils n’ont qu’à payer à Kabila son élection pour après, dans les coulisses de leurs propres officines, décider dans quel sens, de quelle manière ils aimeraient démanteler la RDC. 

Je ne veux pas être une sorte d’oiseau de mauvais augure. Ce que j’avance c’est simplement la thèse soutenant que Nkunda était et demeure un patriote à qui on n’a pas laissé la chance de contribuer à la restoration de l’Etat à l’Est. Par contre on a laissé l’ONU perpétuer sa contribution à la déliquescence de l’Etat en préparation du coup de grâce que les vautours peuvent lui infliger en le démantelant le moment venu. Si l’on doit accuser quelqu’un d’une quelconque balkanization de la RDC, ce n’est pas Nkunda mais bel et bien Joseph Kabila. C’est à lui que le titre de balkanisateur devra revenir de droit et de fait. Le projet balkanisateur ne serait peut être pas immédiat, mais il suffit de donner à Kabila un autre mandat de 5 ans pour que le travail soit préparé sans encombre. Où seraient les patriotes qui pourraient arrêter la machine Obama-Sarkozy après que celle-ci ait assuré un nouveau mandat à l’actuel maître de Kinshasa)?

Saturday 2 July 2011

LA FARCE ELECTORALE EN AFRIQUE

J'étais à Dakar il y a dix jours et j'ai été témoin de quelque chose d'un peu surprenant et qui n'a cependant pas fait beaucoup de bruit dans les media. Le parti au pouvoir a voulu changer la constitution pour introduire ce que Kabila a déjà introduit avec succès en RDC, à savoir les élections à un seul tour où un candidat qui totaliserait ne fut-ce qu'un 25% gagnerait si telle serait la majorité. Il y a aussi toute l'histoire de la manière dont Abdulaye Wade a forcé son fils sur la scène politique depuis un ceratin temps, avec comme but plus ou moins avoué de le voir le succéder à la tête du pays. En ce moment le fils est à la tête de non moins de 5 ministères! Aberrant n'est-ce pas? Sauf si peut-être c'est mieux d'avoir un ministre à la tête de 5 ministères au lieu d'un cabinet de 60 ministères, le ridicule a longtemps pris sa place dans la pratique politique de l'Afrique. Néamoins le projet de loi modifiant la constitution n'a pas fait long chemin. Les manifestations du peuple ont forcé le parti au pouvoir, c'est-à-dire le président (nous sommes en Afrique) de le retirer . Un première je crois. L'arrogant ministre qui avait osé défier le peuple en disant qu'il était trop passif et lâche pour s'imposer a voulu les maisons de ses deux femmes brûlées et lui même tabassé. Je n'aime pas la violence et ne saurais en faire apologie. Je n'aime pas la destruction, surtout qu'on ne peut construire sur elle. Mais j'ai cru voir dans le peuple sénégalais de Dakar une maturité dans sa manière de manifester. En fait le lendemain du retrait du projet, la ville a repris son train de travail sans problème. Ce n'est là qu'un point de départ civique. Il faut un autre.

La situation sénégalaise présente un contraste extraordinaire comparée à la RDC où la fameuse constitution de 2006 est régulièrement modifiée, ignorée quand cela convient, ou simplement violée par le parti au pouvoir sans que personne ne fasse quoi que ce soit. On s'achemine aux élections à un tour. Les irrégularités sont légion, mais l'UDPS n'a d'autre réponse que quelques SIT IN devant la CENI, qui s'en fiche d'ailleurs, pardonnez l'expression! Les bailleurs de fonds qui ont le plus d'intérêts dans une réelection de Kabila que personne d'autre tirent déjà efficacement les ficelles pour que tout se passe comme et même mieux que par le passé. Le mandat de la MONUSCO est prorogée pour une année. Qui ne l'aurait pas prévu? On stabilise encore la RDC non? Qui en est capable d'après l'acception coutumière de ces bailleurs de fonds si ce n'est l'ONU que nous connaissons, de l'intérieur du problème comme étant le chapeau moral que tous les vautours portent afin de dévorer la charogne RDC en toute quiétude?

Ceci étant dit, le jeu d'alliances que tel ou tel candidat s'evertue à former n'est que de la fumée, dès qu'elle passera on verra qu'il s'agissait du sale "business as usual" qui consiste à voler l'indépendance et la souveraineté d'un peuple qui ne sait plus à quel saint se vouer pour sortir du bourbier, du marasme de la pauvreté dans un pays qui ne manque de rien! Aucun de ces politiciens en lice aujourd'hui pour diriger la RDC n'a les mains propres pour le faire. Les vautours se sont très bien arranger pour avoir les uns et les autres cités ou impliqué directement ou pas dans les affaires de corruption. Il suffit de revoir les différents rapports de l'ONU de la dernière decennie pour s'en assurer. Donc nous sommes toujours dans la même situation: un seul homme ou une seule femme intègre qui puisse avoir le peuple à coeur! Une espèce rare, mais qu'il faut absolument trouver!

Saturday 19 February 2011

EST-CE A LA BELGIQUE D’HONNORER LES DEFUNTS ACCORDS DE MBUDI?

