Wednesday, 31 December 2008
UGANDAN ARMY IN DRC
Friday, 26 December 2008
COMMENT FROM AN ANONYMOUS READER
25 December 2008 01:21
LA MONUC SE CONTREDIT COMME TOUJOURS!
Par ailleurs, le CNDP a offiellement demandé la participation des deux chambres du parlement de la RDC aux négociations de Nairobi. Les enjeux sont digne de cette participation afin de mieux compléter la facilitation d'un accord qui sera crucial pour la paix.
Tuesday, 23 December 2008
SEASON GREETINGS
C'est probablement le nouveau mandat de la Monuc qui lui donne cet espoir. Intéressant de voir que la résolution spécifie cette fois-ci que la Monuc doit assister le Gouvernement, pas l'armée. C'est-à-dire qu'à l'ONU on continue à caresser l'idée de poursuivre la guerre!
Il y a des gens qui ont l'art de parler trop pour ne rien dire. Et c'est cela qui perd le monde sous-développé!
Sunday, 21 December 2008
BOTTLE NECK!
La version du CNDP:
Et la crise économique qui continue à montrer sa face découverte!
Et l'on se demande comment Kinshasa maintiendra son option militariste si les parrains n'envoient pas de secours militaire. Peut-être que les belges négocient encore au sein de l'UE, mais ils sont dans le pétrin d'un gouvernement démissionaire.
Saturday, 20 December 2008
FAIR PLAY
- Zimbabwe May Have Received Chinese Arms via Congo , UN Says
19 December 2008 (Bloomberg) — The United Nations has “credible information” that Chinese weapons were sent to Zimbabwe via the Democratic Republic of Congo, according to a report by the organization.
An attempt by China to transport arms to Zimbabwe in April was blocked by a South African labor union that instructed its members to refuse to unload a shipment that arrived in Durban , South Africa . Attempts to dock at ports in neighboring countries were unsuccessful. China was criticized over the shipment by the Zimbabwean opposition and the U.S.
Zimbabwe is experiencing a political crisis after the opposition Movement for Democratic Change won the most seats in a parliamentary election in March and then boycotted a June run- off for the post of president because of alleged attacks on its supporters by ruling party backers, the police and military. A power-sharing agreement signed in September is yet to be implemented after talks broke down.
Between Aug. 20 and 22 this year a Boeing aircraft transported 53 metric tons of ammunition destined for the Zimbabwean army from Congo to Zimbabwe, said Marty Natalegawa, chairman of the UN Security Council committee probing conflict in eastern Congo, according to the report.
While the transportation doesn’t violate an arms embargo on eastern Congo it does show that Congo may be being used as a transshipment point for weapons destined for other countries, according to the report. The UN has written to the government of China and is awaiting a response, it stated.
An employee who answered the phone in the Chinese Ministry of Foreign Affairs press office said he was unaware of the report and declined to immediately comment. Calls to the Congolese government didn’t’ connect.
‘Hunting Purposes’
The United Nations also found ammunition of Zimbabwean origin in the DRC’s Rumangabo district. Congolese authorities captured a Bulgarian-made RPG-7 rocket grenade launcher and 7.62 millimeter ammunition made by state-owned Zimbabwe Defense Industries Ltd. under its trade name “Cheetah..’’
“The Zimbabwean authorities responded that the ammunition was made for hunting purposes and that Zimbabwe has not supplied arms to the Democratic Republic of Congo since its troops withdrew in 2002 and has not provided any military material to Uganda, Rwanda or Burundi, although those countries did capture some Zimbabwean equipment during the 1998-2003 war,’’ according to the report.
7.62 millimeter ammunition is used in AK-47 assault rifles, the most commonly used weapon in African rebellions. Zimbabwe deployed troops to Congo during a civil war in the country to support the government of Joseph Kabila from rebels from the east, who were backed by Rwanda and Uganda .
Calls to Zimbabwe ’s army commander Philip Sibanda at Harare ’s King George VI barracks weren’t answered today. Calls to Zimbabwe Defense Industries, which owns two factories in Harare , were also not answered.
Under U.S. and European Union trade embargoes, it is illegal to do business with ZDI.
The shipments were reported earlier by the Johannesburg- based Mail & Guardian newspaper..
Friday, 19 December 2008
"UN PEUPLE QUI PREFERE LA FACILITE EN SE TROMPANT DE FRONT ET D'ADVERSAIRE"
Ce qui se passe à Nairobi si l'on en croit la Radio Onusienne (le fait d'être onusienne la rend ipso facto partiale, elle pourrait être appelée radio kabiliste, c'est du pareil au même), confirme la perception du journaliste de Congoindépendant. L'obstination du gouvernement congolais emportera se pays dans la pire des galères. Pour résoudre le conflit le gouvernement congolais est prêt à impliquer des étrangers, cfr les forces européennes que les ONGs continuent de réclamer. Mais il n'est pas prêt à engager les institutions soi-disant démocratiques du pays. Pour Kabila et les congolais, Malu Malu suffit pour ramener la paix? Non. Mais le problème est ailleurs. Les parrains du régimes veulent tenir le pays dans un bourbier. Une rumeur court sur internet faisant état des propos d'un ancien diplomate allemand qui aurait averti que pour réussir à imposer une tutelle sur la RDC, les parrains étaient prêts à contribuer à perpétuer le conflit, faire intervenir de soi-disant sages africains pour donner l'apparence d'une africanité de la solution, etc... La semaine dernière nous avons vu le volte face d'Olosegun Obasanjo qui a tout arrêté, la chevauchée de Louis Michel en catastrophe, le rapport de pacotille de l'ONU, un voyage d'Obsanjo à New York, coincidant comme par hasard avec un voyage de Solana (?) Et maintenant, cette obstination du camp gouvernemental à Nairobi!
- CNDP-gouvernement : le débat sur le cessez-le-feu renvoyé à ce vendredi
Afrique 19 Décembre 2008 à 07:53:01
Les discussions sur le cessez-le-feu dont la signature était en principe attendue jeudi entre les délégations gouvernementale et du CNDP, ont été suspendues par la facilitation et renvoyées à ce vendredi. Ces discussions ont achoppé jeudi, entre les deux parties, sur l’exigence du mouvement de Laurent Nkunda de voir être appelés à la table des négociations, comme co-facilitateurs ou observateurs, les présidents de deux chambres du Parlement, l’AMP et l’opposition, rapporte radiookapi.net
Le CNDP a laissé tomber sa première exigence qui était celle de voir les négociations de Nairobi englober la crise globale du pays. Réalisme oblige, sa délégation accepte de rester dans le mandat qui a été confié à la facilitation, celui de résoudre la crise sécuritaire et humanitaire dans le Kivu. Cependant, pour la suite du débat et avant la signature d’un nouvel accord avec le gouvernement, les délégués du Congrès national pour la défense du peuple exigent la présence de Vital Kamerhe et de Léon Kengo wa Dondo, respectivement présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que celles des délégués de la majorité présidentielle (AMP) et de l’opposition politique. Une façon, estime le CNDP, de légitimer le prochain accord qu’il va signer avec le gouvernement. Cet accord devant impliquer, selon ce mouvement, le vote de certaines lois, il y a donc nécessité que le Parlement s’imprègnent dès le départ, de l’esprit et de la lettre du futur accord. Cette vision n’est pas partagée par la délégation de Kinshasa. Le gouvernement est le seul à engager le pays face à ceux qui ont pris les armes, a-t-elle rétorqué pour sa part. Les deux parties sont restées campées sur leurs positions, et la facilitation qui aurait été irritée par l’insistance du CNDP sur son exigence, a ainsi suspendu les discussions et les a renvoyées à ce vendredi. Notons que la séance de jeudi a été présidée par Benjamin Mpaka, ancien président tanzanien, et émissaire de l’Union africaine dans la crise du Nord-Kivu.
Copyright Radio Okapi - Watch out for what comes next!
Thursday, 18 December 2008
RANDOM NEWS
Economic crisis catching up with Joseph Kabila and those who are "milking" the country through him
- Reuters: Congo slashes copper, cobalt goals as demand drops
KINSHASA, 16 December 2008 (Reuters) —Congo has slashed copper output targets for the next three months by 30 to 40 percent and halved projected 2009 cobalt production due to factory closures and waning demand, the deputy mines minister said.
