Thursday, 30 October 2008
LE CNDP AUX PORTES DE GOMA: ALAN DOSS TEMPORISE
Wednesday, 29 October 2008
SPECIAL BRAECKMAN: ELLE FAIT LE POINT!
http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2008/10/29/les-raisons-de-la-solitude-de-kinshasa/
http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2008/10/29/la-monuc-entre-deux-feux/
La Belgique va-t-elle sauver la maison qui brûle quand elle a ses propres crises internes aigues?
http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2008/10/29/congo-les-angoisses-darmand-de-decker/
Et elle se rejouit du retour de Charles Mwando Nsimba aux affaires car cela devrait rassurer les belges, dit-elles. Mais ça ne rassure en rien les tutsis congolais, surtout si les belges vont appuyer la politique divisioniste et xénophobe de ce type!
ÉVOLUTION DES CHOSES
Tuesday, 28 October 2008
APRÈS AVOIR ÉCHOUÉ L'ONU PRÉPARE DES ÉVACUATIONS À l'EST!!!!
Si BA KI MOON pouvait parler de la pression sur Kinshasa pour négocier avec les rebels au lieu de baver sur les déplacés que l'option guerrière de la dictature kabiliste continue à augmenter en nombre!http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/dbf081027.doc.htm
Pendant ce temps, à Kinshasa on pense à la territoriale bidon qui ne fera que remplir les poches des bonzes dans les partis politiques: http://www.lerevelateur.net/suite.php?newsid=2670
LA MONUC CONTINUE À SEMER LA CONFUSION
Le porte-parole du CNDP justifie la reprise du camp de Rumangabo par le fait que la Monuc, Mission des Nations unies au Congo, n'a pas empêché les FARDC d'attaquer leurs positions. Pour Bertrand Bisimwa, la Monuc est incapable de maîtriser les velléités des FARDC. La Monuc, quant à elle, estime qu'elle a toujours veillé au respect de la ligne de désengagement au front entre les belligérants. Entre temps, le nombre des déplacés atteint les 2 millions de personnes.-->
Déplacés à Ngungu
Bertrand Bisimwa explique : « Ce qui conduit à l’escalade militaire constaté ces derniers jours, c’est seulement l’incapacité de la Monuc de maîtriser les velléités bellicistes de l’armée gouvernementale. Vous savez que cette armée a occupé plusieurs de nos positions à Muweso, elle a tiré sur nos positions à Tamugenga et Bushanga. »Pour Bertrand Bisimwa, le CNDP est entrain de se défendre contre une coalition FARDC-FDLR-Monuc. « Le programme Amani peut continuer, mais nous, nous disons que s’il faut que la paix revienne, nous devons nous asseoir avec le gouvernement pour discuter des modalités de la paix. »Alan Doss parle d’incompréhension qu’il faudrait aplanirLe chef de la Monuc estime que la mission onusienne en RDC a toujours veillé au respect de la ligne de désengagement au front entre les belligérants. Alan Doss affirme que, de part et d'autre, il y a un peu d'incompréhension qu'il faudrait coûte que coûte aplanir pour arriver au résultat attendu, c'est-à-dire à la paix : « Nous nous sommes entretenus à plusieurs reprises avec les FARDC pour insister qu’elles se redéploient dans les lignes de désengagement tel que préconisé par le plan de désengagement adopté par le gouvernement congolais. Et donc, chaque fois que nous étions informés d’une telle situation, nous sommes intervenus auprès du gouvernement. Et, à plusieurs reprises, malgré les réticences, il y a eu un redéploiement. Le CNDP doit aussi respecter la même ligne. Dans plusieurs cas, je pense qu’ils l’ont fit. Cette fois-ci, j’espère qu’on respectera ces lignes de désengagement, pour nous permettre ensuite de créer des zones de séparation. Avec ces zones de séparation, on peut réduire les tensions, éviter des conflits inutiles, avec des morts et des blessés, et stabiliser les populations déplacées, parce que c’est eux qui en souffrent le plus. »Le numéro un de la Monuc a demandé aux ambassadeurs représentants des pays membres du conseil de sécurité de s’impliquer davantage dans les résolutions des conflits dans le Nord-Kivu. Alan Doss a déclaré lundi soir au cours d’une réunion qu’il a tenue avec ces ambassadeurs au quartier Général de la Monuc à Kinshasa.Julien Paluku juge la situation humanitaire dramatiqueDe milliers de déplacés qui étaient dans la région de Kibumba, à 30 kilomètres au Nord de Goma, continuent à arriver à Kibati, Kanyarutchinya et Munigi, à plus de 10 kilomètres de Goma, au Nord, dans le territoire de Nyaragongo. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku parle d’un drame humanitaire : « Nous atteignions maintenant plus de 2 millions de déplacés dans toute la province. Ça fait le tiers de la population du Nord-Kivu. Et moi, je considère que c’est un drame humanitaire qui vient de s’ajouter au 6 millions de morts que nous avons déjà connus depuis que la guerre a commencé. Et je me dis finalement, il faudrait combien de morts, il faudrait combien de déplacés pour que la communauté internationale soit interpellée, de manière à mettre fin à ce drame ! Je crois que, la communauté internationale et tous les partenaires qui sont concerné par la crise au Congo, doivent mettre les bouchées doubles pour que ce drame soit arrêté et que finalement, les gens retrouvent la paix. » Entre-temps, la situation humanitaire se dégrade davantage depuis les affrontements qui ont repris lundi dans le territoire de Rutshuru. Des sources sur place signalent les déplacements des populations de Rutshuru-Centre, Kiwanja et Rubare à près de 75 kilomètres au Nord de Goma. Plusieurs familles se dirigent à Kanyabayonga à plus de 70 kilomètres du chef lieu de Rutshuru, et d'autres ont pris la direction de Butembo, à plus de 200 kilomètres de Rutshuru-Centre. Selon la même source, ce mouvement de déplacement avait commencé lundi soir et se poursuit encore ce mardi.
PREUVE IRRÉFUTABLE DE L'ÉCHEC DE L'ONU
Monday, 27 October 2008
QUICK DISPATCH
IMPRÉVU!
Thursday, 23 October 2008
PERPLEXITY AT THE ICC OVER LUBANGA'S CASE
Monday, 20 October 2008
QUE VEUT MR ALAN DOSS?
LA SINUEUSE ROUTE VERS LA VICTOIRE DE LA DIGNITÉ
- De quoi il retourne au Nord-Kivu avec les personnalités qui bravent la xénophobie médiatique, les slogans du leadership kinois et l'hypocrisie de la dite communauté internationale pour rejoindre le CNDP: Les faits de Bunagana de ce week-end ne sont pas passés inaperçus. Il en était temps. C'est vrai, il y a des congolais qui en ont marre d'un gouvernement oppressif et sourd. La population a pu entendre les raisons du choix de ces congolais. En même temps, elle a pu voir que, contrairement aux élucubrations du commandement de la 8ème Région Militaire et aux fausses preuves présentées par Delphin Kahimbi, Rumangabo a été vidé de son armement après la défaite y infligée par le CNDP aux forces alliées FARDC-FDLR. À Bunagana il ne s'agissait ni de se vanter, ni de se pavaner, il s'agissait avant tout d'affirmer que la libération est possible; qu'elle prendra peut-être du temps, mais qu'elle aura lieu; et finalement qu'elle sera faite par les fils de ce pays qui comprennent qu'il est encore possible de travailler du côté de la justice et non du côté de l'oppression.
