Thursday, 30 October 2008

LE CNDP AUX PORTES DE GOMA: ALAN DOSS TEMPORISE

Hier vers 17h heure locale, les troupes du CNDP ont pourchassé les FDLR, la seule force qui se bat du côté des forces gouvernementales jusqu'aux portes de GOMA. Comme toujours, dans l'effort de laisser une chance de plus à un réglement diplomatique, si pas politique, le CNDP a laissé à la MONUC le contrôle de l'aéroport. C'est facile de savoir à quoi s'est livrée la coalition FARDC-FDLR à GOMA une fois qu'elle s'est vue acculée comme elle n'a cessé de l'être depuis qu'elle provoque le CNDP. Cette coalition massacre des innocents dans Goma. Elle n'attendait rien d'autre qu'un pretexte pour piller la ville et si possible détruire le peu qui en reste avant que le CNDP ne désarme cette coalition du MAL. La balle est dans le camp de Mr ALAN DOSS, quelle responsabilité que la sienne. Il porte sur lui le poids de la tergiversation de la communauté internationale qui n'a pas voulu exercer une pression plus grande sur Kabila pour qu'il négocie avec Nkunda. Il dispose de peu de temps car les FDLR contrôlent GOMA pendant que le CNDP est à ses portes. S'il n'obtient pas, toutes affaires cessantes, un terrain de négociation tout peut arriver. Les FDLR sont des criminels, en plus elles désespèrent de plus en plus puisque même avec leur appui féroce, les FARDC n'ont pas remporté une seule vistoire sur le CNDP. Le désepoir va les pousser au pire, et le CNDP ne va pas regarder, les bras croisés, les massacres de GOMA continuer indéfiniment.
L'on sait que les FARDC-FDLR ont toujours voulu pousser le CNDP à la faute et feront n'importe quoi pour lui faire endosser les pillages et les horribles violations et exactions qu'ils commettent dans la ville. Pendant ce temps que fait Kabila? Il se terre à Kinshasa en attendant que les français viennent répéter l'opération turquoise. Il profite de son control sur les médias pour continuer à accuser le Rwanda d'appuyer le CNDP. Mais le Rwanda n'a aucun intérêt de se mêler des affaires du CNDP puisqu'il est occupé à respecter ses propres engagements avec le peuple rwandais et avec l'ONU. Alan Doss, malgré son double langage, sait que le Rwanda ne peut plus rien faire de cette sorte, il ne peut plus régler la présence des FDLR en RDC. C'est aux congolais, et présentement les seuls qui sont déterminés à le faire, c'est-à-dire ceux du CNDP, de régler ce problème. Le gouvernement a fait plus que montrer qu'il ne le fera jamais. La communauté internationale condonne cette position du gouvernement en ne la dénonçant jamais. Tout ceci me fait croire, personnellement que les congolais qui connaissent très bien le problème devraient absolument appuyer le CNDP pour lever toutes ces ambiguïtés et redonner espoir à nos populations. Les ONGs ne sont que trop contents de les voir errer, c'est à cela qu'ils doivent leurs salaires mirobolants.
La preuve de la bonne volonté du CNDP telle que vue par Reteurs: http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49T01B.html
Voyons si la MONUC est capable de sécuriser GOMA contre les atrocités des FDLR, mais vous vous souvenez que les casques bleus les ont toujours laissé faire préférant culpabiliser le CNDP innécessairement et injustement: http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49S0EL.html
Les nouvelles telles qu'elles apparraissent aujourd'hui:

Wednesday, 29 October 2008

SPECIAL BRAECKMAN: ELLE FAIT LE POINT!

Je crois que cette fois-ci elle ne sait plus elle-même comment interpréter les faits, mais elle pourrait dire quand même que les contrats chinois ont assailli la tête de Kabila et sa clique à la manière de la drogue dont on dit qu'il raffolle. Et que pour cette raison, il se croit en droit de traiter le CNDP, l'ONU, la Communauté Internationale comme des tarés en refusant avec arrogance de négocier avec les rebelles et en affichant de manière ehontée son alliance criminelle avec les génocidaires soutenus, par ailleurs, par la diplomatie française à l'ONU. Je le disais hier, le poisson va se mordre la queue incessament!

http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2008/10/29/les-raisons-de-la-solitude-de-kinshasa/

http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2008/10/29/la-monuc-entre-deux-feux/

La Belgique va-t-elle sauver la maison qui brûle quand elle a ses propres crises internes aigues?
http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2008/10/29/congo-les-angoisses-darmand-de-decker/

Et elle se rejouit du retour de Charles Mwando Nsimba aux affaires car cela devrait rassurer les belges, dit-elles. Mais ça ne rassure en rien les tutsis congolais, surtout si les belges vont appuyer la politique divisioniste et xénophobe de ce type!

ÉVOLUTION DES CHOSES

Le français M. Bonnardeaux continue de répéter comme un disque rayé que la MONUC demeure à Rutshuru une force qui protège la population quand les FARDC-FDLR ont fui! Mais il sait très bien que la population n'a rien à craindre du CNDP! Mais il peut être sûr que ce dernier va pourchasser les FDLR dans cette cité qu'elles ont rançonnée depuis si longtemps! http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49S07B.html
La version du New York Times sur les combats à Rutshuru montre combien la souffrance de notre peuple, les revendications de ceux qui le défendent ne sont qu'un gagne-pain pour ce wolfpack press alias bande de vautours: http://www.nytimes.com/2008/10/29/world/africa/29congo.html
Qu'ils s'en aillent ces gens qui s'appellent eux-mêmes aid workers: http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49R0BG.html
C'est seulement maintenant qu'Alan Doss croit qu'il faut de la diplomatie, de la négociation, mais c'est bien cela que le CNDP a demandé depuis toujours. Cependant l'ONU n'a pas le courage de faire pression sur Kabila pour qu'il négocie! http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=28739&Cr=Democratic&Cr1=Congo

Tuesday, 28 October 2008

APRÈS AVOIR ÉCHOUÉ L'ONU PRÉPARE DES ÉVACUATIONS À l'EST!!!!