Plummeting prices have hit Democratic Republic of Congo's copper and cobalt belt hard as financing has dried up, forcing companies to delay development or suspend operations in what had been one of the world's most promising new exploration areas.
"Compared with what we expected without the crisis, we are predicting a 30 to 40 percent maximum drop in copper production for the next three months," Deputy Mines Minister Victor Kasongo told Reuters in an interview late on Monday.
Following 2006 polls meant to draw a line under decades of kleptocratic dictatorship and armed conflict, investors spurred by high world market prices flocked to Congo 's vast and largely unexploited concessions.
However, 45 of 75 copper and cobalt treatment facilities have shut down in Congo 's southern Katanga Province mining heartland, which has been broadly spared the violence continuing in eastern Congo despite the official end of a 1998-2003 war.
Output forecasts for 2009, which had included major projects meant to come on-line during the year, have had to be revised.
Congo's mines ministry now expects copper exports of 365,000 tonnes, down from a pre-crash prediction of 410,000 tonnes, but still up from 2008's projected 289,169 tonnes due to expansions that have already come on-stream.
"It's still a lot, but it could be worse," Kasongo said. "It's all the small shops in Asia that have subsidiaries here that are closing. Those 30 operators that are still producing should be able to export more," he said.
Cobalt exports are due to fare even worse with forecast 2009 output more than halved to 32,000 tonnes from a previous 65,000 tonne forecast and from projected 2008 output of 42,449 tonnes.
"Cobalt is mainly used for electronics, and electronics is now a problem. We cannot predict. For now it's down considerably. The biggest producers are at a standstill," Kasongo said.
RESCUE EFFORTS
Benchmark world copper prices on the London Metal Exchange have fallen by around 65 percent since reaching a record high of almost $9,000 per tonne in July. Three-month copper was down 0.81 percent at $3,075 a tonne at 1118 GMT on Tuesday.
Cobalt cathode crashed to $12/lb last week from a March high of $52.50, and closed at $16.50/lb on Monday.
Firms like Katanga Mining, Anvil Mining and Central African Mining and Exploration Company have suspended some Congo activities as costs rise and prices fall.
In a move to limit the damage done by falling prices and slacking demand from Asian markets, Congo said last week it would reduce mineral export taxes and royalties.
The measures, intended to stimulate higher output from those companies still functioning, are renewable every three months.
Demand is expected to rebound eventually but experts predict a lengthy economic slowdown in Asia may well mean more closures.
"Demand will pick up, but the question is when," Federation of Congolese Businesses Vice-President Michel Losembe said.
"Those companies with cash and those that are bullish will keep producing at high levels. Those that did not secure financing before the crash and cannot move because they now have nothing to export will shut down," Losembe said.
Kasongo said Katanga provincial government predictions of 300,000 job losses were overblown, but said workers would be hit.
"We didn't have 300,000 employees in Katanga . But we have 45 out of 75 furnaces that have shut down. Most that shut down were very artisanal and not very well structured," he said.
"One furnace employs 80 to 100 people. But they depend on the diggers that bring the minerals to the furnace."
Some more:
- Katanga in distress : Speculation over the poor state of Katanga Mining's (KAT-T) finances is over.
http://www.northern%20miner.com/%20issues/ISArticle%20.asp?id=93588&issue=12152008&ref=rss - Daily News Monday, December 15, 2008The company announced in stark terms that it needs more funding on an "urgent basis" to sustain itself.The London-based company said it lacks the funds to continue operations beyond the short term and is asking shareholders for permission to drastically bolster the amount of shares it would have available to raise funds.Katanga wants to up its amount of authorized shares to 5 billion with a notional value of 10¢ per share, from its current position of 300 million with a notional value of 5¢ per share.The company currently has 206 million common shares issued and outstanding. By bolstering the size of its authorized shares it could conceivable raise funds by issuing large amounts of convertible debt.Shareholders will vote on the proposal on January 12 of next year in Toronto .Clear distress signals were sent by the company with regard to its finances back in September when it admitted it lacked the cash required to ramp up its key Kamoto copper and cobalt mine to self-sustaining levels.While it has implemented cost cutting measure aimed at capital expenditures and its workforce such cuts haven't been enough to compensate for the drastic fall in commodity prices and subsequent thinning of cash flows.The effect of lower prices was in sharp evidence just a few weeks ago when Katanga announced that it was temporarily halting cobalt production at a key cobalt mine and processing plant due to lower prices.To get through the present financial straits, the company says it is considering both equity and or a convertible debt financing.If it does go the convertible debt route, participating shareholders would be able to increase their equity stake without prior shareholder approval.Katanga will have a new chief financial officer Oversee the new financial arrangements. The company announced that Nicholas Brodie will immediately take over the post from Stephen Jones who resigned on December 9th.Brodie has served as Katanga 's finance director since 2006.In Toronto on Dec. 15 Katanga shares were off 15% or 6¢ to 32.5¢ on roughly 1.5 million shares traded. Its shares had closed at a high of $26.20 on July 13 of last year.
And a bit more
- DRC faces economic crisis
AFP: Kinshasa, 16 December 2008 (AFP)— Unlike the glaring battles that rage in the eastern Democratic Republic of Congo, the country's economic crisis is more camouflaged but potentially just as potent.
On Friday the Central Bank of Congo (BCC) said economic growth had fallen by 2.7% between July and October and lowered its annual growth forecast from 11% earlier this year to 5.9%.
DR Congo is home to 34% of the world's cobalt reserves - essential for mobile phones - and 10 % of the world's copper supplies. It is also rich in tin, gold, diamonds and uranian.
But since copper has lost 75% of its value since July, diamonds 40% , while cobalt has plummeted to a fifth of its price.
The collapse in commodity prices risks "making our economy more vulnerable than beforehand," President Joseph Kabila told parliament on Saturday.
Miners contracts
Added to this, there are fears over his government's plans to renegotiate miners' contracts allocated at the start of the 2000s..
Major mining companies operating in DR Congo have seen profits and their share prices collapse over the past year and drastically cut production.
Last week Australian company Anvil Mining said it was suspending copper production and shutting its Dikulushi mine in southeast Congo due to low world demand. South African diamond giant De Beers also plans to stop exploration in the country.
Workers, traders and merchants in the mining sector face a stark future.
In the largest mining region, Katanga in the southeast of the country, there are already "200 000 extra unemployed people and the figure will rise to 300 000 or 350 000 by the end of the year," said Katanga province mining minister Barthelemy Mumba Gama.
"The mines are the engine of development and all the other occupations orbit around it," he said, adding that Katanga is grinding to a halt with its shops, restaurants and the airport all empty.
A similar fate confronts the diamond rich Kasai-Occidental province in central Congo where "production has fallen to a very low level," according to the president of the provincial assembly Francois Kabala.
Increased begging
"The consequences are visible to the naked eye," he said, adding that in the provincial capital, Mbuji Mayi , begging has increased and residents were starting to sell belongings on the street.
The export collapse has seen the amount of foreign currency entering the country shrink and caused the Congolese franc to lose 20% of its value against the dollar.
In spite of this, President Kabila urged people not to be "discouraged" .
His government has unveiled a draft budget for 2009 of more than $5bn (€3.7m) - a 40% increase on this year's budget - based on a growth rate of 9.0%.
But the government, already bogged down in an expensive battle against rebel leader Laurent Nkunda's in the east, may find it hard to fulfil the ambitious budget, which the opposition attacked as "unrealistic" .
"In two months, the Congolese state has run out of money to pay its civil servants," said a diplomatic source who did not want to be named.
He added that President Kabila faces "a catastrophe" as the country's financial crisis threatens "to cause an already fractious social situation to explode".
More than 75% of the country's population lives on less than a dollar a day and DR Congo ranks 167th out of 177 on the UN Human Development Report - the world wealth list.
And a nail on the coffin? En français
- La MIBA a fermé ses portes
(Kimp.)