- Est-ce vrai, comme le prétend le blog Africarabia (http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/10/18/rdc-les-nouveaux-allies-de-laurent-nkunda.html) que Ngbanda veut répondre présent à l'appel de Nkunda de s'insurger contre le pouvoir? Impossible à mon avis! Je confirme après consultation avec des sources fiables que cette alliance est impossible. Qui n'est pas au courant d'injures torrentielles que l'apareco et son leader deversent sur les tutsis congolais et particulièment sur le leader du CNDP? Changeront-ils ce discours à la Yerodia Ndombasi??? Non, mais le Kivu n'a pas besoin des semeurs de haine pour s'investir dans un futur proche pacifique.
- Est-ce vrai que la Banque Mondial a donné son feu vert aux contrats chinois? Si oui, qu'y gagne le peuple congolais? Je n'ai pas pu trouver de source plus fiable, mais c'est certain que celle-ci ne peut que nous rapporter des fantasmes. Mais qui sait, peut-être les finances globales sont tellement mal en point qu'il faille que la BM demande à JKK et la Chine d'en devenir le pilier! http://www.groupelavenir.net/com/spip.php?article21372. Et s'il en est ainsi, le peuple peut dire au revoir aux chantiers, et bonjour à un pillage en règle par le chef de l'État et les vieillotes institutions de Bretton-Wood!
Je reviendrai sur la CIJ plus tard et le rôle de la facilitation internationale fera l'object d'un petit article incessament!
Sunday, 19 October 2008
DISPATCH INTEMPESTIF
- Où en est la CIJ avec Lubanga et les menaces contre Bachir au Soudan?
- De quoi il retourne au Nord-Kivu avec les personnalités publiques qui bravent la xénophobie médiatique et les slogans du leadership kinois pour rejoindre le CNDP?
- Est-ce vrai, comme le prétend le blog Africarabia, que Ngbanda veut répondre présent à l'appel de Nkunda de s'insurger contre le pouvoir? Impossible à mon avis!
- Est-ce vrai que la Banque Mondial a donné son feu vert aux contrats chinois? Si oui, qu'y gagne le peuple congolais?
- Et maintenant ça: http://www.kivupeace.org/situation_militaire_oct08.html. La facilitation internationale n'a-t-elle donc pas encore compris que le conflit qui oppose Kinshasa au CNDP est une question politique que les chefs militaires de Kabila ne veulent régler que d'une seule manière? Pourtant le CNDP leur a fait comprendre qu'il sera pas le dindon de la farce, pour les beaux yeux de l'alliance UE-Chine dans les contrats miniers ou autres... Cette facilitation internationale semble elle-même ne plus savoir le sens de ce que c'est qu'un dialogue.
CONTRIBUTION FROM A READER
Very interesting as you can see. I promised my reader that I am gathering information so as to give some comprehensive comment on this latest episode in the long way to peace. You may have seen already the government' side interpretation of this. So will get back here as soon as I gather what I need: I always need facts, and founded facts... See you!
MORE FROM READERS:
This one is from "Roger"
http://search.us.reuters.com/query/?q=cndp&s=USPHOTOS
OUVRIR LES HORIZONS À SON PEUPLE
- Voici entre autres, à quoi pense l'homme que les congolais accusent de vouloir annexer la Grande RDC à son petit Rwanda. Pour le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il pense plutôt aux futurs dirigeants de son pays comme l'a vu ce journaliste.
- Et voici à quoi s'emploie le dynamisme de la diplomatie Ugandaise. C'est réussi, l'Uganda siègera au Conseil de sécurité des Nations Unies!
Friday, 17 October 2008
LES MOTS MAGIQUES DE JOSEPH KABILA
Thursday, 16 October 2008
NOUVEAU GOUVERNEMENT: PÂLE IMITATION DE LA TRANSITION
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=72061&id_edition=4463
Pourtant la radio onusienne plus informée que toute autre en RDC affirmait encore hier que la forme du gouvernement ne changerait pas.
http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=453071
Du renfort du Sud-Kivu pour faire marcher le désengagement des troupes! Mais c'est du Sud Kivu que sont venus les FDLR pour renforcer les différents fronts que les FARDC-FDLR ouvrent partout au Nord-Kivu.
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=72074
Tout ceci n'augure en rien des temps meilleurs!
VERSION DES FAITS ET AVIS DIVERGENTS
http://www.rd-congo.info/pdf/Thomas%20Kubuya.pdf
Et puis la confusion qui doit règner au sein des FARDC doit être à son comble. Mais quelle crédibilité accorder à ceci sans pouvoir en vérifier la source?
http://www.rd-congo.info/pdf/goma.news01.pdf
Pour ceux qui n'ont pas lu une autre reproche au professeur Kä Mana dans le Potentiel d'hier. L'auteur se veut plus conciliant mais ne sait ou ne peut pas éviter de tomber dans "la férocité malveillante" dénoncée par le professeur.
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=71989&id_edition=4462
Wednesday, 15 October 2008
DISPATCH INTEMPESTIF
LA RAISON DES ATERMOIEMENTS DE L'UE DANS LA CRISE RDCONGOLAISE
http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49E0KS.html
A suivre avec intérêt! Je crois qu'en suivant cette piste, et celle du lobby qui pousse la CIJ... nous arriverons à comprendre pas mal de chose.
Tuesday, 14 October 2008
LES VOIX DE LA CONSPIRATION CONTRE LES GRANDS LACS AFRICAINS
Et quiconque ose dire le contraire de l'accusation congolaise écoppe, après Kä Mana, l'Avenir s'en prend à Jean Ping http://www.digitalcongo.net/article/54184
LA FRANCE ET SA PRÉSENCE AMBIGÜE À DISTANCE
- Voici comment Kouchner s'est exprimé au micro de l'AFP: http://afp.google.com/article/ALeqM5gyNEXOv3fLL30Q-FtyOL-cWOXLBg
Monday, 13 October 2008
INTERNATIONAL CRISIS GROUP ET LA MONUC EN DÉFENSE D'UN PLAN GÉNOCIDAIRE
- The East African semble surpris par le fait que Kigali ait qualifié la demande d'Iteku au conseil de sécurité de "ridicule". Cela fait plus de 6 ans que Kigali reconnaît que les FDLR ne sont plus un danger, mais elles demeurent nuisibles surtout quand on sait que leur coalition avec les forces gouvernementales faisait déjà partie du plan Kabila à Sun City et même avant. Curieusement, François Grignon et la source qui le cite semble vouloir à tout prix minimiser l'authenticité congolaise de la lutte du CNDP pour faire de la guerre actuelle voulue par Kabila contre le CNDP, une guerre rwandaise. C'est une insinuation ou bien sponsorisée par Diemu ou créée pour lui plaire, et plaire à son chef. The East African s'étonne que des journaux à Kigali soient très au courant des détails de la victoire du CNDP à Rumangabo. Je maintiens le texte tel qu'il est en anglais: "Although Kigali insists it has nothing to do with the escalation of military activity around Goma, it was noteworthy that the country had in the wake of the attack on Rumangabo engaged in a new diplomatic and propaganda offensive whose aim was to give tacit justification to Nkunda's activities during the week. On Tuesday, Rwanda's Foreign Affairs Minister Rosemary Museminali told a meeting of Kigali-based diplomats of an alliance between DRC forces and remnants of Ex-FAR (the Rwanda army of the late president Juvenal Habyarimana) and Interahamwe militiamen who spearheaded the 1994 genocide in Rwanda. Meanwhile, newspapers in Kigali, quoting anonymous sources, gave details of the Rumangabo attack, suggesting that elements within Nkunda's frontline troops and intelligence were indeed in touch with Kigali. Reports claimed that following the attacks, DRC commanders had fled Rumangabo to link up with the Ex-FAR and Interahamwe forces under the command of Lt Col Ndinzimihingo in Rutare. Reports from Kigali gleefully detailed how Nkunda's forces had vanquished their opponents -- and, more curiously, gave out details of the arms and ammunition Nkunda had acquired from the Rumangabo attacks". Le wolfpack press fonctionne partout de la même manière! Tous les journalistes du monde, et même tous les services secrets des pays en zones conflictifs n'ont ils plus le droit de savoir, et depuis quand le fait de savoir incrimine automatiquement?