Mais vers où, on se le demande! Est-ce que le travail de l'ONU est vraiment le même que celui des vautours: se ruer vers une population qu'ils n'ont pas su défendre contre un pouvoir abusif pour en faire des errants éternels??? http://www.lepoint.fr/actualites-monde/l-onu-prepare-des-evacuations-dans-l-est-du-congo-democratique/924/0/286373

Si BA KI MOON pouvait parler de la pression sur Kinshasa pour négocier avec les rebels au lieu de baver sur les déplacés que l'option guerrière de la dictature kabiliste continue à augmenter en nombre!http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/dbf081027.doc.htm

Pendant ce temps, à Kinshasa on pense à la territoriale bidon qui ne fera que remplir les poches des bonzes dans les partis politiques: http://www.lerevelateur.net/suite.php?newsid=2670

LA MONUC CONTINUE À SEMER LA CONFUSION

Juste pour revenir à la conviction inutile d'Alan Doss que le programme Amani sert à quelque chose! Enfin jugez vous-mêmes: http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&1



Le porte-parole du CNDP justifie la reprise du camp de Rumangabo par le fait que la Monuc, Mission des Nations unies au Congo, n'a pas empêché les FARDC d'attaquer leurs positions. Pour Bertrand Bisimwa, la Monuc est incapable de maîtriser les velléités des FARDC. La Monuc, quant à elle, estime qu'elle a toujours veillé au respect de la ligne de désengagement au front entre les belligérants. Entre temps, le nombre des déplacés atteint les 2 millions de personnes.-->

Déplacés à Ngungu
Bertrand Bisimwa explique : « Ce qui conduit à l’escalade militaire constaté ces derniers jours, c’est seulement l’incapacité de la Monuc de maîtriser les velléités bellicistes de l’armée gouvernementale. Vous savez que cette armée a occupé plusieurs de nos positions à Muweso, elle a tiré sur nos positions à Tamugenga et Bushanga. »Pour Bertrand Bisimwa, le CNDP est entrain de se défendre contre une coalition FARDC-FDLR-Monuc. « Le programme Amani peut continuer, mais nous, nous disons que s’il faut que la paix revienne, nous devons nous asseoir avec le gouvernement pour discuter des modalités de la paix. »Alan Doss parle d’incompréhension qu’il faudrait aplanirLe chef de la Monuc estime que la mission onusienne en RDC a toujours veillé au respect de la ligne de désengagement au front entre les belligérants. Alan Doss affirme que, de part et d'autre, il y a un peu d'incompréhension qu'il faudrait coûte que coûte aplanir pour arriver au résultat attendu, c'est-à-dire à la paix : « Nous nous sommes entretenus à plusieurs reprises avec les FARDC pour insister qu’elles se redéploient dans les lignes de désengagement tel que préconisé par le plan de désengagement adopté par le gouvernement congolais. Et donc, chaque fois que nous étions informés d’une telle situation, nous sommes intervenus auprès du gouvernement. Et, à plusieurs reprises, malgré les réticences, il y a eu un redéploiement. Le CNDP doit aussi respecter la même ligne. Dans plusieurs cas, je pense qu’ils l’ont fit. Cette fois-ci, j’espère qu’on respectera ces lignes de désengagement, pour nous permettre ensuite de créer des zones de séparation. Avec ces zones de séparation, on peut réduire les tensions, éviter des conflits inutiles, avec des morts et des blessés, et stabiliser les populations déplacées, parce que c’est eux qui en souffrent le plus. »Le numéro un de la Monuc a demandé aux ambassadeurs représentants des pays membres du conseil de sécurité de s’impliquer davantage dans les résolutions des conflits dans le Nord-Kivu. Alan Doss a déclaré lundi soir au cours d’une réunion qu’il a tenue avec ces ambassadeurs au quartier Général de la Monuc à Kinshasa.Julien Paluku juge la situation humanitaire dramatiqueDe milliers de déplacés qui étaient dans la région de Kibumba, à 30 kilomètres au Nord de Goma, continuent à arriver à Kibati, Kanyarutchinya et Munigi, à plus de 10 kilomètres de Goma, au Nord, dans le territoire de Nyaragongo. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku parle d’un drame humanitaire : « Nous atteignions maintenant plus de 2 millions de déplacés dans toute la province. Ça fait le tiers de la population du Nord-Kivu. Et moi, je considère que c’est un drame humanitaire qui vient de s’ajouter au 6 millions de morts que nous avons déjà connus depuis que la guerre a commencé. Et je me dis finalement, il faudrait combien de morts, il faudrait combien de déplacés pour que la communauté internationale soit interpellée, de manière à mettre fin à ce drame ! Je crois que, la communauté internationale et tous les partenaires qui sont concerné par la crise au Congo, doivent mettre les bouchées doubles pour que ce drame soit arrêté et que finalement, les gens retrouvent la paix. » Entre-temps, la situation humanitaire se dégrade davantage depuis les affrontements qui ont repris lundi dans le territoire de Rutshuru. Des sources sur place signalent les déplacements des populations de Rutshuru-Centre, Kiwanja et Rubare à près de 75 kilomètres au Nord de Goma. Plusieurs familles se dirigent à Kanyabayonga à plus de 70 kilomètres du chef lieu de Rutshuru, et d'autres ont pris la direction de Butembo, à plus de 200 kilomètres de Rutshuru-Centre. Selon la même source, ce mouvement de déplacement avait commencé lundi soir et se poursuit encore ce mardi.

PREUVE IRRÉFUTABLE DE L'ÉCHEC DE L'ONU

Je parle de la démission du successeur de Babacar Gaye comme commandant de la MONUC. C'est aussi la preuve qu'il y a peut-être des militaires qui pour honorer l'uniforme qu'ils portent préfèrent démissionner plutôt que de tremper dans la sale corruption interne des Nations Unies. C'est partout pareil: le Général Nkunda s'est insurgé avec quelques brigades depuis 4 ans exactement pour ne pas se rendre complice des ennemis du peuple congolais. Il a préféré l'incommodité du maquis à Kitchanga plutôt que de deshonorer l'uniforme qu'il porte. Bravo au commandant Vincente Villegas, au moins lui ne portera pas le sang des congolais sur ses mains!
http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=18507

Monday, 27 October 2008

QUICK DISPATCH

So it's true, a reliable source has just confirmed to this blogger that the CNDP is controlling Kibumba, the whole valley and the hills at the foot of the Nyiragongo, that is barely 20 kms from the Goma down town. The FARDC are demoralized, so only FDLR are still fighting and there is no way Nkunda's troupes would let those criminals take the control of Goma!!! What is it that Kabila has been looking for with this war? We will know quite soon when the force of truth triumphs over the force of lies!!!!
Et voilà le wolfpack press avec ses alliés ONGs: http://www.nytimes.com/2008/10/28/world/africa/28congo.html. Ça m'aurait étonné qu'ils ne pleurent sur les gorilles avant de pleurer sur un peuple persécuté par son propre leadership. Mais ils commencent à sentir que pas mal de données sont sur le point de changer!