C’est depuis plus d’une semaine que les activités de prospection et de production des diamants se sont totalement arrêtées à la Minière de Bakwanga (Miba). Il n’y a que l’administration qui essaie de donner un semblant de vie à une société qui n’est ce qu’elle est que lorsque ça bourdonne de ses gisements à ciel ouvert au centre de triage. Cette fois, il ne s’agit pas d’un arrêt de travail consécutif à une grève du personnel ou à une panne technique mais plutôt aux difficultés de trésorerie qui accablent ce géant minier à la suite des « efforts de guerre » à répétition de 1996 à ce jour et surtout du « hold up » opéré par la Sengamines sur ses pièces de joaillerie entre 1999 et 2003.
Alors qu’elle traîne un lourd passif financier et qu’elle ne tenait le coup que grâce à des opérations de préfinancement de ses campagnes de production par voie bancaire, notamment la BCDC et Rawbank, la Miba se trouve sans le sou, ses banquiers lui refusent de nouvelles avances de fonds, à cause de la non liquidation des dettes pendantes. Compte tenu du non remboursement des prêts bancaires à échéance due, les milieux financiers se méfient désormais d’une débitrice aux caisses sonnant souvent creux.
Une crise multiforme La menace de banqueroute qui frappe aux portes de la Miba relève de plusieurs origines. Il y a d’abord et avant tout le problème de l’obsolence de l’outil de travail. Suite à une gestion peu orthodoxe des revenus de vente du diamant depuis des décennies et à l’absence d’une politique de planification de renouvellement et de modernisation de ses équipements techniques, cette société d’économie mixte fonctionne aujourd’hui avec des machines de prospection et d’extraction ayant largement dépassé la limite d’âge.
En conséquence, la quantité de diamants produits n’a fait que baisser au fil des ans. On cite, en second lieu, les ponctions politiques dans les caisses de la Miba, pour répondre aux besoins urgents des « guerres » qui déchirent le pays depuis octobre 1996, date de la naissance de la rébellion de l’AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo). Voici plus de 12 ans que le cycle infernal des conflits armés continue, faisant du diamant le principal « nerf » de la guerre.
D’aucuns épinglent le partenariat avec Sengamines, une nébuleuse regroupant l’Etat congolais, des particuliers congolais et expatriés, notamment des Zimbabwéens et des Asiatiques du Groupe Oryx Mining, comme l’une des arnaques ayant hypothéqué les gisements de joaillerie les plus juteux de la Miba situés à Senga-Senga, dans le territoire de Miabi, et consacré son arrêt de mort. Il y a aussi le désengagement financier des Belges de Sibeka et des Sud-Africains de De Beers, il y a quelques années, qui s’était traduit par l’effritement du capital social et l’accroissement de la crise de confiance entre la Miba et les banquiers à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
On parle, ces dernières semaines de l’effondrement généralisé des cours des matières premières sur le marché mondial. D’où, forcément, le diamant ne pouvait pas échapper au couperet de la récession.
On faisait état, il y a peu, du carat du diamant qui se commercialisait en-déça de 15 dollars américains, soit moins de la moitié de son prix traditionnel. Le chaos financier Comme recettes mensuelles, l’on avançait, au mois d’octobre, le chiffre d’environ 1,5 millions dollars US, ce qui représentait moins de l’enveloppe salariale mensuelle évaluée autour de deux millions US. Or, la Miba devait à la fois faire face aux frais de fonctionnement, de maintenance sinon de renouvellement de l’outil de travail, de paiement des salaires et « colis » alimentaires, de remboursement des crédits bancaires, etc. Le fardeau était devenu trop lourd à porter pour une société qui a longtemps géré un déficit financier qui est allé crescendo.
La pléthore du personnel, surtout administratif, occasionnée par des recrutements liés à des mobiles politiques, n’était pas pour atténuer les ennuis financiers du colosse minier aux pieds d’argile. Mwana Africa : la bouée de sauvetage La firme sud-africaine Mwana Africa, dont le « Chairman » se trouve être un Congolais d’une famille bourgeoise bien connue de la place de Kinshasa, s’est annoncée comme future partenaire de la Miba. Le montage financier nécessaire à la relance de la production s’articulerait autour d’une enveloppe de 110 millions de dollars américains.
Mais Mwana Africa a posé, entre autres préalables, la restructuration du Conseil d’Administration, dans le sens de la collégialité effective dans la prise des décisions de management.
En clair, la vielle pratique de la concentration des pouvoirs entre les mains du Président Administrateur Délégué devrait être abandonnée.. Il est exigé aussi la claire traçabilité du diamant congolais, de l’extraction à la commercialisation des shipments sur les marchés internationaux, notamment ceux d’Anvers et de Tel Aviv.
Dans la même logique, un dégraissage drastique du personnel est attendu, sur base de la refonte totale de l’organigramme de la société, de manière à respecter la légendaire pyramide entre cadres et agents.
Mais, en attendant l’apport financier salvateur de Mwana Africa, la Miba a besoin, dans l’immédiat, d’un matelas financier du gouvernement congolais pour lui permettre de survivre jusqu’à la mise en route de son partenariat avec la firme précitée. Sans une opération urgente de perfusion financière gouvernementale, pense-t-on, Mwana Africa risque d’intervenir sur le tard, au moment tout serait déjà consommé.
REFLEXES KABILISTES D'ALAN DOSS
CNDP-GOUVERNEMENT DE NOUVEAU A NAIROBI
Qu'est-il arrivé au Chief Olosegun Obasanjo? Il était parti à New York, selon le journal de Jaynet Kabila, même si les rumeurs faisaient déjà état d'un voyage Nigeria pour des raisons privées. (last minute update)
RDC: reprise des pourparlers
Mis en ligne le 18/12/2008 à 11:47
Les pourparlers directs entre les délégations du gouvernement congolais et de la rébellion de Laurent Nkunda ont repris jeudi à Nairobi sous l'égide des Nations Unies, après une interruption de six jours. "Ils viennent de reprendre les pourparlers directs, sous la médiation de Benjamin Mkapa", ex-président tanzanien, a précisé sous couvert d'anonymat un porte-parole de l'ONU. L'envoyé spécial de l'ONU pour la République démocratique du Congo (RDC), et médiateur dans la crise, l'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo, est "attendu demain (vendredi) à Nairobi". En se quittant la semaine dernière, les deux parties n'étaient pas parvenues à se mettre d'accord sur un règlement intérieur de futures négociations. (NLE)
© BELGANAIROBI 18/12 (BELGA)
Nairobi : les négociations CNDP-gouvernement reprennent ce jeudi
Kinshasa 17 Décembre 2008 à 18:44:13
C'est en principe ce mercredi 17 décembre que devait s'ouvrir le deuxième round des négociations entre le gouvernement congolais et le CNDP de Laurent Nkunda à Naïrobi au Kenya. Mais ces négociations ne reprendront que jeudi matin, rapporte radiookapi.net
L’envoyé spécial de radiookapi.net confirme l’arrivée mercredi soir à Nairobi, des deux délégations, pour la deuxième phase des pourparlers, sous la facilitation du médiateur de l’Onu Olusegun Obasanjo. La première phase de la semaine dernière avait buté sur l’objet des négociations. Le CNDP voulait la résolution d’une crise politique globale, tandis que le gouvernement et la facilitation parlaient de la résolution d’une crise sécuritaire et humanitaire dans le Nord Kivu. Les discussions de jeudi devront formaliser les cadres ces concertations. Chaque partie avait reçu à la fin de la première phase, le thème de ces discussions de fond.
Copyright Radio Okapi
Wednesday, 17 December 2008
POUR QUI L'ONU A-T-ELLE PUBLIE SON DERNIER RAPPORT D'EXPERTS?
Dans cette ère globale où la souveraineté des Etats s’est vue subrepticement supplantée par les toutes puissantes ONGs qui ne répondent à personne d’autre qu’elles-memes, l’ONU est conditionnée par une pluie d’ONGs. La première est toujours plus puissante que la suivante, parce que capable de mobiliser des fonds énormes de toute sortes de contribuables et corporations. La grande couverture de « sainteté » qui les voile toutes est celle de la fameuse ingérance humanitaire, expression qui endort tout le monde qui a choisi l’ignorance délibérée. La RDC est un champ propice au machiavélisme combiné de l’ONU, de l’UE, des ONGs et des corporations qui financent tout ce beau monde pour créer et maintenir une situation qui ne profite qu’à lui. Il suffit « d’acheter » le dernier dictateur du moment et le tour est joué. C’est de cette manière qu’on nous rabache que nous avons une démocratie légitime en RDC parce que, si vous vous souvenez bien, c’est ce conglomérat de nouveaux colonialistes qui a tiré les ficelles à Sun City, a imposé une transition calamiteuse, a fait fabriquer une constitution pour la RDC à Liège, a finalement conduit les élections qui ont porté, ou du moins confirmé Joseph Kabila au pouvoir.