- Tout le monde a compris que la répétition d'une victoire éclatante est un avertissement à Kinshasa qu'il ne gagnera pas la guerre qu'il a tant voulu. C'était aussi un message d'une éloquence plus pratique que les lettres élégantes et courtoises que Nkunda a adressées très souvent à l'ONU pour lui rappeler qu'en combattant avec les FLDR même contre un mouvement insurgé, la Monuc rend cette organisme aussi criminel que l'a fait l'opération turquoise jadis. Donc le message n'était pas du tout codé, il était plutôt retentissant. "A tacit warning to them that Nkunda had acquired the capability to fend off even Monuc". Les rumeurs courent dans les milieux des chefs de guerre de Kabila qu'il faut changer de contingents, remplacer les pakistanais et les indiens (qui ne veulent pas outrepasser leur mandat plus qu'il ne l'a déjà été), par des uruguayens. Est-ce ces tiers-mondistes de l'Amérique Latine sont aussi étourdis pour accomplir la sale besogne d'un génocide?
- In an interview with The EastAfrican, Francois Grignon, Africa programme director of the International Crisis Group, who has been following the DRC conflict for years, dismissed the fears expressed by Kigali, arguing that Rwanda is not under any threat and that the alliance between the DRC forces and the Rwanda rebels is a marriage of convenience to deal with Nkunda. "This is an internal DRC issue; I don't see how Rwanda should come in. It is better for Rwanda to work together with DRC government to bring about lasting peace in the region," he said. Ce gars veut absolument rejeter la débâcle congolaise sur le Rwanda, mais en utilisant le langage subtilement contradictoire. Oui c'est vrai que les révendications du CNDP sont un problème congolais. Et l'offensive des FARDC contre le CNDP est une décision du gouvernement congolais. Par contre insinuer que le marriage des FARDC et FDLR est seulement un marriage de convenance pour liquider Nkunda, voilà une assertion dangeureuse, car les FDLR demeurent des génocidaires. Ensuite elles constituent le premier problème à liquider parce qu'elles sont en plus une force déstabilisatrice ou terrorriste dans la région. Ainsi le wolfpack press et les "auto-proclamés experts de la RDC" ont consacré l'absolution des FDLR pour établir la diabolisation du CNDP, et si au passage ils peuvent réussir le coup de provoquer le Rwanda à une guerre, ils auront atteint leur objectif. Mais il ne faut tout simplement pas les laisser faire, sans au moins les dénoncer!
- Il y a un effort incroyable de la part des medias et des ONGs comme ICG et HRW de confondre les cartes pour minimiser, et si possible enrayer la cause des tutsis congolais, et en même temps nier aux Congolais la capacité de vouloir se libérer d'un régime de nouveaux kléptocrates. Comme Nkunda et ceux qui se reconnaissent en sa cause constituent le seul bastion qui se fait entendre, ils sont devenus la bête à abattre pour ces parasites des conflits qui meurtrient les plus démunis du monde.
- Il faut être doué d'une malhonnêteté intellectuelle et politique notoires pour nier à Nkunda la capacité et la volonté à la fois de protéger la minorité tutsi et promouvoir une libération d'un peuple condamné à une misère innommable pour les prochains 50 ans si l'on écoutait les fausses sirènes des divisionnistes.
- Experts on Congo like Mr Grignon believe that the regulation of mining in South and North Kivu provinces will be key to stabilising the country. Depuis le temps de Léopold II, si Mr Grignon connaît notre histoire, la législation des mines a divisé le pays parce qu'elle est faite en fonction des intérêts comme ceux qui le poussent à s'implanter en RDC. La stabilisation viendra de la résolution des questions politiques de fond, desquels Mr Grignon fait effrontément une lecture revisionniste en clé kabiliste, tellement que l'on sait où il veut en venir! Le futur de la paix dépend aussi du développement entrepreneurial, mais celui-ci ne pourra jamais décoller tant que les experts attisent la haine pour soutenir un pouvoir qui n'est plus qu'une coquille vide.
Mes commentaires concerne l'article suivant que vous pouver lire au complet ici: http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=18395
QUESTION PERTINENTE DE MARIE-FRANCE CROS
- La même journaliste donne des indications intéressantes sur les intérêts de Kinshasa et de l'armée elle-même dans le maintien du conflit! Lisez entre les lignes, mais aussi bien entendu, sur les lignes!!! http://www.lalibre.be/actu/monde/article/451986/tous-les-voyants-au-rouge-a-kinshasa.html
Sunday, 12 October 2008
LES STÉREOTYPES DESTRUCTIFS
- Le slogan facile d'une guerre entre le Congo et le Rwanda à travers le CNDP. D'où vient ce slogan? Parce qu'il s'agit d'un slogan pour vider de sens la bataille de tous les congolais qui se reconnaissent dans le combat pour la paix que mène le CNDP. Par l'assurance avec laquelle les "sommités" médiatiques étrangères et kabilistes en parlent, on peut bien en deviner l'origine, qui s'est mué depuis les différences étapes et couleurs qu'a pris le conflit, le tout pour essayer de noyer la cause de ce mouvement. Le pouvoir veut créer cette psychose d'une guerre pour trouver un autre moyen de ne pas traiter ni les affaires intérieures, ni sa responsabilité dans l'implantations des FDLR au Kivu. Un lecteur de ce blog a corrigé l'information que j'avais. Il semble que ces forces ne contrôllent pas seulement 70% des Kivu, mais aussi le nord du Katanga et que sais-je encore.
- A partir d'ici un autre stéreotype se dessine: la diabolisation du leader du CNDP, et avec lui son mouvement. Ceci fait partie de ce que le professeur Kä Mana appelle "une logique de férocité malveillante". Madame Braeckman qui mélange chèvres, choux et léopards dans ses articles sur le conflit, a dit récemment que le conflict en soi, les dépenses de l'ONU sur place, les élections démocratiques chaotiques, (elle se garde bien de ne pas dire les offensives FARDC), est dû à "une équation mortelle qui s'est nouée au Kivu au lendemain du génocide rwandais et que la communauté internationale a contribuée à poser, comme une bombe à retardement. Après que le régime de Mobutu, sous la pression internationale, ait accepté d'héberger les auteurs du génocide et leurs suivants, le Rwanda se senti en droit d'attaquer le Kivu et d'y poursuivre ses adversaires acharnés". Nous connaissons tout cela. Mais nous n'insistons jamais sur les responsabilités de cette "pression internationale" qui a forcé Mobutu à héberger ce que Braeckman appelle les adversaires acharnés du Rwanda, mais qui ne sont autre que des criminels, même si les enfants qu'ils ont engendrés sur le sol congolais ne sont criminels que quand ils prennent les armes contre le peuple congolais.