IMPRÉVU!

La mise à jour de ce blog a été retardée par quelques ennuis de santé du blogger, qui en plus prépare un retour imminent sur le continent africain. En moins d'une semaine, il sera beaucoup plus facile de le mettre à jour en bloggant à partir du sol africain! Merci tout de même à vous qui consultez ce blog, même quand le blogger est allité!!!
En attendant, voici le cabinet de Muzito: http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/27/content_748906.htm. Vous remarquerez que le ministre de guerre et son ami de l'intérieur ne sont plus sur la liste. Mais connaissant leur rôle auprès du raïs, ils vont sans doute occuper les mêmes postes dans le fameux gouvernement parallèle. Je spécule. Vous remarquerez aussi un grand retour: Charles Mwando Nsimba le persécuteur des tutsis congolais déjà du temps de Mobutu, ça en dit sur les options que se reservent JoKa pour retablir l'autorité de son État à l'Est.
Braeckman doit bien être sûre maintenant que Nkunda n'est ni mort ni blessé, par contre la réaction de son mouvement contre les provocations de la coalition FARDC-FDLR et al. commence à semer des idées sur la toile: http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=3962
Et l'accusation de rigueur ne pouvait pas manquer en réaction de l'épisode Rumangabo Bis: http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-10/27/content_748913.htm
Que sont devenus les cinq chantiers? Des partenaires s'inquiètent et même le très kabiliste journal le Potentiel ne peut plus s'en cacher: http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=72552&id_edition=4471
La toute dernière nouvelle d'aujourd'hui: Reteurs dit que le CNDP s'approche de Kibumba: http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49Q0QD.html

Thursday, 23 October 2008

PERPLEXITY AT THE ICC OVER LUBANGA'S CASE

I was off, for the last two days, on very important academic business which ended happily. Will ctach up on some updating matters:
The ICC does not want to leave the man in peace. They the UN wants to withhold evidence, thus obstructing justice, but Moreno is so keen to keeping Lubanga in jail, that I am starting to suspect that there is clear complicity between him and Kinshasa. Was it because Lubanga's insurgency claim were so outstanding that Kinshasa could not help but get him into jail hoping it will be over? But we know it's not over, which shows that by having the leader of a cause in jail does not suppress the cause itself. Mr Moreno does not seem to understand that he is fighting history!
Here goes the UN version of the facts:
Getting back to you soon over what's going on at home now.

Monday, 20 October 2008

QUE VEUT MR ALAN DOSS?

Il veut imposer son plan de désengagement et c'est cela qu'il appelle le dialogue à organiser entre les "Chefs de guerre" gouvernementaux et leur adversaire, le CNDP. Mais disons tout de suite qu'il y a un problème ici. Après avoir obtempéré aux demandes de la Monuc à maintes reprises, pour privilégier la paix, en maintenant ouverte la porte aux négociations, le CNDP a fait remarquer à la communauté internationale, et cela sans ambiguïté, que le plan de désengagement proposé par la Monuc est hors de question. La fiction de son schéma n'est qu'un déguisement, tout comme l'a été le défunt programme Amani. Et la leçon n'est toujours pas apprise. Qui est sourd, le gouvernement, la facilitation internationale ou les deux? Probablement les deux.
On ne comprend pas comment Kabila, ayant négligé d'autres provinces pour ne reserver la fréquence de ses visites qu' à la partie orientale du pays, particulièrement le Kivu, ne puisse pas voir que, par la procrastination qui les caractérise, la facilitation internationale et ses généraux vont le mettre dans une situation embarrassante. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, tôt ou tard, il devra négocier avec son adversaire, car c'est de cela qu'il s'agit. Même s'il a mis un grand nombre d'intermédiaires et d'obstacles à cette issue, tout indique qu'il va devoir négocier. La facilitation internationale lui fait croire que le plan de désengagement a un sens, mais il n'en a plus; en tout cas pas plus que ne l'a eu le brassage. Je le répète, il devra négocier mais s'il continue à en retarder le moment il le fera dans une position encore plus faible. Chaque jour qui passe est un jour de moins de son mandat!

LA SINUEUSE ROUTE VERS LA VICTOIRE DE LA DIGNITÉ

Une mise à jour s'impose comme je le disais hier. Essayons de ne rien perdre de vue avec un petit changement d'ordre des sujets:
  1. De quoi il retourne au Nord-Kivu avec les personnalités qui bravent la xénophobie médiatique, les slogans du leadership kinois et l'hypocrisie de la dite communauté internationale pour rejoindre le CNDP: Les faits de Bunagana de ce week-end ne sont pas passés inaperçus. Il en était temps. C'est vrai, il y a des congolais qui en ont marre d'un gouvernement oppressif et sourd. La population a pu entendre les raisons du choix de ces congolais. En même temps, elle a pu voir que, contrairement aux élucubrations du commandement de la 8ème Région Militaire et aux fausses preuves présentées par Delphin Kahimbi, Rumangabo a été vidé de son armement après la défaite y infligée par le CNDP aux forces alliées FARDC-FDLR. À Bunagana il ne s'agissait ni de se vanter, ni de se pavaner, il s'agissait avant tout d'affirmer que la libération est possible; qu'elle prendra peut-être du temps, mais qu'elle aura lieu; et finalement qu'elle sera faite par les fils de ce pays qui comprennent qu'il est encore possible de travailler du côté de la justice et non du côté de l'oppression.
  2. Est-ce vrai, comme le prétend le blog Africarabia (http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/archive/2008/10/18/rdc-les-nouveaux-allies-de-laurent-nkunda.html) que Ngbanda veut répondre présent à l'appel de Nkunda de s'insurger contre le pouvoir? Impossible à mon avis! Je confirme après consultation avec des sources fiables que cette alliance est impossible. Qui n'est pas au courant d'injures torrentielles que l'apareco et son leader deversent sur les tutsis congolais et particulièment sur le leader du CNDP? Changeront-ils ce discours à la Yerodia Ndombasi??? Non, mais le Kivu n'a pas besoin des semeurs de haine pour s'investir dans un futur proche pacifique.
  3. Est-ce vrai que la Banque Mondial a donné son feu vert aux contrats chinois? Si oui, qu'y gagne le peuple congolais? Je n'ai pas pu trouver de source plus fiable, mais c'est certain que celle-ci ne peut que nous rapporter des fantasmes. Mais qui sait, peut-être les finances globales sont tellement mal en point qu'il faille que la BM demande à JKK et la Chine d'en devenir le pilier! http://www.groupelavenir.net/com/spip.php?article21372. Et s'il en est ainsi, le peuple peut dire au revoir aux chantiers, et bonjour à un pillage en règle par le chef de l'État et les vieillotes institutions de Bretton-Wood!