Si on reculait un peu dans l’histoire récente des Grands Lacs, on verrait très bien que ce conglomérat de néocolonialistes a installé les génocidaires en RDC. A propos de génocidaires, le rapport du panel Jason Stearns (ICG vous vous souvenez ?) ne dit pratiquement rien à propos de l’accueil pacifique que de puissants pays européens accordent tranquillement aux chefs des génocidaires. C’est ridicule d’accuser sans preuve le Rwanda d’appuyer Nkunda, en sachant que l’ONU n’a jamais commissionné un panel d’experts pour enqueter sur ces européens qui gardent tranquillement les auteurs des massacres innommables en RDC et au Rwanda, ni sur les mercenaires français qui sillonent l'Est du pays !
L’évolution des choses me rapproche d’une possible réponse à ma question « who is watching the watcher ? », quoi que je pense que nous n'y sommes pas encore. Et pour cause! Jason Stearns n’est pas indépendant de l’ONU pour autant qu’il a travaillé avec cette organisation pendant au moins 2 ans en RDC. Il serait intéressant de savoir pourquoi il a abandonné la boite. Dinesh Mahtani est dit « expert financier britannique » sans autre précision, Mouctar Kokouma Diallo un « expert guinéeen en affaires douannières », Peter Danssaert, « un expert belge en trafic d’armes » et Sergio Finardi, « un expert italien en logistique militaire ». Tout le monde a tous les droits de douter de la crédibilité de ces personnages que l’on veut illustres, mais qui au fond sont des vautours comme leurs commanditaires !
Laisse-moi seulement hasarder une dernière remarque. Le rapport est probablement supposé etre le coup de massue à porter contre les seuls leaders qui, en cette étape du conflit, veulent exiger d’affronter une fois pour toutes les causes des problèmes politiques de la RDC. Les néocolonialistes se sont rendus compte que le CNDP a amorcé un style différent dans le sens de la libération du peuple. Ils ne sont pas habitués à etre pris à leur propre jeu. L’effort de tronquer la première rencontre entre Kinshasa et le CNDP a mis en jeu les grands moyens que nous voyons dans le rapport de l’ONU. Mais malheureusement pour les vautours ce rapport n’arretera pas la marche vers la libération. Kinshasa a vite fait d’oublier les accusation de HRW et pense que cette fois-ci ni le CNDP, ni le Rwanda ne se releveront pas des accusations du rapport. Faut-il rappeler qu’il s’agit là d’un autre rapport de pacotille qui ne sert qu’à maquiller, sans l’effacer, l’échec de la communauté internationale et du gouvernement congolais quant à l’analyse et à la solution de la crise congolaise ?
SOME UNPLEASANT TRUTH
Tuesday, 16 December 2008
RANDOM NEWS
Très intéressante analyse rapportée par l'Obsac sur une crise congolaise "plus discrète", mais bien plus préoccupante que la rebellion du CNDP. Lisez l'article en entier ci-bas.
Good news, but be ware, the hidden cost and/or agenda must be big: http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&l=0&c=0&a=21423&da=&hi=0&of=2&s=&m=2&k=0&r=all&sc=0&id_a=0&ar=0&br=qst
BRAECKMANN A DU MAL A PERCER LE PERSONNAGE
Monday, 15 December 2008
IF MONUC FAILS IN EASTERN DRC, PEACEKEEPING MISSIONS RISK LOOSING CREDIBILITY!
- "No easy answers in Congolese conflict": http://www.aei.org/events/filter.all,eventID.1852/summary.asp
No Easy Answers in Congolese Conflict
WASHINGTON, DECEMBER 11, 2008--
The chronic conflict in the east of the Democratic Republic of Congo (DRC) has intensified and exacerbated a humanitarian crisis of immense proportions. On December 3, AEI and the Center for American Progress's Enough Project convened a panel to discuss the conflict's new dynamics, as well as its longstanding features.
The conflict's intensification has resulted from shifting power relations between various armed groups operating in the region. The National Congress for the Liberation of the People (CNDP), guided by its charismatic rebel leader, Laurent Nkunda, has demonstrated its power over the Congolese army and other rebel groups in the region. Additionally, Nkunda has begun setting up local administrations to govern areas under control of his military that are often more popular than the Congolese government. According to Colin Thomas-Jensen, a policy advisor at the Enough Project, "when the chips are down, people feel safer behind CNDP lines." Nkunda's growing ability to control and govern territory from his base in Kivu is increasing pressure on the Congolese president, Joseph Kabila, to negotiate directly with him for a political settlement.
Nkunda's military demonstrated its superiority when it marched to the outskirts of North Kivu's regional capital, Goma, in late October. The United Nations (UN) peacekeeping mission in the DRC, MONUC, did not halt the CNDP's advance, and Nkunda eventually declared a unilateral ceasefire. "MONUC didn't really react to this," Thomas-Jensen commented. "It neither protects civilians effectively nor provides a credible deterrent to attacks by armed groups on civilians."
During the Rwandan genocide in 1994, Nkunda fought for the Tutsi army then led by current Rwandan president Paul Kagame. But, according to AEI resident fellow Mauro De Lorenzo, Nkunda is not a proxy for Kagame, and the conflict in the DRC is not a bilateral conflict between Kigali and Kinshasa. The true source of the fighting is a set of unresolved issues dating to the 1960s that includes electoral districts, property rights, and citizenship. These issues are less visible than disputes over natural resources and military campaigns, however, and thus receive less attention in the media. According to De Lorenzo, there will be no successful resolution of the conflict through bilateral talks between Rwanda and the DRC. Mediators should instead focus on less obvious aspects of the conflict, which will require more sustained and nuanced international engagement.
Additionally, the conflict will not be solved by injecting more democracy into the mix. The 2006 DRC elections are part of the problem. Premature elections forced the Congolese to organize along ethnic lines, which has fomented tension between groups and resulted in myriad militias. "We need to address the older structural issues," De Lorenzo said.
The conference participants agreed that the Congolese government is incapable of controlling its territory. This is exacerbated by the Congolese army, which has proven unaccountable and chaotic. "Steps need to be taken so that the Congolese army is not a part of the problem," Tony Gambino, former USAID mission director in the DRC, said. "This is not accomplished by short-term military training. It is only accomplished if the Congolese army is restricted to its barracks." MONUC should revise its relationship with the Congolese army if it wants to protect citizens, he added. If it fails in eastern Congo, peacekeeping as a UN strategy for mitigating conflicts risks losing all credibility.
The conference discussion revealed layers of complex problems that often leave Western observers perplexed and disheartened, but De Lorenzo concluded with an exhortation to avoid mystifying Congo's chronic crisis: "We don't have to assume that there is something about Congo that is intractable and impervious to reason."
--DAVID PEYTON
For video, audio, and event information, visit www.aei.org/event1852/.
For media inquiries, contact Veronique Rodman at 202.862.4870 or vrodman@aei.org.
EST-CE QU'ON MAINTIENT UNE REBELLION AVEC 25.000US$?