- N'est-ce pas cette même pression internationale qui, par ONGs, medias et pouvoir intronisé à Kinshasa par ses soins, fait tout pour appliquer sa férocité malveillante au CNDP au lieu d'assumer la responsabilité d'avoir implanté au Congo et d'être en train de légitimer l'existence de la force génocidaire des EX-FAR?
- Qu'est-ce qu'il y a derrière cette espèce de légitimation tacite des criminels qui se traduit en diabolisation de tout tutsi congolais et de toute la cause du CNDP?
Le jour où il y aura suffisament de courage pour sortir de ces schémas, on sera sur la bonne voie pour trouver la paix. En attendant, croire que pour qu'il y ait la paix il faut neutraliser Nkunda (c'est ce que Braeckman préconise dans son posting du 9 0ctobre), ou le désarmer le premier c'est tout simplement chimérique et même diabolique. Il faut changer de discours, la paix au Kivu ne passera pas pas là.
Saturday, 11 October 2008
VUES INTERESSANTES
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=3925
Prof Kä Mana répond à un de ses détrateurs. Je le disais bien qu'il allait en prendre!!!
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=71816&id_edition=4459
L'Ambassadeur de la RDC à l'ONU veut émouvoir le Conseil de Sécurité avec des preuves difficiles à soutenir. En plus il semble ne pas savoir que les FDLR qui remplacent progressivement les FARDC recrutent au RWANDA. http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49A019.html
Et voici ce que dit Reuters à propos du nouveau premier ministre. Kabila semble avoir voulu privilégier l'accord de son parti avec le PALU: http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49A02V.html
Ban Ki Moon appelle à un cessez-le-feu en RDC, mais il devrait changer l'ordre: l'armée d'abord, puisque c'est elle qui attaque: http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=28521&Cr=DRC&Cr1
La Monuc continue à confirmer l'alliance FARDC-FDLR. Il était plus que temps! http://www.newtimes.co.rw/index.php?issue=13680&article=9849
Un peu plus sur le même sujet! http://www.newtimes.co.rw/index.php?issue=13680&article=9847
Friday, 10 October 2008
DU RENFORT FDLR À GOMA: L'OPTION GUERRIÈRE CONTINUE
- Le moins que l'on puisse dire c'est que Joseph Kabila a des idées fixes, mieux, UNE IDÉE fixe: il faut régler le conflict au Kivu par les armes. Il faut être un "Pager" pour suivre les moindres tournures que prend cette idée fixe du président de la république au jour le jour. Pas plus tard qu'hier, et même ce matin, j'exprimais mon doute sur la promesse du Généralissime Kayembe Mbandankulu que les FARDC respecteraient le cessez-le-feu. Entre parenthèses, on se demande quel cessez-le-feu puisqu'ils n'arrêtent leur offensive que quand ils sont vaincus. Ce qui est déjà arrivé plusieurs fois. Avec Rumangabo, j'étais sur le point de commencer un autre blog, un Mushaki Pager bis, mais Nkunda qui respecte la Communauté Internationale malgré l'attitude biaisée de celle-ci, a ordonné à ses troupes de laisser le camp, que la Monuc a alors remis aux FARDC. Pour montrer qu'en doutant de la promesse de Kayembe, je ne me trompais pas, ce matin la ville de Goma a vu débarquer un bateau de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, tout plein d'éléments FDLR. À en croire la défaite de Rumangabo, ces éléments ne viennent pas jouer leur rôle de supplétif, ils viennent carrément remplacer les FARDC.
- Curieusement, Alan Doss venait de reconnaître pour la toute première fois, la collaboration qui existe entre les FARDC et les génocidaires FDLR. C'est que les preuves deviennent de plus en plus lourdes. S'il faut tenir compte du discours de Joseph Kabila à la nation hier, il a promis la nomination d'un premier ministre et un gouvernement très bientôt, avec comme mission première, non plus les cinq chantiers, mais la neutralisation des forces négatives à l'Est. Que faut-il comprendre alors?
- a) D'abord que les forces négatives opérant à l'Est peuvent être reparties de la manière suivante, approximativement: 75% les FARDC elles-mêmes, 20% les FDLR, et le reste d'autres mouvements et milices dont certains appuient la coalition FARDC-FDLR, et d'autres comme le CNDP et le FRPI qui protègent les populations à la merci du gros de forces négatives. La particularité du CNDP tenant du fait qu'en plus d'être un mouvement politico-militaire bien organisé, il est pour l'instant le seul qui ose demander tant au gouvernement qu'à la communauté internationale de prendre la route d'une négociation directe et franche pas sur les intérêts budgétivores de quelques amateurs, mais sur les questions politiques fondamentales qui se trouvent à la base du conflict et qui sont, en fait, des libertés civiques pour le peuple congolais.
- b) Qu'ensuite il faut se rappeler que les FDLR contrôlent aux environs de 70% du territoire des deux Kivu.
- c) Qu'en plus en optant pour son discours toujours belliqueux et belliciste, le président laisse entendre qu'il maintient l'usage de la force comme solution, envers et contre le bon sens, le bien du pays et même le conseil de ses parrains.
- d) Que finalement pendant qu'il maintiendra cette option, c'est lui qui choisit la guerre et n'a plus aucune raison d'inculper ni le CNDP, ni le Rwanda, ni l'Uganda.
- e)Les responsabilités historiques de tout un chacun dans un futur immédiat et à long terme se définissent chaque fois plus clairement. La population de Goma complètement gavée de haine xénophobe par le leadership provincial, national et la société civile, manifeste un contentement choquant devant l'arrivée des éléments FDLR de Bukavu. Les gens dans les rues de Goma disaient ce matin: "les hutus sont là, voyons maintenant que va faire Nkunda". La hiérarchie militaire congolaise rêve-t-elle vraiment d'assister à une autre boucherie humaine? Pendant ce temps, la diplomatie congolaise répète son accusation prévisible qui commence à devenir risible.
LE REFLEXE CONDITIONNÉ DE LA DIPLOMATIE RDCONGOLAISE
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=71799
L'ONU qui s'est déjà brûlée les doigts en Somalie il y a 16 ans, au Rwanda il y a 14 ans, sait très bien qu'elle peut brandir le chapitre VII de la charte pour assouvir la soif immédiate de la bande de loups de la presse et consolider le leadership congolais dans son ignorance éhontée, mais elle sait que les accusations du Congo sont littéralement infondées. D'ailleurs la monuc se déclare incapable de soutenir les allégations de Kin à propos d'incursions rwandaises. Ce qui veut simplement dire que c'est des allégations fausses. La Monuc est présente dans tous les petits villages, elle côtoie et collabore avec les FDLR, s'il y avait des éléments de la RDF (Rwandan Defense Force), ils ne passeraient pas inaperçus. C'est dommage que cette même Monuc ne soit pas aussi courageuse pour parler des sessions de travail qu'a tenues Kayembe avec un haut commandant des FDLR vers la fin du mois de septembre.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=28502&Cr=DRC&Cr1
Kayembe obligé de promettre le respect du cessez-le-feu de la part des FARDC!!!! Bien sûr il a fallu que les gars du CNDP lui inflige une sacrée frousse avec Rumangabo! Une épisode révélatrice au moins quant aux agissements de la Monuc. Cette fois-ci elle n'a pas assumé les attaques aériennes contre le CNDP. Aurait-elle fini par prendre note des avertissements du Movement à Mr Alan Doss, tiens, tiens, on progresse vers une clarification des problèmes, peut-être on arrivera à un dialogue!