Je reviendrai sur la CIJ plus tard et le rôle de la facilitation internationale fera l'object d'un petit article incessament!

Sunday, 19 October 2008

DISPATCH INTEMPESTIF

Décidement, je suis en retard sur les événements aujourd'hui. Et je vais me retrouver avec plein d'histoires à élucider, ne fut-ce que pour moi-même et des readers trop occupés comme moi. Récapitulons sur les faits à essayer d'élucider très prochainement:
  1. Où en est la CIJ avec Lubanga et les menaces contre Bachir au Soudan?
  2. De quoi il retourne au Nord-Kivu avec les personnalités publiques qui bravent la xénophobie médiatique et les slogans du leadership kinois pour rejoindre le CNDP?
  3. Est-ce vrai, comme le prétend le blog Africarabia, que Ngbanda veut répondre présent à l'appel de Nkunda de s'insurger contre le pouvoir? Impossible à mon avis!
  4. Est-ce vrai que la Banque Mondial a donné son feu vert aux contrats chinois? Si oui, qu'y gagne le peuple congolais?
  5. Et maintenant ça: http://www.kivupeace.org/situation_militaire_oct08.html. La facilitation internationale n'a-t-elle donc pas encore compris que le conflit qui oppose Kinshasa au CNDP est une question politique que les chefs militaires de Kabila ne veulent régler que d'une seule manière? Pourtant le CNDP leur a fait comprendre qu'il sera pas le dindon de la farce, pour les beaux yeux de l'alliance UE-Chine dans les contrats miniers ou autres... Cette facilitation internationale semble elle-même ne plus savoir le sens de ce que c'est qu'un dialogue.

CONTRIBUTION FROM A READER

In a way to thank one of this blog readers who signs his/her comments under the funnyest nickname of "Clo Clo", I am posting a link he/she sent yesterday: http://www.france24.com/en/20081017-nord-kivu-officials-defect-congo-rebel-nkunda

Very interesting as you can see. I promised my reader that I am gathering information so as to give some comprehensive comment on this latest episode in the long way to peace. You may have seen already the government' side interpretation of this. So will get back here as soon as I gather what I need: I always need facts, and founded facts... See you!

MORE FROM READERS:

This one is from "Roger"

http://search.us.reuters.com/query/?q=cndp&s=USPHOTOS

OUVRIR LES HORIZONS À SON PEUPLE

Une fois Kabila a dit contre ses détracteurs que le chien aboie pendant que la caravane passe! L'on peut penser qu'il se considérait comme la caravane de ce dicton. Mais aujourd'hui on peut retourner la situation. Pendant que sa hiérarchie gouvernementale, diplomatique et militaire incitent le peuple congolais contre deux de leurs voisins à l'Est, à savoir l'Uganda de Museveni et le Rwanda de Kagame, voilà dans quelle direction s'applique la politique de ces hommes. Sans être une fan de ces deux-là, je dois cependant reconnaître objectivement qu'ils sont doués d'une vision qui crie par son absence totale chez le leadership congolais dont le programme semble se limiter à inciter les médias à fomenter la haine tribale! Les faits sont toujours plus éloquents que les discours!
  • Voici entre autres, à quoi pense l'homme que les congolais accusent de vouloir annexer la Grande RDC à son petit Rwanda. Pour le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il pense plutôt aux futurs dirigeants de son pays comme l'a vu ce journaliste.
  • Et voici à quoi s'emploie le dynamisme de la diplomatie Ugandaise. C'est réussi, l'Uganda siègera au Conseil de sécurité des Nations Unies!
Sans commentaires!!!

Friday, 17 October 2008

LES MOTS MAGIQUES DE JOSEPH KABILA

L'écho du proviseur de l'école sonnant la fin de la récréation est déjà si loin, pourtant le premier mot avec lequel le chef de l'État, nouvellement élu en 2006, voulait magiquement conjurer le chaos national, avait sonné comme un vrai leitmotiv. Dommage que l'effet n'ait duré que ce que duraient les roses de les Stances à du Pérrier de Malherbes, c'est-à-dire, l'espace d'un matin. Le chaos est toujours là, avec un changement remarquable dans le sens de l'augmentation en extension, intensité, variété et tout ce que vous voudrez. Un autre mot magique, les cinq chantiers. Pour la recréation, l'on pourrait dire que le proviseur ne connaissait pas l'énormité de l'école qu'il voulait diriger. Moyennant quoi, l'indiscipline a élu domicile dans son propre bureau si l'on en juge la liste des chantiers jamais entamés; les scandals de corruption jamais dénoncés, au contraire; la cacophonie parmi ses lieutenants sur tous les fronts... En effet si Joseph Kabila s'est cramponé à une guerre qu'il ne gagnera pas, je ne crois pas que ce soit parce qu'il est un homme irréfléchi! Je pense surtout qu'il est un homme contrôlé par une clique ou plusieurs cliques (??), qui lui font croire qu'il peut la gagner. En première ligne, il y a les éternels députés pieusement enveloppés dans l'expression pudique des députés du Nord-Kivu. Il demeure prisonnier de ces gars seulement parce qu'ils ont réussi à tromper la population pour le faire élire en comptant sur deux arguments clés: la haine contre les tutsis congolais et l'alliance avec les FDLR génocidaires afin de conserver une carte à jouer, l'accusation toujours facile d'une menace à partir du Rwanda. Un autre mot clé qui, par son manque de réalisme et de véracité finira par se vider comme la fin de la récréation et les cinq chantiers magiques. La dernière trouvaille est bien sûr un gouvernement des missions. Nous ne tarderons pas à entendre que ce gouvernement n'a que pour seule mission faire la guerre à Nkunda et l'écraser pour de bon. Mais la résistance de celui-ci est un véritable casse-tête, il suffit de voir le tollé qu'a suscité la publication d'une liste de 16 personnes, vous avez bien lu 16, qui semble-t-il auraient rejoint officiellement la lutte du CNDP. Eh bien à Kinshasa, les "députés du Nord-Kivu" dont les déclarations font foi d'Évangile, crient à la trahison, et le wolfpack press suit immédiatement. Ces gens qui rendent un culte indéfectible à la xénophobie peuvent continuer à crier, on ne combat pas impunément contre la vérité. Elle peut avoir la fragilité d'un roseau ou d'une jonquille des marées, elle finit par triompher!