Soutien au CNDP : l’Onu accuse aussi Katebe Katoto, celui-ci dément
Kinshasa 15 Décembre 2008 à 11:24:27
Le rapport de l’Onu mettant en cause le Rwanda et d’autres personnalités congolaises pour leur soutien au mouvement de Laurent Nkunda et à d’autres groupes armés dans l’Est de la RDC, cite aussi l’homme d’affaires katangais Raphaël Katebe Katoto. Ce dernier apporterait, selon le rapport, un soutien financier au CNDP, notamment par des opérations de transfert d’argent, rapporte radiookapi.net
Katebe Katoto
Les experts de l’ Onu qui ont mené les enquêtes affirment détenir des preuves . « Katebe Katoto, sur lui on a trouvé des preuves documentaires de transfert d’argent qui vont vers le CNDP », a affirmé Jason Stearns qui fait également d’un autre soutien à la FRF à parti de Kampala par d’autres personnalités congolaises. Raphaël Katebe Katoto a pour sa part rejeté en bloc les accusations portées contre lui. « On ne m’a jamais contacté, on ne m’a jamais posé la question. On s’est basé sur les bruits qu’on a appris quelque part, mais je dois vous dire que je rejette en bloc tout ce que l’Onu a marqué dans son rapport me concernant. » L’homme d’affaires de poursuivre : « Depuis que j’ai quitté Goma, dans le cadre du RCD, parti politique, je n’ai plus de contacts, ni avec Goma ni avec qui que ce soit, que ce soit Nkunda Laurent ou que ce soit le Rwanda. Je connais Nkunda Laurent quand j’étais à Goma comme 1er vice-président du RCD. Nkunda faisait partie des officiers de l’armée du RCD. Mais dans le cadre du CNDP, pas de contacts ni avec le CND ni avec Laurent Nkunda. On parle du transfert de 25 000 USD. Est-ce que c’est avec 25 000 USD qu’on peut entretenir une rébellion ? » Se trouvant à Kinshasa dans le cadre des travaux préparatoires de la réunion du comité interministériel de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs prévue le 20 décembre prochain à Nairobi, au Kenya, l’ambassadeur Joseph Mutaboba, envoyé spécial du Rwanda, a qualifié le rapport de l’Onu de mensonger. D’après lui, le but de ce rapport serait de dévier les Etats membres de la région des initiatives de paix en cours. Même réaction du côté du CNDP qui a déclaré sans fondement le rapport des Nations Unies. Il faut souligner qu’au sujet d’éventuelles sanctions à l’endroit de tous les acteurs impliqués dans la guerre du Kivu, selon le rapport de l’Onu, le coordonnateur du groupe d’experts a indiqué qu’il appartient au Conseil de sécurité de juger sur leur application.
Copyright Radio Okapi
KEEPING A PAGER ON KAREL DE GUTCHT (II)
RANDOM NEWS
J'ai oublié de poster celui-ci: on étale au grand jour le confusionisme de l'ONU quand il s'agit de définir les droits de l'homme. Une organisation aussi corrompue finit par mélanger choux, chats chèvres et souris... Et ne manquez pas de remarquer qu'on touche pas à la Chine de peur de s'attirer les foudres du grand empire d'orient. Normal, car nous savons que ces gens ne s'en prennent qu'à ceux qui s'opposent aux dictateurs!
Le Super Allié de Joseph Kabila s'en va queter auprès des Chinois:
Une joint operation entre la RDC, le Soudan et l'Uganda contre le LRA dans la Garamba en RDC. Seulement on se demande pour quand, et est-ce la RDC va coopérer? Elle risque de temporiser encore par peur de devoir faire la meme choses contre les FDLR, ce qu'elle se resiste à faire depuis 1999!
A PROPOS DU DISCOURS DE KABILA AU PARLEMENT, L'APOSTROPHEUR DU POTENTIEL EST PESSIMISTE!
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=74967&id_edition=4514
Sunday, 14 December 2008
REACTION DU CNDP AU RAPPORT des "VAUTOURS"
COMMUNIQUE DE PRESSE
La Direction Politique du Mouvement communique ce qui suit à l’intention de l’opinion tant nationale qu’internationale :
1. La presse a fait état, ces dernières 48 heures, d’un rapport qu’aurait commis un groupe d’experts mandatés par l’ONU pour enquêter à l’Est de la RDC et qui incrimine, entre autres, le CNDP. Les Autorités supérieures du CNDP ont appris avec le plus grand étonnement, mais aussi avec la plus grande indignation les affabulations que contiendrait ce rapport, notamment quand il fait état de la collusion du CNDP avec le Gouvernement du Rwanda, mais aussi de son implication dans l’exploitation illégale des ressources minières de la RDC.
2. Le CNDP réaffirme publiquement qu’il ne doit sa naissance et ses capacités opérationnelles actuelles qu’à lui-même, à ses militants, à ses sympathisants et, très paradoxalement, à Joseph KABILA en personne. Le Commandant Suprême des FARDC est, en effet, notre plus grand pourvoyeur d’armes et de munitions depuis le processus avorté du « MIXAGE », début 2007, à ce jour. Sa gouvernance calamiteuse nous fournit les raisons essentielles de la légitimité de notre lutte.
3. Quant au Rwanda, le CNDP reste très reconnaissant à ses Autorités qui hébergent sur leur sol la quasi-totalité de nos compatriotes tutsi congolais, qu’ils soient réfugiés dans les camps gérés par le HCR ou tout simplement en exil au pays des milles collines, dans l’attente de retrouver leur Nord-Kivu natal. Alors, si régulièrement des jeunes gens rentrent chez eux au Congo, attirés par le désir irrépressible d’être en situation de faire revenir un jour leurs parents au bercail, il serait absurde d’en attribuer l’initiative au Gouvernement du Rwanda qui, de toute manière, n’a pas les moyens d’empêcher ce mouvement, sauf à faire de son pays une cage dont personne ne s’échappe. Michel JOBERT –paix à son âme- Ministre français des Affaires Etrangères sous POMPIDOU, rétorquait un jour à des journalistes qui s’étonnaient de la « compréhension » de la France à l’égard des palestiniens qui voulaient à tout prix rentrer en Palestine : « Tenter de remettre les pieds chez soi, est-ce forcément une agression » ? En l’occurrence, la réponse est dans la question.
4. Quant à l’exploitation illégale des ressources minières, le CNDP observe que seules deux mines se trouvent dans le territoire sous son contrôle : celle de BIBATAMA dont le groupe d’experts lui attribue l’exploitation, mais qui est, en fait, concédée à un notable Tutsi. Celui-ci l’exploite sur base des titres accordés par le Gouvernement de Kinshasa, mais en plus il s’agit d’un Sénateur totalement acquis au Président KABILA et sans aucune attache avec le CNDP. L’autre unité industrielle, la SOMIKIVU qui produit du pyrochlore appartient à un groupe allemand. A l’arrêt depuis 1996, elle n’a redémarré brièvement que pendant quelques mois en 2004 et, depuis, elle ne fonctionne plus.
5. En conséquence, le CNDP rejette catégoriquement, en ce qui le concerne, le rapport des experts onusiens qui relève plus du colportage que de l’investigation professionnelle. Il a des motivations purement politiques qui, d’une part, tiennent à impliquer le Rwanda pour déforcer ses prétentions légitimes à voir neutralisés définitivement les génocidaires FDLR et d’autre part à occulter la déroute du leadership de Joseph KABILA que le CNDP s’est donné pour tâche tout aussi légitime d’évincer.
DEUX ANS DE DEMOCRATURE
Le rythme auquel les cartes sont brouillées a atteint une intensité particulière à partir du moment où les « vautours », malgré la force de leur capacité de convaincre l’ONU, se sont rendus comme que, même si le Conseil de sécurité a autorisé l’augmentation des troupes pour la MONUC, il serait pratiquement impossible d’en trouver. D’où l’idée toute française de troupes européennes de relai ou d’intervention temporaire. Ne pouvant pas décider isolément de cet envoi, le lobby de la Françafrique a pesé lourd dans la demande que Ban Ki Moon a adressée à la Belgique à cet effet. Je crois avoir dit ici que la nouvelle rencontre de Nairobi n’était organisée que comme mécanisme permettant de temporiser, histoire de permettre à la lilliputienne Belgique de convaincre la géante UE de mener une guerre régionale dans les Grands Lacs Africains. De Gutcht ne jure plus que par une solution militaire, quoi qu’hypocritement il affirme que c’est pour des raisons humanitaires, une responsabilité morale de l’Europe et bla, bla, bla. Olosegun Obasanjo et Benjamin Mkapa ont agi dans cette logique quand ils ont accepté d’initier des pourparlers entre le CNDP et une délégation du gouvernement congolais sans mandat formel. Se disant disposés à tout faire pour permettre un franc dialogue vers la paix, ils ont cependant vite fait de se déclarer incompétents de traiter les questions de fond à l’origine de la crise congolaise telles que les exposait la délégation du CNDP.