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=28486&Cr=democratic&Cr1=congo
La RDC est moins victime des convoitises que de sa propre turpitude, au moins sur le plan diplomatique!
Thursday, 9 October 2008
DISPATCH INTEMPESTIF
Wednesday, 8 October 2008
QUICK DISPATCH
À QUOI RIMENT LES CONDAMNATIONS EN CASCADE?
- Il y a quelques jours, le CNDP a rendu publiques des précisions nouvelles à la formulation de sa lutte. Personne n'est surpris des condamnations en cascade qui pleuvent sur le leader du Movement, simplement parce qu'il a osé affirmer, par téléphone, à quelques journalistes étrangers, le malaise profond qui imprègne le pays. Les condamnations de la part du leadership de Kinshasa et de toute la communauté internationale sont proportionnelles à leur dernière manoeuvre manipulatoire: quand "l'éminente" Braeckman insinue une rumeur sur son blog, il s'agit toujours d'une alerte à dimension et portée internationale. Et elle avait suggéré que le leader du CNDP serait ou grièvement blessé, ou mort sur le champ de bataille, et dans le meilleur des cas, il serait hospitalisé, à Kigali bien sûr. Le networking entre les médias, le leadership à Kin et la communauté internationale forme une ligue puissante, si puissante que la hiérarchie militaire des FARDC, comptant sur la vraisemblance de la rumeur, a montré les biceps. J'ai rapporté ici les propos du général Kayembe.
- La sortie, pour le moins ostensiblement remarquée, du Général Nkunda a sans doute été une surprise pas très agréable pour cette ligue qui défend des intérêts absolument opposés au bien-être du peuple. D'où l'immédiate condamnation d'abord de la Monuc, ensuite de Ross Mountain, les dernières en date étant celle du département d'Etat amercain par Robert Wood, et celle du familier de la politique Congolaise qu'est Karel de Gutch. Que cachent ces déclarations fracassantes qui sont invariablement accompagnées par le rappel au CNDP de regagner le programme Amani. On dirait que ces messieurs ne lisent pas l'actualité car, on le sait bien, le CNDP a expliqué inlassablement pourquoi il s'est retiré du programme. Une de ses dernières correspondances avec Mr Alan Doss affirme catégoriquement le refus de regagner le programme et les raisons qui motivent ce refus. Cette espèce de sourde oreille ou d'aveuglement voulu que le leadership de Kinshasa et la communauté internationale affichent contre le CNDP est une stratégie presque mobutienne. Au lieu de traiter un adversaire respectueux avec respect en dialoguant avec lui, on préfère l'ignorer comme si cet ignorance était capable d'enrayer les questions politiques qui fondent la dissidence de l'adversaire. Si l'on peut comprendre cette attitude dans le chef d'un Kabila qui se caractérise par le mutisme en public, tout en se laissant mener par les divisionnistes de son équipe, on ne comprend pas du tout pourquoi la communauté internationale, qui prétend emmener la paix et la démocratie, se range invariablement du côté d'un pouvoir qui opprime le peuple. Ce peuple fait piètre figure en gobant indistinctement les mensonges des médias qui disent que le Congo n'a pas besoin de libération! Un peuple tenu en otage par un pouvoir qui ne fait rien est un peuple opprimé, qu'il l'admette ou pas. Et n'en déplaise aux nombreuses associations de la société civile (si vile disent certains?) du Nord comme du Sud-Kivu, car l'on sait que leur existence et leur survie tient à un discours divisionniste et même proprement raciste.
- A quoi rime alors l'appui que la communauté internationale donne indéfectiblement à un pouvoir qui plonge le pays dans un marasme endémique? Car leur clameur contre la déclaration de Nkunda n'a d'autre raison que soutenir le régime de Kabila. Ces condamnations ne seraient-elles pas un aveu voilé de la peur? Après tout le droit d'un peuple à se soulever contre une dictature, soit-elle approuvée par un Robert Wood, un Karel de Gutch, un Alan Doss etc., fait partie de l'ancienne et vieille déclaration des droits de l'homme que l'Illuminisme français a rédigée pour la posterité. Son cadre général est celui du droit des peuples à disposer d'eux-même. Je ne partage pas du tout la vision illuministe de la politique, mais par contre je trouve parfaitement honnête le droit à l'insurrection comme ultime recours quand on n'en a plus d'autres. La constitution française de 1793 qui a le plus influencé les constitutions africaines après l'indépendance fut la première à décreter que quand un gouvernement bafoue les droits du peuple, l'insurrection est même un acte sacré que le peuple se doit de poser. Même à ce niveau, le leader du CNDP semble être en avance sur les politiciens budgétivores qui peuplent le leadership kinois. L'appui de la communauté internationale au programme Amani est simplement la dernière, en date bien sûr car il y en aura d'autres, des ambiguïtés qu'adopte cette communauté dans les affaires des Grands Lacs.
- C'est évident qu'il y a des enjeux au niveau du pouvoir global qui doivent être protégés. Mais le CNDP n'est pas un danger pour une globalisation inclusive. Il est un danger pour une politique internationale à double langage. Et cela, ces acteurs là le savent et ils craignent cette détermination à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Leurs condamnations en cascade sont des réactions défensives. Les congolais savent très peu de choses sur les groupes étrangers qui se partagent le gateau sur leur dos. Ce sont ces mêmes groupes qui soutiennent un gouvernement aussi prédateur que son armée. En février 2008, Keith Harmon Snow publiait un rapport frustrant sur les entreprises minières qui tiennent en otage le leadership congolais, à tel point qu'il affirme que le duel entre Kabila et Pierre Bemba n'était qu'une bagarre entre deux black gatekeepers for the mining cartels run by dynastic families. Quoi que ne partageant pas ses opinions, j'avoue qu'il semble bien connaître ces cartels. Et il en donne la liste, que j'estime non exhaustive, puisqu'on sait de quel côté il penche lui-même. Si les congolais ne se contentaient pas de répéter des slogans médiatiques servis par les sbires du gouvernement, ils pourraient voir la vérité en pleine figure. Il suffit de la chercher.
- Cela commence à arriver. L'article laborieux du professeur Kä Mana, que j'ai posté hier, en est la preuve. Il y a des passages qui sont capables d'émouvoir par leur sincerité. Il avoue qu'il était comme tout le monde, convaincu que "le CNDP n'était qu'un mouvement d'anéantissement de la nation congolaise au profit du Rwanda (...). Cette évidence que je portais en moi et qui me portait consciemment ou inconsciemment comme elle porte beaucoup de congolaises et de congolais n'a pas résisté à l'épreuve de la réalité que j'ai vue". Cette réalité là lui a fait voir, entre autre, la vacuité du langage de la hiérarchie militaire congolaise qui continue avec acharnement son option belliciste. Il n'est pas le seul à avoir constaté cela. En voici un autre http://www.congoone.net/Allstory.php?Id=1354
- Il faut du courage pour un congolais de reconnaître que toute la rhétorique contre Nkunda et son CNDP n'est qu'un voile pour empêcher le peuple de se prendre en charge, et de se débarrasser de l'oppression. Tous ceux qui, en ces 72 heures, ont déversé des condamnations dans les médias supposent que l'insurrection du peuple doit être une prise de pouvoir par la force ou par les armes. Ils oublient que Marcos a été chassé du pouvoir par un peuple entier qui s'est pacifiquement insurgé contre lui en ne bougeant pas de devant son palais. Les armes ne crépitent au Kivu que parce que le gouvernement surmilitarise la zone et travaille avec les FDLR. Seul Kinshasa utilise un langage de guerre que, malheureusement, la communauté internationale d'aujourd'hui ne condamne pas!