Le Potentiel s’inquiète de la souverainete de la République démocratique du Congo qui “vient de signer, avec la Belgique et la Banque mondiale, un accord tripartite. Il porte sur 20 millions d’euros, don de la Belgique sous forme d’appui budgétaire. Cette somme vient soutenir la paie des enseignants du secteur public de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP)”. Le jounal de Jaynet Kabila s’interroge, peut-être avec une certaine tristesse, sur un nombre de doutes. En voici quelques échantillons. “Jusqu’où ce gouvernement continuera-t-il d’évoluer avec des aides extérieures ? L’Etat congolais saura-t-il préserver sa souveraineté tout en recourrant à la politique de la main tendue ?” Le constat, en guise de réponse est encore plus triste: “Ailleurs, l’expérience a largement enseigné qu’aucune nation sérieuse ne se développe avec des dons. Il faut produire pour s’autofinancer si l’on tient sérieusement à son autonomie. Que non. La RDC veut demeurer cet éternel nain qu’on porte sur les épaules et qu’on mène là où il n’a nullement envie de se rendre”.


Nous sommes habitués à ce genre de manoeuvres de la part des dirigeants dont la seule ambition est de se remplir les poches et les comptes en banque au lieu de penser, même de loin à un certain objectif commun appelé le bien du people. En effet nous savons que la reforme de l’armée que tout le monde voulait comme point de départ n’a jamais été envisage que sous l’angle d’une realization étrangère. Pourtant nous avons un vrai meneur d’hommes capable de commander et d’inculquer une discipline militaire comme il l’a démontré, seulement il croupit dans une prison rwandaise. Après l’armée, la police devait aussi être reformée avec l’argent et l’expertise des étrangers. Ils accourent pour donner leurs petits millions à Kabila pour des reformes BOGUS, et lui, en échange leur deliver les richesses du pays et hypothèque allégrement le future de nos enfants.


Si le Potentiel croit que la Belgique va sauver l’enseignement et la function publique congolaise, il se trompe. Le Rais fait les affaires au taux du jour, la Belgique en fait autant et la Banque mondiale pareillement. La logique du marché qui vit richement en appauvrisant encore plus les plus pauvres continue sa route inexorable jusqu’au jour où un Nkunda, celui qui est en prison ou libre jouera son rôle directement pour mettre fin à une mascarade qui n’a que trop duré. Le people ne peut pas placer son espoir dans un autre mandat pour la Kabilie qui n’aura d’autre sens que prolonger le temps pour les vautours de continuer leur macabre festin. Les soi-disants experts de la région préparent l’opinion une nouvelle fois. Ne nous ont-ils pas dit la semaine dernière que les groupes armés veulent finalement réintegrer l’armée? Et que les négociations réussies qui ont abouti à ce résultat miraculeux seraient dûs à nul autre que Delphin Kahimbi qui sillone les deux Kivus à cet effet. Comprenez-vous que le rais n’a pas besoin d’un Kamerhe ni d’un Sekimonyo pour obtenir le vote des Kivus quand un colonel Kahimbi suffit pour le garantir. Mais entre nous, croyez-vous vraiment que les groups armés au Kivu font déjà partie de l’histoire? Ce serait naïf de le croire tant et si bien que les problèmes politiques qui ont entrainé la deliquescence de l’Etat au Kivu soient encore entiers. Et ce serait naïf pour les vautours de croire que le pillage du Kivu par les multinationales, les fameux humanitaires et leurs non moins fameux “experts de la region” continuera ad infinitum.

Saturday 8 January 2011

LE MEILLEUR ELEVE DE LA MONDIALISATION

Meilleurs Voeux après une longue absence sur le blog à cause de mes nombreuses occupations.

Je ne veux pas perdre le fil des évéments comme cela m’est arrivé depuis le 19 Novembre 2010, dernière apparition ici. La RDC comme le monde d’aujourd’hui vit au fil de l’improvisation chaque fois plus grotesque si vous permettez l’expression! Je discutais ce matin avec une jeune dame, enseignante comme moi. Nous sommes perplexes devant la follie de nos systèmes éducatifs qui produisent de plus en plus des individus d’une ignorance remarquable. Si l’on enseignait à l’école secondaire, on se consolerait en disant qu’il y a encore du temps pour combler les lacunes. Mais à l’université où l’anglo-saxonisation a réduit la licence à quatre ans, nous avons à peine le temps de leur faire découvrir le degré d’ignorance qu’ils sont déjà licenciés et partis! Notre discussion se déroulait donc autour de la question de savoir comment faire plus et plus vite pour que sortent de l’université des personnes dotées de connaissances suffisamment universelles pour prendre la responsabilité de leur futur ainsi que celui de la société à laquelle elles appartiennent. En bref notre conclusion était qu’à la lumière du désastre actuel, nous devons avoir le courage de demander qu’est-ce qu’il faut enseigner et dans quel but? Quoi, pourquoi, ou cette éternelle question philosophique, doit impérativement précéder le comment qui a trop occupé le monde académique dépourvu d’humanisme. C’est ce monde académique dépourvu d’humanisme que nous avons hérité au cours et après la période coloniale. La mondialisation que nous semblons accepter passivement aujourd’hui a, à travers l’éducation, le marché et les medias, perpétué, en l’aggravant, notre incapacité de penser en dehors des schemas que les mondialistes construisent assidûment et subtilement, dans le but de nous soumettre à une colonisation plus pernicieuse.