Les fameux partisans du status quo, serviteurs d’intérêts extérieurs (…) ne permettant pas au peuple d’évaluer le degré de décomposition de l’État, ont tous tiqué quand ils ont vu que le CNDP n’est pas un mouvement médiocre qui se contenterait de revendications sans effets pour l’ensemble du peuple congolais. C’est pour cela qu’ils ont chronométré la sortie de plusieurs de leurs cartes supposées faire taire le Mouvement, ou tout au moins le contraindre à faire des concessions à leur goût. La première de ces cartes gagnantes était vouée à l’échec : il s’agit des tentatives infructueuses de Karel de Gutcht. Le vieux renard Louis Michel a décidé d’entrer en scène, fort du renfort médiatique que l’ONU pouvait lui fournir, à savoir le rapport d’un panel d’enquêteurs indépendants, organisé sous l'égide du Conseil de Sécurité de l’ONU, donc un rapport relatif au soutien fourni aux différents protagonistes de la crise au Kivu. Quand on sait que le panel était présidé par Jason Stearns, on comprend très bien la partialité du rapport, qui n’étonne d’ailleurs pas ceux qu’il a incriminés. Le mélange du discours guerrier (les troupes) sous couvert d’action humanitaire, les menaces contre les mêmes acteurs capables de trouver de solutions parce qu’intéressés au premier chef, et les propos aventuriers de Louis Michel, sans oublier le refus d’Obasanjo d’affronter les questions de fond de la politique congolaise qui soutendent la crise, mettent à nu le vrai visage de la nébuleuse communauté internationale, qui semble être la moins intéressée par la paix. La dite communauté internationale découvre son visage chaque fois davantage, mais on peut en résumer les dernières révélations à la lumière de l’évolution actuelle de manière suivante :
1) La communauté internationale insiste toujours sur des stratégies dont l’échec est plus que patent, surtout prouvé par son appui au maintient d’un conflit armé. Ces stratégies ayant échoué semblent arranger une partie au conflit, à savoir le gouvernement de Joseph Kabila et ses alliés les génocidaires installés en RDC par la France et l’ONU depuis 1994. D’où l’attachement presque maladive au programme Amani cher à Joseph Kabila et que l’on cherchait à ressusciter à Nairobi cette semaine, n’eût été la clarté des vues du CNDP. Dans ce contexte, il est important de rappeler que la conférence de Goma sur laquelle on a greffé le programme Amani était, en soi, un moyen pour Kinshasa de noyer l’acte de Nairobi de Novembre 2007 qui l’obligeait à affronter une des principales raisons de la crise. En soutenant Kinshasa dans ce sens, la communauté internationale montre qu’elle soutient son option guerrière d’autant plus que le gouvernement a violé les différents cessez-le-feu sans que la communauté internationale lui reproche quoi que ce soit. Ceci tout en sachant que, comme certains diplomates osaient le reconnaître en privé, que la conférence de Goma et le programme Amani n’étaient qu’un jeu de dupes.
2) Le plan de désengagement présenté par Alan Doss à la mi-septembre incluait un cessez-le-feu violé par les offensives de la coalition FARDC-FDLR contre le CNDP, sans que cela n’ait suscité aucune observation de la part de la MONUC. Ce qui a permis aux FDLR, MAI MAI, PARECO et autres milices progouvernementaux d’augmenter l’ampleur de leur contrôle. Les FDLR sont allées jusqu’à revendiquer leur mainmise sur la cité de Masisi, tenez-vous bien auprès de l’ONU. La collaboration entre les FARDC et les génocidaires n’a jamais entraîné une condamnation décisivement claire de la part de la communauté internationale. D’où la terrible hypocrisie du rapport du panel de Jason Stearns qui se veut plutôt vengeur contre précisément le CNDP et le Rwanda, par le fait que ce sont les seuls acteurs publics qui osent défier l’establishment international qui impose à la RDC la présence destructrice des génocidaires. Le tollé que suscite ce rapport n’a pas plus d’air dans ses voiles que n'en avait celui que les ONGs ont soulevé la semaine précédente à propos des déplacés. On recourt aux prétextes et aux faux arguments pour décider un cours erroné vers la paix. Il faut être effronté pour parler d’officiers rwandais au sein du CNDP sans mentionner que depuis longtemps, les officiers FDLR dirigent l’armée congolaise, en l’occurrence le second en commande de la 8ème Région militaire tel que le soulignait la lettre du CNDP citée en début de cet article.
3) Nous pouvons donc dire que tout a été préparé pour créer une situation encore plus inextricable en RDC en focalisant toutes les énergies d’une diplomatie nocive au Kivu. La sortie de Louis Michel qui a régalé les media en affirmant avoir reçu de Kagame l’autorisation d’aller dire à Nkunda de faire des concessions (à Louis Michel), les soi-disantes révélations du panel de Jason Stearns au moment où Obasanjo était incapable d’exiger de Kabila un mandat formel de la délégation du gouvernement au négociations avec le CNDP, pendant que Karel de Gutcht échouait dans sa démarche militariste, peuvent être considérés comme des ingrédients destinés à assener un coup mortel à l’inébranlable CNDP. Ce qui reste à voir. En effet il est aisé de faire et défaire un scoop politique dans les média, mais il n'est pas aisé de défaire une cause pour laquelle des hommes et des femmes intègres sont prêts à perdre leur vie.
Nous saurons dans un avenir très proche où menait tout le tintamarre de la diplomatie marchande en fin de semaine dernière. En attendant, nous pouvons seulement affirmer que les 500 millions d’euros payés par les européens pour faire élire Joseph Kabila à la présidence de la République constituent le prix auquel la liberté du peuple congolais a été vendue par le leadership congolais aux vieux renards tels que Louis Michel et tout ce que celui-ci représente. Et il faut dire que c’est un vil prix que le peuple ne mérite pas. Laurent Nkunda et le CNDP le savent et c’est pour cela qu’ils luttent pour recouvrer cette liberté. On leur reproche de vouloir claquer la porte de toutes les négociations. C’est qu’à chaque fois, ils se retrouvent devant des rapaces qui veulent garder le peuple congolais prisonnier de toutes sortes de prédateurs et génocidaires. Cela fait deux ans que ce prix a installé Kabila à la tête d’une démocratie selon Louis Michel, mais c’est plutôt à la tête d’une démocrature !
Saturday, 13 December 2008
RANDOM NEWS
Un certain MANU TCHALA analyse l'impasse Nairobien. Lucide. Check it out:
Les stratégies dispersées des NOKO atteignent un degré presque risible:
Et le renard Louis Michel pense qu'il a convaincu Kigali de prendre ses distances avec le CNDP, si distances il y avait vraiment. Depuis quand Louis Michel a-t-il acquis de l'influence sur les Afandes?
Regardez le nez de Louis Michel et son menteau en double plis et puis lisez ses affirmations auxquelles il veut donner l'éclat spéctaculaire digne du premier Eureka prononcé par un ancien mathématicien. Il veut insister sur un lien entre le Rwanda et la rebellion kivutienne. Bien sur et lui et la presse passent effrontément sous silence le fait que le rapport de l'ONU qu'ils invoquent établit également le lien entre la RDC et les génocidaires interahamwe. Et il a le toupet de dire que c'est difficile de savoir qui fait quoi dans ce problème. Nous savons très bien ce qu'il fait lui: protéger 500 millions d'euros que les européens ont payé pour faire passer une constitution bidon (faite à Liège comme par hasard) et asseoir Kabila à Kinshasa, gage de la protection du monopole minier entre George Forrest et les Chinois!
Eh voilà la nouvelle autorité indiscutable, auteur du fameux rapport de l'ONU tant cité ces derniers jours. Mais il souligne bien le lien entre la RDC et les FDLR. Jason Stearns, puisqu'il s'agit bien de lui, est la nouvelle autorité dont je parle. Connection entre "vautours": à un temps employé par l'ONU, puis une "intense" expertise chez ICG etc... Search away, you'll find out.