Thursday, 16 October 2008

NOUVEAU GOUVERNEMENT: PÂLE IMITATION DE LA TRANSITION

Voilà, ça y est!!! Une formule diluée de l'infame 1+4? Car si le nouveau premier ministre va être flanqué de 3 vice-pm, cela en fait 4, plus Kabila, eh bien cela fait 1+4. Est-ce que Louis Michel promène son ombre dans les coulisses présidentielles ou celles des partis politiques? Même les portefeuilles des vice-ministres ressemblent à s'y méprendre avec ceux des vice-présidents à l'époque de la Transition issue de Sun City. Veut-on vraiment obliger l'histoire à se répéter?

http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=72061&id_edition=4463

Pourtant la radio onusienne plus informée que toute autre en RDC affirmait encore hier que la forme du gouvernement ne changerait pas.

http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=453071

Du renfort du Sud-Kivu pour faire marcher le désengagement des troupes! Mais c'est du Sud Kivu que sont venus les FDLR pour renforcer les différents fronts que les FARDC-FDLR ouvrent partout au Nord-Kivu.

http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=72074

Tout ceci n'augure en rien des temps meilleurs!

VERSION DES FAITS ET AVIS DIVERGENTS

Le professeur Kä Mana crée des émules assez facilement. Le texte qui suit paraphrase ou fait-il du plagiat avec le titre de son témoignage- reportage?

http://www.rd-congo.info/pdf/Thomas%20Kubuya.pdf

Et puis la confusion qui doit règner au sein des FARDC doit être à son comble. Mais quelle crédibilité accorder à ceci sans pouvoir en vérifier la source?

http://www.rd-congo.info/pdf/goma.news01.pdf

Pour ceux qui n'ont pas lu une autre reproche au professeur Kä Mana dans le Potentiel d'hier. L'auteur se veut plus conciliant mais ne sait ou ne peut pas éviter de tomber dans "la férocité malveillante" dénoncée par le professeur.

http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=71989&id_edition=4462

Wednesday, 15 October 2008

DISPATCH INTEMPESTIF

Il faut être en forme pour suivre le marathon de ceux qui jouent aux "porte-paroles" du gouvernement dans les médias. Le titre de Reuters d'aujourd'hui faisant état de la prise de Tongo par la coalition FARDC-FDLR n'est pas passé inaperçu. Histoire de confirmer que la coalition se porte bien et contrôle les cités comme Tongo. Ce que cette longa manus de la politique geurrière de Kabila ne dit pas dans les agences de nouvelles si réputées, c'est que les forces du CNDP confinent la coalition dans ces petites cités et, en fait, la contrôle à partir de ses positions stratégiques. Kabila perd cette guerre chaque jour, ses généraux le savent, la population le sait. Celle de Rutshuru était tellement deçue par les preuves de la présence des éléments rwandais au sein du CNDP fabriquées et exhibées par Kahimbi. Des sources assurent que le gouverneur du Nord-Kivu se rend aussi compte de l'échec et parle, NE RIGOLEZ PAS, d'un cessez-le-feu unilatéral de part de la coalition gouvernementale! Qui peut le croire? Seulement la communauté internationale dominée par le côté européen qui fait équipe avec la Chine désormais pour drainer le pays davantage! En tout cas l'évolution des choses sur terrain continue de donner raison au combat du CNDP, indiscutablement!

LA RAISON DES ATERMOIEMENTS DE L'UE DANS LA CRISE RDCONGOLAISE

Je commenterai dès que j'aurai une minute! L'UE veut coaliser avec la Chine!!! en Afrique!!!!

http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49E0KS.html

A suivre avec intérêt! Je crois qu'en suivant cette piste, et celle du lobby qui pousse la CIJ... nous arriverons à comprendre pas mal de chose.

Tuesday, 14 October 2008

LES VOIX DE LA CONSPIRATION CONTRE LES GRANDS LACS AFRICAINS

Un autre "spécialiste" de la RDC du même ICG dont je parlais hier donne sa version de la situation, avec une sorte de nuance de quelques propos éffrontés de son collègue François Grignon. Ne vous y trompez pas cependant, c'est une tactique car ces gens sont plutôt spécialistes de l'art de souffler le chaud et le froid simultanément tout en gardant l'apparance d'une analyse équilibrée:
Vous verrez bien que quand il cite la source qui affirme que Kinshasa ne veut absolument pas désarmer les FDLR, il ne dit pas de qui il s'agit! Il reconnait aussi dans une phrase sybilline, citant une source "proche du gouvernement de Kinshasa" finissant par affirmer qu'ils savent que Nkunda n'a pas de soutien officiel du gouvernement Rwandais. Ainsi les spécialistes comme le wolfpack press recourent au subterfuge linguistique et/ou stylistique pour continuer leur sale besogne de créer la psychose d'une guerre régionale. De deux choses l'une, ou les occidentaux ont trop peur d'un leadership qui, différent des éternels corrompus, lutte pour moderniser le Rwanda; ou ils ont peur qu'en RDC un régime capable de transparence et de travail rigoureux voie le jour. Ceci menacerait sérieusement leurs intérêts maffieux dont ils accusent d'abord les autochtones tout en se gardant de montrer leurs propres manigances. Si les deux hypothèses ont une chance d'une certaine réalisation, on comprend pourquoi ceux qui ont tant contribué à mettre en place le régime de Kinshasa s'agitent autant, juste parce que le CNDP a une petite force capable d'infliger des défaites retentissantes à l'armée de leur poulain. Pour ceux qui n'ont pas bonne mémoire, consultez le site d'ICG pour voir ses rapports avant, pendant et après les élections de 2006. Plus qu'un organisme de prévention de conflits comme le dit sa devise, on voit que pour ce conflit en particulier, ICG comme HRW l'a fait d'autres fois ne fait que jeter de l'huile sur le feu.
La voix ci-haut ne pouvait pas manquer d'apporter son grain de sable, si pas quotidien, au moins tous les deux jours, histoire de prendre les indications sur l'orientation de la version kinoise de fait. En tout cas verser dans l'alarmisme tendant à jeter tout le poids du conflit sur le Rwanda est sur le point de montrer ses limites comme l'option guerrière!