Les acteurs les plus dangereux de cette nouvelle colonisation sont légion! Nos politiciens, nos collègues ayant bénéficié ou bénéficiant des bourses mondialistes, donc à agenda colonialiste sans faute, ceux qu’on appelle maintenant les “international civil servants”, ou les fonctionnaires publics internationaux, en un mot, tous ceux que j’appelle les vautours et oiseaux de même plumage. Mais puisque le débat sur ce blog a un contexte précis, plutôt limité à la RDC, aujourd’hui je m’intéresse aux politiciens congolais. En premier lieu, respect oblige, Joseph Kabila. Le meilleur élève de la mondialisation ou nouvelle colonisation. Il fait jaser encore parce qu’il veut changer la constitution pour accommoder le scrutin à un tour, comptant ainsi sur une majorité simple. Ce n’est même plus de la fourberie, on bricole la constitution ouvertement avec comme seule fin conserver le pouvoir. Cette même fin justifie la promotion dans l’armée et dans la police, ainsi que les alliances de toutes les couleurs que vous verrez se faire, se défaire et se refaire pendant la période électorale. Notez en passant qu’il a commis une grande erreur en ne confirmant pas les grades des militaires fidèles à la cause de Laurent Nkunda et qui sont sur terrain. Par ailleurs, le gouvernement de la RDC a négocié avec la Chine un accord sur l’étude de la répartition de l'Uranium sur le territoire congolais et l’évaluation de ses reserves, dans quel but? Vous pouvez spéculer. Sur toutes ces entre-faites, l’Occident, la mondialisation, que dis-je, s’agite autour des ressourses minières et les companies, partie intégrante du mondialisme, qui les exploitent. Les vautours et leurs experts se veulent les seuls en contrôle et parfaite connaissance de la situation kivutienne, militaire, minérale, sécuritaire ou autre. Ils commencent tous à projeter la situation de manière à donner des indices à leur bon élève à Kinshasa sur ce qu’il faut faire pour conserver son pouvoir et les laisser prolonger indéfiniment le malheur des populations. Notre expert particulier du Kivu n’a-t-il déjà pas suggéré qu’il faille encore un groupe d’experts de l’ONU qui produirait un énième rapport etc… Il devrait savoir que nous savons déjà que les experts de son espèce ou de celle de l’ONU font partie du réseau criminel de la nouvelle colonisation. La seule chose qu’ils cherchent ce n’est pas résoudre les questions politiques relatives au Kivu, ni voir la RDC se refaire comme nation. C’est plutôt servir leur appétit impérialiste jamais assouvi. Si vous doutez, trouvez les moyens de suivre très prochement les péripeties du fameux Dodd-Frank bill au pays de l’oncle Sam. Lisez entre les lignes quand les experts parlent! De veritables maffieux!

Le décor est planté donc pour une offensive toute kabilienne pour asseoir le pouvoir aussi longtemps que possible. Cependant, je suppose que les politiciens congolais et les vautours qui les financent ont en tête que l’enjeu majeur qu’ils negligent effrontément c’est le peeple. Un peeple peut être meurtri, il conserve toujours un petit nombre de ceux qui resistent et s’acharnent. C’est ici que Kinshasa etles vautours font très mal leurs calculs. Tout en reconnaissant qu’il s’agit d’une force réelle, la lecture que nos experts font du CNDP et de ses forces sur terrain au Kivu est complètement erronnée. C’est le cas quand nos experts associent l’armée fidèle à Nkunda aux politiciens en lisse electorale. Ces gars sur terrain ont appris suffisament pour se ranger si tôt derrière un candidat quelconque. C’est également le cas quand ils insinuent que le CNDP se prêterait à une relation quelconque avec les dissidents rwandais FPR en exil en Afrique du Sud. Je peux vous assurer que c’est impossible pour le CNDP de Nkunda de s’associer aux dissidents rwandais qui courtisent les FDLR dans la diaspora et d’autres revisionnistes tel que le type du film Hotel Rwanda. Le CNDP de Laurent Nkunda n’a rien contre Kagamé et son régime, tout simplement parce que le CNDP de Nkunda a une cause politique simplement congolaise, et partant n’a absolument pas de raison de vouloir destabiliser le Rwanda en quelque manière que ce soit. S'il faut trouver quelque chose que le CNDP de Nkunda aurait contre le Rwanda c'est l'emprisonement indéfini et sans raison, de ce dernier. Je suis parfois en disaccord avec le maitre de Kigali, mais jamais quand il s’agit des revisionnistes et des arrivistes à vision terriblement courte pour la Région des Grands Lacs. Quand je dis arrivistes, je pense par exemple à un Gafisi qui espère conquerir Kabila dans le meeting que les deux auront au Katanga incessamment. Nous verrons bien.