A demain la suite du deuxième anniversaire de l'élection de Joseph Kabila où il sera question de suivre l'évolution jusqu'au dramatique "turning point" qu'une diplomatie marchande et une politique mesquine sont en train d'imprimer, en vain je dois dire, au destin du peuple congolais. Nice week end to all visitors of this blog and thanks for reading it!
Friday, 12 December 2008
KEEPING A PAGER ON KAREL DE GUTCHT
Les "vautours" jouent des coudes pour appuyer la diplomatie aventurière de l'UE dans la crise de la RDC. Ils veulent s'assurer qu'ils auront encore du boulot l'année prochaine au Kivu. Ils vont tout faire pour que le conflit continue. Vous pouvez voir leurs manigances judicieusement montées et soignuesement filtrées vers les média avec un timing parfait. Et tous contre leur bête noire, le CNDP!
Voilà ce que j'appelle les stratégies dispersées des NOKO. A la fin, eux-mêmes ne s'y retrouveront plus. Ayez la patience de lire les commentaires des lecteurs du soir.
PROBLEMES D"ORDRE NATIONAL!
Thursday, 11 December 2008
VOUS AVEZ DIT LES BONS OFFICES DE TONTON MICHEL?
- Voici comment le CNDP interprète le faux pas médiatique du médiateur Obasanjo: http://www.cndp-congo.org/index-fr.php?subaction=showfull&id=1229005237&archive=&start_from=&ucat=6
SWIFT PAGING IN NAIROBI (IV)
- Obasanjo Parle d'un blocage des pourparlers à Nairobi. Ici les raisons du blocage. Position conséquente de la rebellion puisqu'elle traite avec une délégation mandatée seulement verbalement. J'ai dit dans quelque posting précédent que nous savons tous où Kinshasa voulait en venir en ne mandatant pas en bonne et due forme sa propre délégation. Croyait-on flouer la rebellion encore une fois?
Dialogue intercongolais: pourparlers "bloqués"
AFP
Mis en ligne le 10/12/2008
Les pourparlers entre le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et la rébellion de Laurent Nkunda étaient "bloqués" mercredi à Nairobi, a déclaré à la presse le médiateur dans la crise et ex-président nigérian Olusegun Obasanjo.
"Le succès (des pourparlers) a été bloqué par deux difficultés", a déclaré M. Obajanso, en faisant état d'une part de la volonté de la rébellion de discuter de la situation globale de la RDC et non pas simplement du conflit au Nord-Kivu, et d'autre part de l'absence de pouvoir de décision de la délégation rebelle aux pourparlers.
Les discussions de Nairobi, première rencontre directe entre le CNDP (Conseil national pour la défense du peuple, rébellion) et Kinshasa, sont jugées cruciales pour trouver une issue au conflit dans l'est de la RDC.
La province du Nord-Kivu est confrontée depuis fin août à une reprise des affrontements entre d'un côté la rébellion et de l'autre l'armée alliée à d'autres groupes armés.
La rébellion du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda campe depuis fin octobre aux portes de Goma, capitale du Nord-Kivu. Ces combats ont jeté sur les routes plus de 250.000 personnes survivant dans des conditions catastrophiques
- Que faire quand les médiateurs prennent partie en jettant leur neutralité aux orties? Décidément tous acteurs qui interviennent dans la crise veulent simplement venir à bout de la patience du CNDP. Ils espèrent ainsi vaincre le mouvement à coup d'exaspération! Cependant, je l'ai dit souvent ici, c'est difficile de venir à bout de la tenacité de ceux qui croient fermement en la cause qu'ils défendent. Le CNDP est venu à Nairobi en sachant très bien que l'agenda de Kinshasa, à peine caché, plutot avoué (par Lambert Mende), était de chercher à ressusciter le mort-né programme Amani. Si les médiateurs prennent partie de manière directe ou indirecte pour ce mort-né, il est impossible d'espérer avancer. http://www.lesoir.be/actualite/monde/congo-pourparlers-bloques-2008-12-10-672592.shtml
- Obasanjo rectifie: les négociations à Nairobi ne sont pas bloquées. Elles prennent juste un peu de retard. S'il envoie une équipe pour consulter Laurent Nkunda, peut-on espérer qu'il en envoie une pour solliciter de Kabila un mandat formel? Et pourquoi Obasanjo se plaint du fait que le CNDP veuille toucher des questions de fond à échelle nationale? Il devrait dispatcher une autre équipe à Ban Ki Moon pour solliciter l'élargissement du mandat de la médiation au lieu de commencer à prendre partie, et mettre en cause sa neutralité. http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE4BA01G.html
La délégation du CNDP à Nairobi trouve injuste la plainte d'Obasanjo relative à la détermination de ce mouvement de traiter la crise globalement. Le mouvement affirme vouloir parer à toute tentative de balkanisation qui se cache derrière la restriction de la crise au Nord-Kivu, puisqu'il s'agit bel et bien d'un problème de leadership touchant à tous les niveaux de la gestion de la chose publique!
- KINSHASA (AFP) - 10/12/2008RDCongo: les rebelles accusent le médiateur de partialité et claquent la porteLa rébellion de Laurent Nkunda a annoncé mercredi vouloir quitter les discussions avec le gouvernement congolais, trois jours après l'esquisse d'un dialogue visant à sortir du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC)."Nous ne pouvons pas continuer à siéger avec une médiation qui a pris parti", a déclaré le porte-parole du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Bertrand Bisimwa depuis Nairobi."Nous préférons rentrer pour nous occuper des souffrances de notre peuple", a-t-il ajouté dans un entretien téléphonique avec l'AFP à Kinshasa. "Nous sommes en train de saisir notre direction politique pour qu'elle avalise notre décision de rentrer."Un peu plus tôt, le médiateur de l'ONU, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, avait évoqué un "blocage" des négociations dû à "deux difficultés" dans les rangs de la rébellion."Premièrement, le CNDP continue de demander des discussions sur ce qu'il estime être les défis auxquels le pays dans son ensemble est confronté" et pas seulement sur le conflit dans la province déchirée du Nord-Kivu (est), avait-il expliqué."Sans juger bien évidemment du bien-fondé de cette demande, cela va au-delà du mandat qui nous a été confié", avait-il ajouté.Deuxièmement, "le pouvoir qui a été donné à la délégation du CNDP par sa direction a limité drastiquement sa capacité à prendre des décisions", avait poursuivi le médiateur de l'ONU."Ils ont un mandat pour être ici, mais ils n'ont pas le pouvoir de prendre des décisions", avait-il regretté, ajoutant que la rébellion n'était pas très "claire" dans ses revendications et devait clarifier "ses objectifs".M. Obasanjo avait précisé avoir demandé à une délégation de sa médiation de se rendre jeudi à Goma (est de la RDC en proie à des affrontements) pour rencontrer Laurent Nkunda et discuter avec lui de ces difficultés."Nous sommes très choqués par les déclarations de M. Obasanjo (...) Nous nous sentons blessés, trahis par la médiation", a réagi M. Bisimwa, en défendant les revendications nationales du CNDP."Nous ne pouvons pas prendre la responsabilité de ne traiter que la question de l'Est, parce que nous ne voulons pas entrer dans une logique de balkanisation du territoire", a-t-il argué, assurant que la crise avait "une dimension nationale".De plus, "nous sommes la seule délégation à avoir présenté un mandat dûment signé par l'autorité compétente", a assuré le porte-parole.Pour lui, les déclarations "injustes" de l'ancien président nigérian sont "une manière de dire au CNDP de partir."La province du Nord-Kivu fait face depuis fin août à une reprise des affrontements entre d'un côté le CNDP et de l'autre l'armée et divers groupes armés.La rébellion du général déchu tutsi congolais Laurent Nkunda a infligé d'humiliantes défaites à l'armée régulière et campe depuis fin octobre aux portes de Goma, la capitale du Nord-Kivu.Ces combats ont jeté sur les routes plus de 250.000 personnes, survivant dans des conditions catastrophiques.Le CNDP a décrété unilatéralement un cessez-le-feu fin octobre, qui a permis le maintien d'un calme très précaire.Lundi, pour la première fois, des émissaires de la rébellion et du gouvernement congolais s'étaient réunis à Nairobi sous l'égide de l'envoyé spécial de l'ONU pour tenter de trouver une issue négociée à la crise.Ils n'avaient toutefois pas entamé les discussions de fond, se consacrant uniquement à définir le cadre de leur éventuel dialogue.Mardi soir, M. Obasanjo, avait fait état de progrès et affirmé que la phase de pourparlers sur le fond de la crise serait ouverte "avant Noël".