Tuesday, 7 October 2008
DES NOUVELLES D'UN PEU PARTOUT
http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49601N.html
Ici c'est le tireur de ficelle HRW qui a fait du lobby et s'en vente... ces vautours d' ONGs ne sont pas encore contents parce qu'ils n'ont pas encore réussi à envoyer à la Haye tous ceux qui tiennent tête au régime amateur de Kin. Ils font croire qu'ils défendent les droits de l'hommes et ils bafouent tellement les droits des peuples!
http://hrw.org/english/docs/2008/10/03/usint19912.htm
Des congolais qui se refugient au Darfur ou comment tomber de Carybde en Scylla? C'est le LRA qui sème la terreur dans la province orientale et le monde entier est occupé à condamner des déclarations de Nkunda, qui trouvent par ailleurs écho dans le coeur de tant de personnes raisonables et patriotiquement responsables.
http://www.unhcr.org/news/NEWS/48e3a21b2.html
Et voilà, après la longue liste d'hier (preuves d'une collaboration destructive), un compatriote explique encore davantage:
http://www.kivupeace.org/monuc_force_negative.html
Le dernier link est le plus intéressant parce que c'est l'aveu d'un homme rationnelle, raisonable et honnête. Il va en prendre de la part des congolais, mais désormais il sait, comme vous et moi, que la cause du CNDP est plus que fondée. Elle vaincra, tôt ou tard. Il faut de la patience pour suivre le raisonnement un peu lent mais méticuleux de l'auteur, mais ça vaut la peine!
http://www.kivupeace.org/ka_mana_revient_goma.html
Monday, 6 October 2008
LA PRESSE BELGE ET LES DÉCLARATIONS DE NKUNDA
QUELQUES PREUVES D'UNE COLLABORATION DESTRUCTIVE
1
Annexes à la lettre V/lettre Réf : SRSG/787/2008 du 29.09.2008, adressée à son Excellence Monsieur
l’Ambassadeur Alan DOSS Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC a
KINSHASA/Gombe.
CI - APRES QUELQUES DOCUMENTS DE REFERENCES, QUE LA MONUC EST CENSE CONNAITRE, PRESENTES A
TITRE ILLUSTRATIF COMME PREUVES DE LA COLLABORATION ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RDC, LES FARDC ET
LES FDLR.
I. Rapport journalier de la MONUC
1. Dans son rapport du 24 septembre 2007 :
La MONUC est informée d’une réunion entre le commandant du 63e bataillon de la 6e brigade et
des FDLR à ISHASHA en date du 23 septembre 2007.
2. Dans le rapport du 20 septembre 2007 :
Le Col. KABUYAYA des Mayi-Mayi commence un recrutement de plus de 500 cadres après une visite
au Quartier Général de la 8e Région Militaire. Sa collaboration avec les FDLR est pourtant connue par
les FARDC et la MONUC.
3. Dans le rapport du 21 Août 2008
a. Les FDLR de MARANGARA ont emprisonné deux personnes dont un militaire du 62e bataillon. Apres
intervention de la MONUC et FARDC, ils l’ont libéré mais les FDLR ont refusé de donner l’arme.
b. La MONUC est au courant des mouvements des FDLR et de l’occupation de nouvelles positions par
les FDLR/groupe SOKI dans le village de KAGARA à 6 km de KINYANDONI.
c. La MONUC est informée que le major Blaise, porte parole des FDLR de NYABIONDO préparait une
opération punitive sur les FARDC du 11e bataillon. Le colonel PILIPILI commandant de ce bataillon a
sollicité la MONUC pour qu’elle intervienne auprès de la population qui devrait implorer la clémence
des FDLR vis-à-vis des FARDC.
4. Dans le rapport du 16 février 2008
a. La MONUC est informée de l’intensification des mouvements et du renforcement des FDLR dans le
BUSANZA mais aussi des nouveaux recrutements par les FDLR.
b. La MONUC est au courant de la naissance d’un nouveau groupe celui des FDLR /HARERA.
c. La MONUC est au courant de l’occupation d’un nouveau camp prêt de celui des FARDC par les
FDLR/FOCA à CHONDO 60 Km de KANYABAYONGA sous le commandement de Col. Belmondo.
d. La MONUC est informée du mouvement des FDLR de MIRIKI vers BULINDI en date du 10/11/février
2008.
5. Dans le rapport du 18 septembre 2007
2
a. La MONUC reconnait avoir rapatrié 6 FDLR à partir de KICHANGA sans mentionner que ces derniers
avaient été capturés aux fronts alors qu’ils se battaient aux côté des FARDC et qu’ils avaient été
remis officiellement à la MONUC par le Col. Faustin MUHINDO du CNDP.
6. Dans le rapport du 17 septembre 2007
La MONUC est informée de la présence dans un même camp des forces Mayi-Mayi, FARDC et FDLR.
7. Dans le rapport du 15-18 mai 2008
La MONUC trouve qu’il est contre productif d’associer la 85e brigade FARDC dans le processus de
traque des FDLR alors qu’il y a une collusion entre les FDLR et la 85e brigade dans le trafic illégal et
pillage des ressources naturelles.
8. Dans le rapport du 01-02 septembre 2008
Le Cap. BUSHIRISANA reconnait que 120 éléments FDLR sont venus renforcer les positions des FARDC
lors des combats de KATALE contre les forces du CNDP. Et le 08/09 ce même capitaine avait arrêté
un de ces FDLR pour avoir tiré en l’air.
9. Dans le rapport du 30 -31 septembre 2008
La MONUC accuse les FDLR se trouvant au sein de la 6e brigade d’avoir aidé et incité la population de
Rutshuru de jeter les pierres sur le contingent indien de Rutshuru.
II. ENOUGH, Colin THOMAS Jensen, Policy Advisor, 30 septembre 2008
Paragraphe 1 :
Le rapport montre l’incapacité de la MONUC d’exercer une pression politique et diplomatique conséquente sur le
gouvernement congolais et d’imposer le cessez-le-feu aux FARDC.
Paragraphe 3, point 2 :
Le rapport fait état de la partialité de la MONUC dans la dénonciation des faits. Elle se contente à dénoncer
publiquement les violations du cessez-le-feu par le CNDP mais reste silencieux sur celles de l’Armée gouvernementale
qui perpètre des graves exactions sur la population civile. La MONUC appuie les FARDC dans leurs offensives contre le
CNDP et les FARDC se replient dans des bases de la MONUC pour trouver protection lorsqu’elles perdent une bataille.
III. MDRP, Rapport de mission conjointe des partenaires, 30 octobre 2007
Des éléments des FDLR/FOCA ont collaboré avec des membres des FARDC au cours des récentes hostilités. Ceci
pourrait mettre en danger le nouveau processus de réconciliation nationale entre le GdRDC et le Gouvernement du
Rwanda (GdR) et accroître le risque d’une nouvelle intervention militaire du Rwanda en RDC en cas de menace directe
contre le territoire rwandais.