Et quiconque ose dire le contraire de l'accusation congolaise écoppe, après Kä Mana, l'Avenir s'en prend à Jean Ping http://www.digitalcongo.net/article/54184

LA FRANCE ET SA PRÉSENCE AMBIGÜE À DISTANCE

Bernard Koutchner, du haut de la présidence en exercice de l'UE, quoi qu'occupé à frayer la voie d'un rôle diplomatique décisif de son pays dans l'érosion monstrueuse des relations avec la Russie, veut faire remarquer qu'il a aussi quelque chose à dire en Afrique des Grands Lacs. L'on se souvient que son pays y a un unfinished business depuis l'époque où, à l'aide des Nations Unies, la France a lourdement contribué à exporter les génocidaires rwandais en RDC. Il a déclaré hier qu'il craint des "massive, frightful massacres" in fighting fed by both Rwanda and Congo. He said Monday the incessant killing has created a stream of tens of thousands of refugees attacked wherever they go as they flee across the region. Depuis quand verse-t-il des larmes sur les déplacés? Ce sont sans aucun doute des larmes de crocodile qu'il n'a d'ailleurs jamais versées sur les réfugiés congolais chassés par les FDLR et l'armée congolaise de leurs terres du Kivu. S'il élève sa voix maintenant, c'est pour entrer dans le concert de ceux qui meuvent les pions de la tragédie congolaise. Je veux dire tous ceux qui veulent utiliser le pretexte d'une incursion rwandaise en RDC pour soutenir Kabila dans son régime oppresif. Il faut dénoncer chaque voix, chaque pas de cette conspiration contre les révendications bien congolaises du CNDP, conspiration qui au fond veut utiliser Kabila pour réellement provoquer une guerre régionale. Mais cela n'arrivera pas, tout simplement parce que l'armée de Kabila est trop faible et sa hiérarchie trop corrompue; et parce que tout ce concert et Kabila lui-même ont misé sur le mauvais cheval, à savoir l'utilisation des génocidaires dans ce choix de la guerre contre le peuple kivutien. Il est grand temps que l'opinion nationale empoisonnée de discours xénophobe et la communauté internationale compromise par son soutien à un régime pourri et une force génocidaire fassent le constat qui s'impose: la guerre est un échec, il faut un nouveau départ qui s'appelle négociation politique en un dialogue franc, mais entre les deux adversaires aujourd'hui mieux identifiés que jamais: le gouvernement congolais et le CNDP.