- On dirait que l'ONU prépare la voie pour de vraies négociations une fois que cette organisation, l'UA et l'ICGLR commencent à comprendre l'enjeu de la crise. Donc Nairobi que Kinshasa voulait amorcer comme un traquenard pour le CNDP pourrait se reveler salutaire! Watch out for the unfolding of this tortuous road towards peace! http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29256&Cr=democratic&Cr1
RANDOM NEWS
- La Belgique a des centaines de soldats à envoyer en RDC: http://www.lalibre.be/actu/monde/article/466694/la-belgique-se-dit-prete-a-envoyer-des-soldats.html
- La MONUC assure que l'amalgame des milices qui vivent à couteaux tirés ne menace en rien la population! Etonnant qu'avec une description pareille les warmongers de l'ONU inculpe toujours le CNDP comme menace contre la population!!
North Kivu: Security situation remains fragile
MONUC
10 dec. 08 - 20.12h
The security situation has improved in Masisi territory, but remains fragile in Kiwanja-Ishasa, despite the retreat of the “Congrès National pour la Défense du Peuple” (CNDP) troops from Kiwanja-Ishasa, according to the MONUC military spokesperson Lieutenant Colonel Jean Paul Dietrich, at the weekly MONUC press conference of 10 December 2008.
Lt. Col. Dietrich outlined the clashes among the armed groups in the region, including the CNDP, the “Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda” (FDLR/RUD), the “Forces Combattantes Abacunguzi” (FOCA), and the different Mai Mai militia groups.
The FDLR and the Mai Mai groups have profited from the departure of the CNDP on 1 December last, where they rapidly installed themselves in the deserted zones, and they now control the roads around Kinyandoni, 12 km north of Kiwanja-Ishasa and 30 km north of Goma.
In the last week, the security situation in Masisi territory has improved considerably. After the CNDP attack on Masisi centre on 29-30 November last, the CNDP retreated temporarily to positions close to Burabu, 8km south of Masisi.
Burabu is actually under the control of the 21st integrated brigade of the FARDC. The CNDP are stationed in the region of Chugi, approximately 30km south of Masisi centre.
The “Patriotes Résistants Congolais” (PARECO), who temporarily occupied positions around Masisi, and who patrolled the town last week, have retreated to Masisi centre.
This zone is entirely under the control of MONUC forces, despite the risk of clashes between the CNDP and other armed groups and the reduction of government troops in Masisi, after the clashes between two PARECO factions, Hutu-Magabu and Nande-Lafontaine at Kahiro, 8km north of Kitchanga.
“These clashes are not a menace to displaced people in the region, but they could be a pretext for other armed groups to reprise their military activities in the region,” concluded the MONUC military spokesperson
- Il y a d'autres observateurs qui craiganaient que le mandat oral de Joseph Kabila à son ministre de la coopération ne fut un mauvais point de départ: http://www.lepharerdc.com/www/index_view.php?storyID=7146&rubriqueID=9
- Et les avocats de Jean Pierre Bemba s'impatientent. Compréhensible si l'on sait la teneur politique des manoeuvres jusqu'ici démontrées par le Procureur de la CPI: http://www.lepharerdc.com/www/index_view.php?storyID=7152&rubriqueID=9
- Le Ministre Congolais des Affaires étrangères a reconnu hier mercredi 10 décembre que les massacres de Kiwanja ont été commis par les FDLR. Quel courage, Mr Alexis Ntambwe Mwamba! http://www.newtimes.co.rw/index.php?issue=13741&article=11614
- Le Katanga se porte à merveille, METOREX tient à compléter son projet dans les mines de Ruashi, malgré la crise! Ces sacrés sud-africains veulent avoir leur part, comme quoi les chinois ne doivent pas supplanter tout le monde. http://allafrica.com/stories/200812090333.html
Wednesday, 10 December 2008
UN POINT DE VUE ROCAMBOLESQUE
MELANGE DE DEPLACES< ANCIENS ET NOUVEAUX, LES VAUTOURS SE PERDRAIENT-ILS DANS LES CALCULS?
AFP
Mis en ligne le 10/12/2008
Au total, le bureau de coordination des affaires humanitaire des Nations unies (Ocha) recense 1,35 million de déplacés en RDC, dont 850.000 au Nord-Kivu (est).
Chaque combat dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) jette des milliers de personnes sur les routes venant grossir des statistiques globales approximatives, que les ONG se sentent malgré tout obligées de livrer pour alerter l'opinion mondiale. Au total, le bureau de coordination des affaires humanitaire des Nations unies (Ocha) recense 1,35 million de déplacés en RDC, dont 850.000 au Nord-Kivu (est).
Un bilan vertigineux abondamment repris par les médias et la communauté humanitaire, qui questionne pourtant son degré d'exactitude. "Les processus d'enregistrement des populations sont très lents, on n'a que des approximations", assure le porte-parole d'Ocha à Kinshasa, Christophe Illemassene. "Mais on est obligé de les fournir: il est difficile de parler d'une crise sans chiffre." Dans la plupart des situations d'urgence, il est compliqué de dénombrer les déplacés, mais l'est de la RDC présente plusieurs particularités qui en font un vrai casse-tête.
D'abord parce que "les populations sont extrêmement mouvantes" et reprennent la route au premier signe de danger, explique Philippe Havet, coordinateur pour Médecins Sans Frontières (MSF) Belgique à Goma. "Souvent, on doit compter trois fois les mêmes familles." La RDC se distingue également par une forte solidarité entre civils et un recours très fréquent aux familles d'accueil. L'été dernier, 70% des déplacés du Nord-Kivu étaient hébergés de cette manière, selon Ocha. En outre, la région est en guerre quasiment depuis 1994 et les vagues de déplacés s'ajoutent les unes aux autres mais concernent souvent les mêmes personnes.
Malgré ces difficultés, les acteurs estiment que 250.000 personnes ont fui la reprise des combats, fin août, au Nord-Kivu, entre l'armée régulière et les rebelles de Laurent Nkunda. "Le problème, c'est qu'on est en train de mélanger les anciens et les nouveaux déplacés", alors qu'il n'ont pas les mêmes besoins, regrette Philippe Havet. Certains "vieux" déplacés ont refait leur vie. Mais d'autres ont dû plier bagages pour la énième fois au cours des dernières semaines et sont extrêmement fragiles, note-t-il. Certains se retrouvent aujourd'hui dans le camp de Kibati, illustration frappante de ce problème de recensement.
Selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), 65.000 personnes sont enregistrées dans ce camp situé sur la ligne de front près de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Mais, alors que le camp doit être éloigné des combats, seuls 32.000 résidents se sont inscrits pour le transfert. L'écart s'explique en partie par les réticences de certains à reprendre la route pour s'éloigner encore plus de leur domicile. Mais il y a probablement aussi une surévaluation des déplacés. D'autant que le dernier recensement a eu lieu en septembre, reconnaît le HCR.
"En RDC, comme ailleurs, il y a un phénomène de surenchère", estime Rony Brauman, ex-président de MSF et professeur à l'école des Sciences politiques à Paris. "Comme s'il fallait aligner des zéros pour attirer l'attention." Pour lui, cette "spirale ascendante des chiffres" s'explique par la pression des médias et des bailleurs de fonds qui réclament des données "objectives". "Les ONG finissent par se persuader, non sans raison, que, sans chiffre, elles ne sont pas crédibles, pas audibles", ajoute-t-il. "Ce n'est pas de la tromperie, mais plutôt une sorte d'élan pour la bonne cause."
Evidemment, reconnaît-il, les organisations ont besoin d'estimations pour agir, mais il faut se rappeler qu'il s'agit d'approximations "et il ne faut pas leur accorder une valeur représentative de l'ensemble du problème." D'autant, qu'à force d'égrener les chiffres, met en garde Christophe Illemassene, on risque d'oublier "la vraie question: celle des souffrances des civils."