3
IV. MDRP, Opportunités et contraintes du désarmement et du rapatriement des groupes armes
étrangers, cas des FDLR, FNL et ADF/NALU. Juin 2007 par Hans Romkema.
Elles ont une idée plus claire de leur mission et de leur rôle dans la société en dépit de l’indiscipline persistante chez
les soldats du rang et de la corruption persistante au niveau des plus hautes autorités.
Il convient de noter cependant que les FARDC ne peuvent pas encore être considérés comme une armée efficace et
suffisamment professionnelle. La corruption et l’indiscipline demeurent des préoccupations majeures et s’expliquent en
partie par le faible niveau de rémunération des soldats.
Par le passe, les Mayi-Mayi se sont fréquemment allies aux GA étrangers. Les FDLR ont reconnus qu’il a leur fallu
maintenir des relations cordiales avec les Mayi-Mayi, parce qu’il aurait été difficile de survivre et de combattre les
principaux adversaires du groupe…
Page 41, paragraphe 1
Ceci n’est pas surprenant car la population, dans la plupart des zones ou la recherche a été menée, a été complètement
abandonnée par le gouvernement de la RDC, les FARD et la communauté internationale. Certains responsables des
FARDC semblent collaborer avec les FDLR, les chefs locaux entretiennent des relations d’affaires avec les chefs
rebelles, la MONUC est rarement bien perçue et comprise et les ONG internationales tendent a se positionner a
quelques kilomètres des voies carrossables ou dans la périphérie d’une des pistes d’atterrissage.
Page 34, paragraphe 2
Dans bon nombre des localités, les personnes interrogées ont critiques leurs chefs locaux pour avoir copte les FDLR. A
Masisi, dans les plaines de Ruzizi et dans le territoire de Fizi, plusieurs chefs locaux agissent pour le compte des FDLR
et prennent des décisions préjudiciables aux populations locales.
Dans cette région, le commandant de brigade des FARDC a Kilembwe (Colonnel Ngomanya) et le commandant de la PNC
(Police Nationale Congolaise), sont accuses d’aider les FDLR a traquer leurs combattants soupçonnés de désertion.
Page 35, paragraphe1
Les territoires environnants de Kalehe, Walikale et Rutshuru, on retrouve plusieurs leaders Hutu locaux qui ont
développé des relations d’affaires étroites avec les FDLR, particulièrement dans les zonnes commerciales ou
d’exploitation minière.
Page 35, paragraphe 2
Dans les plaines de Ruzizi et dans plusieurs localités comme à Mwenga, Walungu ainsi que dans la partie sud du Nord
Kivu, nous avons été informes que la sphère d’influence des FDLR s’est étendue a des localités censées être contrôlées
par les FARDC.
Page 35, paragraphe 2
Par exemple, un chef local de Sange, sur la route principale allant de Bukavu à Uvira, a souligne qu’il était de consulter
le commandant des FDLR des environs sur toutes les décisions à prendre.
4
Page 44, paragraphe 2
Certains officiers des FDLR et d’autres sources ont affirmes que les FDLR ont pu recruter des espions au sein de la
MONUC ou qu’ils ont pu introduire certains de leurs espions au sein de la MONUC en tant qu’agents locaux du D & R.
Nous n’avons pas pu vérifier ces allégations. Ce qui est certain, c’est que les candidats au rapatriement font plus
confiance à certaines unités et bureaux de la MONUC qu’a d’autres. En particulier, au bataillon indien (IN BAT) du Masisi
qui est regarde avec suspicion a cause de ses relations avec des agents de sécurité influents des FDLR, notamment
avec <<>>, le jeune frère du General Mudacumura.
Page 51, paragraphe 2
Dans la Dixième région militaire (c'est-à-dire au Sud Kivu), il y a beaucoup des brigades et des bataillons non intégrés
(souvent d’origine Mayi-Mayi) qui continuent de collaborer avec les FDLR plutôt que d’exercer une pression sur eux.
Ceci permet aux FDLR de vivre dans un environnement relativement sécurisé, leur permettant de s’établir
confortablement.
Page 54, paragraphe 2
Les FARDC sont très amicaux et, si des attaques occasionnelles ont lieu, l’armée congolaise ne montre aucune
insistance. D’après ces combattants FDLR, la MONUC n’exerce pas non plus une pression sur eux. Comme d’après la
MONUC, son mandat se limite a faciliter le désarmement et le rapatriement volontaire des refugies étrangers, les FDLR
peuvent choisir ou non les propositions de la MONUC. Tant que les FDLR peuvent vivre confortablement en RDC, une
proportion importante d’entre eux choisira de rester en RDC.
En résumé, au cours des quatre dernières années, les FDLR ont connu très peu de menaces militaires et diplomatiques,
que ce soit de la part du gouvernement de la RDC ou de la communauté internationale. Ils peuvent donc se permettre de
s’établir confortablement, de prendre des vacances et même d’accorder la retraite aux combattants âgés.
V. Le contrôle des mines exerce par les parties belligérantes menace les efforts de paix dans l’est du
Congo, Global witness, 10 septembre 2008.
Page1, Paragraphe 3
Une mission d'enquête menée par Global Witness en juillet et août 2008 a mis en évidence d'importants éléments
démontrant la participation de groupes armés ainsi que d'unités et de commandants des Forces Armées de la
République démocratique du Congo (FARDC, l'armée nationale congolaise) à l'exploitation et au commerce de minerais
dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Page1, Paragraphe 5
Les FDLR, tout comme d'autres groupes armés opérant dans l'est du Congo et les FARDC, ont perpétré de graves
atteintes aux droits de l'homme à l'encontre de la population civile, dont des meurtres et des viols à grande échelle.
Page 2, paragraphe 2
La situation est rendue d'autant plus complexe par la complicité tacite entre les FARDC et les FDLR. En effet, bien que
les FARDC soient censées mener des opérations militaires pour déloger les FDLR avec le soutien de la MONUC, la
mission de l'ONU chargée du maintien de la paix en RDC, de nombreux militaires des FARDC font en réalité preuve d'une
telle bienveillance à l'égard de leurs « opposants » qu'ils les laissent poursuivre leurs activités sans entrave. Il a
5
également été signalé à plusieurs reprises que des membres des FARDC ravitaillent les FDLR en armes, en munitions et
en uniformes.
« Cette complicité s'étend à l'exploitation des minerais », déclare Patrick Alley. « Nos enquêteurs se sont rendus dans
des zones où les FARDC et les FDLR opéraient côte à côte, chaque groupe contrôlant ses propres zones, s'occupant du
commerce des minerais provenant de "ses" mines respectives, sans s'ingérer dans les affaires de l'autre partie. La
poursuite de leur activité commerciale dépend de ce soutien mutuel. »
VI. Rapport Human Rights Watch, NOUVELLE CRISE AU NORD-KIVU, Octobre 2007 volume 19, no. 17 (a)
Pages 17, 18
Au cours des dix dernières années, les gouvernements nationaux congolais ont fait preuve d’une tolérance générale à
l’égard de plusieurs organisations rebelles rwandaises basées dans l’est du Congo. En 1998, les soldats de l’armée
nationale congolaise ont formé une coalition avec ces rebelles rwandais, s’appuyant sur la supériorité de leur discipline
et de leur entraînement pour essayer de repousser les soldats des armées gouvernementales ougandaise, rwandaise
et burundaise.