Monday, 13 October 2008

INTERNATIONAL CRISIS GROUP ET LA MONUC EN DÉFENSE D'UN PLAN GÉNOCIDAIRE

Sur la page des nouvelles de la Monuc en ligne (cfr son site) figure un article publié par The East African le 12 octbre à Nairobi. Un article absolument choquant surtout à cause des affirmations d'un de ces "auto-proclamés experts" de la RDC qui doivent leur confort au sang congolais depuis quelques années. Le titre de l'article pour ce qui ne comprennent pas l'anglais a la même teneur de l'accusation que Kinshasa a formulée par son Ambassadeur à l'ONU, pour masquer son "échec et mat" dans la prétention de gouverner le pays sans pour autant vouloir faire face aux problèmes réels sur le plan interne et sur le plan régional. "Is Rwanda about to invade the Democratic Republic of Congo?". Question purement rhétorique que les fameux experts comme François Grignon d'International Crisis Group ont contribué à mettre sur la bouche de Kabila et dans l'imaginaire congolais pour consolider la psychose d'une méfiance régionale dont les ONGs comme le sien profitent plus que personne. Pourquoi International Crisis Group veut contribuer à créer le spectre d'une attaque de Kigali contre la RDC? Il n'est pas impossible de savoir quels intérêts il y a derrière ICG, même si nous ne sommes suffisament équipé pour les changer!
  • The East African semble surpris par le fait que Kigali ait qualifié la demande d'Iteku au conseil de sécurité de "ridicule". Cela fait plus de 6 ans que Kigali reconnaît que les FDLR ne sont plus un danger, mais elles demeurent nuisibles surtout quand on sait que leur coalition avec les forces gouvernementales faisait déjà partie du plan Kabila à Sun City et même avant. Curieusement, François Grignon et la source qui le cite semble vouloir à tout prix minimiser l'authenticité congolaise de la lutte du CNDP pour faire de la guerre actuelle voulue par Kabila contre le CNDP, une guerre rwandaise. C'est une insinuation ou bien sponsorisée par Diemu ou créée pour lui plaire, et plaire à son chef. The East African s'étonne que des journaux à Kigali soient très au courant des détails de la victoire du CNDP à Rumangabo. Je maintiens le texte tel qu'il est en anglais: "Although Kigali insists it has nothing to do with the escalation of military activity around Goma, it was noteworthy that the country had in the wake of the attack on Rumangabo engaged in a new diplomatic and propaganda offensive whose aim was to give tacit justification to Nkunda's activities during the week. On Tuesday, Rwanda's Foreign Affairs Minister Rosemary Museminali told a meeting of Kigali-based diplomats of an alliance between DRC forces and remnants of Ex-FAR (the Rwanda army of the late president Juvenal Habyarimana) and Interahamwe militiamen who spearheaded the 1994 genocide in Rwanda. Meanwhile, newspapers in Kigali, quoting anonymous sources, gave details of the Rumangabo attack, suggesting that elements within Nkunda's frontline troops and intelligence were indeed in touch with Kigali. Reports claimed that following the attacks, DRC commanders had fled Rumangabo to link up with the Ex-FAR and Interahamwe forces under the command of Lt Col Ndinzimihingo in Rutare. Reports from Kigali gleefully detailed how Nkunda's forces had vanquished their opponents -- and, more curiously, gave out details of the arms and ammunition Nkunda had acquired from the Rumangabo attacks". Le wolfpack press fonctionne partout de la même manière! Tous les journalistes du monde, et même tous les services secrets des pays en zones conflictifs n'ont ils plus le droit de savoir, et depuis quand le fait de savoir incrimine automatiquement?
  • Tout le monde a compris que la répétition d'une victoire éclatante est un avertissement à Kinshasa qu'il ne gagnera pas la guerre qu'il a tant voulu. C'était aussi un message d'une éloquence plus pratique que les lettres élégantes et courtoises que Nkunda a adressées très souvent à l'ONU pour lui rappeler qu'en combattant avec les FLDR même contre un mouvement insurgé, la Monuc rend cette organisme aussi criminel que l'a fait l'opération turquoise jadis. Donc le message n'était pas du tout codé, il était plutôt retentissant. "A tacit warning to them that Nkunda had acquired the capability to fend off even Monuc". Les rumeurs courent dans les milieux des chefs de guerre de Kabila qu'il faut changer de contingents, remplacer les pakistanais et les indiens (qui ne veulent pas outrepasser leur mandat plus qu'il ne l'a déjà été), par des uruguayens. Est-ce ces tiers-mondistes de l'Amérique Latine sont aussi étourdis pour accomplir la sale besogne d'un génocide?
  • In an interview with The EastAfrican, Francois Grignon, Africa programme director of the International Crisis Group, who has been following the DRC conflict for years, dismissed the fears expressed by Kigali, arguing that Rwanda is not under any threat and that the alliance between the DRC forces and the Rwanda rebels is a marriage of convenience to deal with Nkunda. "This is an internal DRC issue; I don't see how Rwanda should come in. It is better for Rwanda to work together with DRC government to bring about lasting peace in the region," he said. Ce gars veut absolument rejeter la débâcle congolaise sur le Rwanda, mais en utilisant le langage subtilement contradictoire. Oui c'est vrai que les révendications du CNDP sont un problème congolais. Et l'offensive des FARDC contre le CNDP est une décision du gouvernement congolais. Par contre insinuer que le marriage des FARDC et FDLR est seulement un marriage de convenance pour liquider Nkunda, voilà une assertion dangeureuse, car les FDLR demeurent des génocidaires. Ensuite elles constituent le premier problème à liquider parce qu'elles sont en plus une force déstabilisatrice ou terrorriste dans la région. Ainsi le wolfpack press et les "auto-proclamés experts de la RDC" ont consacré l'absolution des FDLR pour établir la diabolisation du CNDP, et si au passage ils peuvent réussir le coup de provoquer le Rwanda à une guerre, ils auront atteint leur objectif. Mais il ne faut tout simplement pas les laisser faire, sans au moins les dénoncer!
  • Il y a un effort incroyable de la part des medias et des ONGs comme ICG et HRW de confondre les cartes pour minimiser, et si possible enrayer la cause des tutsis congolais, et en même temps nier aux Congolais la capacité de vouloir se libérer d'un régime de nouveaux kléptocrates. Comme Nkunda et ceux qui se reconnaissent en sa cause constituent le seul bastion qui se fait entendre, ils sont devenus la bête à abattre pour ces parasites des conflits qui meurtrient les plus démunis du monde.
  • Il faut être doué d'une malhonnêteté intellectuelle et politique notoires pour nier à Nkunda la capacité et la volonté à la fois de protéger la minorité tutsi et promouvoir une libération d'un peuple condamné à une misère innommable pour les prochains 50 ans si l'on écoutait les fausses sirènes des divisionnistes.
  • Experts on Congo like Mr Grignon believe that the regulation of mining in South and North Kivu provinces will be key to stabilising the country. Depuis le temps de Léopold II, si Mr Grignon connaît notre histoire, la législation des mines a divisé le pays parce qu'elle est faite en fonction des intérêts comme ceux qui le poussent à s'implanter en RDC. La stabilisation viendra de la résolution des questions politiques de fond, desquels Mr Grignon fait effrontément une lecture revisionniste en clé kabiliste, tellement que l'on sait où il veut en venir! Le futur de la paix dépend aussi du développement entrepreneurial, mais celui-ci ne pourra jamais décoller tant que les experts attisent la haine pour soutenir un pouvoir qui n'est plus qu'une coquille vide.

Mes commentaires concerne l'article suivant que vous pouver lire au complet ici: http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=18395

QUESTION PERTINENTE DE MARIE-FRANCE CROS

Dans son article publié le 11 octobre Marie-France Cros parle de la conquête du camp militaire de Rumangabo de la semaine dernière. Une épisode qui lui rappelle comme à moi et à beaucoup d'autres, celui de Mushaki en décembre dernier. Elle parle de 6 tonnes des munitions de FABRICATION CHINOISE, abandonnées (par la coalition FARDC-FDLR). Je n'ai jamais été forte avec les chiffres, mais quand même 6 tonnes c'est vertigineux. Les insurgés ont sûrement profité de cette aubaine. Face à ce deuxième échec retentissant, la journaliste se demande: "Est-ce pour cacher les dimensions de cet échec que Kinshasa affirme maintenant que c'est le Rwanda qui attaque son armée au Kivu?". Chose qu'aucune source n'a confirmé et j'ai posté récemment l'opinion de la Monuc là-dessus. La question posée est d'une pertinence extraordinaire. Les congolais devraient chercher à y répondre plutôt que de continuer à inonder le net et le papier journal avec des discours xénophobes plein de vitriol.
Le pouvoir à Kinshasa n'a pas le droit d'humilier son armée de cette manière, tout comme il n'a pas le droit de continuer à imposer à l'Est du pays une guerre d'usure qu'il ne peut pas gagner, le tout pour éviter des négociations politiques qui ont attendu trop longtemps. Mr Jean Ping dépêché par l'UA devrait faire entendre raison au Chef de l'Etat. En outre, il doit tenir compte du fait que le poids de l'UA dans les conflits africains est de plus en plus irrelevant. Cf. Le Darfour, la Somalie, le Zimbabwe... La RDC n'a pas besoin de la complaisance en ce moment, elle a besoin de quelqu'un qui puisse, avec sagesse, sécouer le leadership à Kinshasa au lieu de le conforter dans ses choix belliqueux et bellicistes qui ne mènent nulle part. Si Roeland van de Geer et Alan Doss ont obtenu le retrait du CNDP de Rumangabo, ils savent très bien qu'ils ne peuvent pas abuser de ce genre de tactiques auxquels ils ont déjà recouru un peu trop (Mushaki, Sake plusieurs fois, et maintenant Rumangabo). À force d'user une corde, elle finit par se rompre.