Depuis l’Accord global et inclusif mettant fin à la guerre de 1998-2003, le gouvernement congolais a été nominalement
engagé à démanteler les groupes rebelles rwandais et à faciliter leur retour au Rwanda. En dépit de cet engagement, il
a été fréquemment fait état de la poursuite par le gouvernement congolais de son assistance aux FDLR, sous forme
d’armes, de soutien et de collaboration militaires. A la fin 2006, les forces congolaises ont demandé et obtenu
l’assistance des troupes des FDLR pour lutter contre les forces de Nkunda près de Tongo, en territoire de Rutshuru.
Dans un entretien avec les chercheurs de Human Rights Watch, un combattant des FDLR qui a participé à ces combats
puis s’est enfui, a estimé que 80 combattants FDLR environ soutenaient les attaques de l’armée congolaise.
Début 2007, des représentants du gouvernement national ont réitéré les assurances selon lesquelles l’armée
congolaise aiderait à éliminer les groupes des FDLR, mais avec la montée des tensions ethniques les soldats de l’armée
congolaise se sont à nouveau abstenus d’attaquer les FDLR. En août, le gouvernement congolais a été à nouveau accusé
par des officiers militaires rwandais de fournir des armes aux FDLR17 et le 2 octobre, la BBC a signalé que l’un de ses
journalistes avait trouvé des preuves de la poursuite de la coopération militaire entre l’armée congolaise et les FDLR.
Page 44
Dans certaines zones, les forces armées congolaises ont aussi toléré la présence des combattants des FDLR et n’ont
fait aucun effort pour mettre en oeuvre la politique nationale supposée d’élimination des groupes. Selon un capitaine de
l’armée congolaise, affecté avec ses troupes près de Tongo, ils ont évité les problèmes avec les FDLR jusqu’au début de
2007, quand le processus de mixage a commencé. Il a déclaré : « Nous avions pour ordre de les laisser tranquilles
puisque nous étions en
collaboration avec eux ». Un habitant du territoire de Rutshuru a confirmé aux chercheurs de Human Rights Watch que
les bonnes relations entre les soldats de l’armée congolaise et les FDLR lui avaient paru évidentes, ainsi qu’à d’autres
membres de sa communauté.
Avec la création des brigades mixées et le déclenchement d’actions plus agressives contre les FDLR, les combattants
des FDLR ont commencé à s’en prendre aux civils avec qui ils avaient eu auparavant des relations relativement
harmonieuses. En cherchant à empêcher les brigades mixées de s’emparer du territoire où elles avaient auparavant
opéré sans difficulté, les FDLR ont recouru à la violence et aux menaces de violence pour Katwiguru : « Les FDLR ont
changé de comportement. Avant, ils s’entendaient bien avec les gens. Puis la brigade Bravo est arrivée, et maintenant
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les FDLR s’en prennent aux gens qu’ils accusent d’être proches de la brigade Bravo. Les gens ont peur de rentrer chez
eux à cause des FDLR. »
VII. Informations Concordantes Tirées D’autres Sources Indépendantes.
PREUVES DE LA COALITION FARDC – FDLR CONTRE LE CNDP LORS DES RECENTS AFFRONTEMENTS.
En date du 20 Septembre 2008, les FDLR de la premiere Division ainsi que ceux de la brigade de reserve ont appuyés
les FARDC de la 8eme Region Militaire pendants les offensives contre les positions du CNDP sur 4 axes dans le
territoire de Masisi et 2 axes du territoire de Rutshuru:
a. Sur l’axe Ngungu, un bataillon des FDLR de la brigade de reserve sous commamdement du Lt.col
Samuel Nsengiyumva alias Cirus a appuyé la 14 ème brigade du Col. David RUGAYI pour attaquer les
bases arrières du Secteur III du CNDP sous commandement du Col. Claude MICO.
b. En territoire de Rutshuru, sur l’axe Kanyabayonga – Kikuku - Nyanzale, un bataillon FDLR de la
premiere Division sous le commandement du Lt Col Elie Mutarambirwa alias Safari Martin a appuiyé
les FARDC de la 15 Bgde pendant que 3 Batallon de la 1ere Division sous le commandement du Lt. Col
Marc Habimana ont appuiyés la 2eme et la 6eme brigades respectivement sous commandements
des Cols Kasongo et Antoine Mushimba dans les combats contre les forces du CNDP des secteurs I
et II commandes respectivement par le Col Sultan Makenga le Col Innocent Kabundi.
c. Sur l’axe Katale - Kashebere, deux bataillons de la 1ere Division FDLR dirigés par le Lt Col Jean Paul
Ndinzimihingo alias Sadiki et deux bataillons du PARECO sous commandement du Lt.col Dan Safari ont
reinforce les elements FARDC de la 81e brigade du Col Yave Yolo dans leurs combats contre les
elements CNDP du sector III under Col Claude MICO.
d. Le 23 Septembre 2008 une coalition composée de la 15e brigade FARDC du Col Richard Mwungura et
d’un bataillon de la 1ere Division FDLR sous le commandement du Lt Col Elie Mutarambirwa alias
Safari Martin, a lancé une attaque contre les positions CNDP secteur II, à Gashuga et Mweso dans le
territoire de Masisi, commandé par le Lt Col SALONGO.
e. A la même date du 23 Septembre 2008, une coalition de la 2e brigade FARDC commandée par
KASONGO et le 3e bataillon de la 1ère division FDLR a lancé une attaque sur les positions CNDP du
secteur I de Rumangabo, Kanombe, Busanza et Nkokwe sous le commandement du Col Sultan
Makenga dans le territoire de Rutshuru.
f. Le 24 septembre, une coalition des 6e et 2e brigades et 3e bataillon de la 1e division FDLR a conduit
des attaques sur les positions du secteur I commandé par le Col Sultan MAKENGA.
MALU MALU ET SA FACILITATION INTERNATIONALE!
Voilà les déclarations des représentants de la fameuse facilitation internationale. C'est risible de les voir défendre avec bec et ongles l'avorté programme Amani quand ils ne disent jamais rien de l'accord de Nairobi de Novembre 2007. Les événements vont plus vite que les déclarations mensongères, donc si ce n'est pas le temps ni la justice, c'est l'histoire qui les rattrapera sous peu.
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=71582
« La facilitation internationale est unifiée dans notre soutien pour la travail de l’abbé Malumalu et du gouvernement. On doit continuer avec le processus Amani », a indiqué le représentant de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs.
Pour l’abbé Apollinaire Malumalu, le Programme Amani se poursuivra avec ou sans le CNDP. « Nkunda veut une rébellion. Mais laissons-le, seul, consommer son forfait. Par contre, restons vigilants pour que cela ne puisse pas de nouveau faire dérailler le processus de paix », a-t-il déclaré.
Congoindépendant croit, peut-être avec raison, que le coup de gueule du chef du CNDP bouscule le microcosme politique kinois. Et ces messieurs-dames là et leurs alliés n'aiment pas être bousculés pendant qu'ils se remplissent tranquillement les poches avec la bénédiction de la dite Communauté Internationale. Comment est-ce que cette communauté internationale vivant dans le luxuriant décor de Goma peut elle continuer à soutenir Malu Malu? Quel deal se cache derrière ce soutien? Je me hasarde à spéculer: Joka leur aurait promis la révisitation des contrats avec la Chine en échange de leur soutien à un programme mort-né? Lisez ce qu'écrit le rédacteur de :http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=3912 sur l'appel national de Laurent Nkunda.