Sunday, 12 October 2008

LES STÉREOTYPES DESTRUCTIFS

Il faut avoir le courage si pas de déconstruire les stéreotypes qui visent à perenniser le conflict à l'Est du Congo, au moins les identifier et les signaler dans leur capacité destructive indiscutable. Je disais ici que pour avoir eu l'honnêteté extraordinaire d'aller voir la réalité au Kivu et en comprendre les ressorts, le professeur Kä Mana deviendrait ipso facto la cible des congolais. Il était à parier que, dans l'aveuglement et la passion qui entourent ce conflit, très peu de personnes allaient lui pardonner la sincerité de son témoignage-reportage. J'ai posté ici, hier, sa réponse plutôt complète où il ne regrette en aucun moment l'effort qu'il a fourni. Chapeau, c'est cela qu'on attend d'un professeur digne de ce nom: une défense indéfectible de la vérité, sans passion. Il n'a pas besoin qu'on lui fasse une apologie, et mon article ici n'en est pas une. Il se veut être un hommage à un effort de la déconstruction des stéreotypes déstructifs. Qu'est-ce que je considère comme stéreotypes déconstructifs?
  • Le slogan facile d'une guerre entre le Congo et le Rwanda à travers le CNDP. D'où vient ce slogan? Parce qu'il s'agit d'un slogan pour vider de sens la bataille de tous les congolais qui se reconnaissent dans le combat pour la paix que mène le CNDP. Par l'assurance avec laquelle les "sommités" médiatiques étrangères et kabilistes en parlent, on peut bien en deviner l'origine, qui s'est mué depuis les différences étapes et couleurs qu'a pris le conflit, le tout pour essayer de noyer la cause de ce mouvement. Le pouvoir veut créer cette psychose d'une guerre pour trouver un autre moyen de ne pas traiter ni les affaires intérieures, ni sa responsabilité dans l'implantations des FDLR au Kivu. Un lecteur de ce blog a corrigé l'information que j'avais. Il semble que ces forces ne contrôllent pas seulement 70% des Kivu, mais aussi le nord du Katanga et que sais-je encore.
  • A partir d'ici un autre stéreotype se dessine: la diabolisation du leader du CNDP, et avec lui son mouvement. Ceci fait partie de ce que le professeur Kä Mana appelle "une logique de férocité malveillante". Madame Braeckman qui mélange chèvres, choux et léopards dans ses articles sur le conflit, a dit récemment que le conflict en soi, les dépenses de l'ONU sur place, les élections démocratiques chaotiques, (elle se garde bien de ne pas dire les offensives FARDC), est dû à "une équation mortelle qui s'est nouée au Kivu au lendemain du génocide rwandais et que la communauté internationale a contribuée à poser, comme une bombe à retardement. Après que le régime de Mobutu, sous la pression internationale, ait accepté d'héberger les auteurs du génocide et leurs suivants, le Rwanda se senti en droit d'attaquer le Kivu et d'y poursuivre ses adversaires acharnés". Nous connaissons tout cela. Mais nous n'insistons jamais sur les responsabilités de cette "pression internationale" qui a forcé Mobutu à héberger ce que Braeckman appelle les adversaires acharnés du Rwanda, mais qui ne sont autre que des criminels, même si les enfants qu'ils ont engendrés sur le sol congolais ne sont criminels que quand ils prennent les armes contre le peuple congolais.
  • N'est-ce pas cette même pression internationale qui, par ONGs, medias et pouvoir intronisé à Kinshasa par ses soins, fait tout pour appliquer sa férocité malveillante au CNDP au lieu d'assumer la responsabilité d'avoir implanté au Congo et d'être en train de légitimer l'existence de la force génocidaire des EX-FAR?
  • Qu'est-ce qu'il y a derrière cette espèce de légitimation tacite des criminels qui se traduit en diabolisation de tout tutsi congolais et de toute la cause du CNDP?

Le jour où il y aura suffisament de courage pour sortir de ces schémas, on sera sur la bonne voie pour trouver la paix. En attendant, croire que pour qu'il y ait la paix il faut neutraliser Nkunda (c'est ce que Braeckman préconise dans son posting du 9 0ctobre), ou le désarmer le premier c'est tout simplement chimérique et même diabolique. Il faut changer de discours, la paix au Kivu ne passera pas pas là.

Saturday, 11 October 2008

VUES INTERESSANTES

Je les commentairai dès que je pourrais, promets aussi une analyse de hints qu'il y a dans les derniers posting de Braeckman:
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=3925

Prof Kä Mana répond à un de ses détrateurs. Je le disais bien qu'il allait en prendre!!!

http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=71816&id_edition=4459

L'Ambassadeur de la RDC à l'ONU veut émouvoir le Conseil de Sécurité avec des preuves difficiles à soutenir. En plus il semble ne pas savoir que les FDLR qui remplacent progressivement les FARDC recrutent au RWANDA. http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49A019.html

Et voici ce que dit Reuters à propos du nouveau premier ministre. Kabila semble avoir voulu privilégier l'accord de son parti avec le PALU: http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49A02V.html

Ban Ki Moon appelle à un cessez-le-feu en RDC, mais il devrait changer l'ordre: l'armée d'abord, puisque c'est elle qui attaque: http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=28521&Cr=DRC&Cr1

La Monuc continue à confirmer l'alliance FARDC-FDLR. Il était plus que temps! http://www.newtimes.co.rw/index.php?issue=13680&article=9849

Un peu plus sur le même sujet! http://www.newtimes.co.rw/index.php?issue=13680&article=9847

Friday, 10 October 2008

DU RENFORT FDLR À GOMA: L'OPTION GUERRIÈRE CONTINUE

  • Le moins que l'on puisse dire c'est que Joseph Kabila a des idées fixes, mieux, UNE IDÉE fixe: il faut régler le conflict au Kivu par les armes. Il faut être un "Pager" pour suivre les moindres tournures que prend cette idée fixe du président de la république au jour le jour. Pas plus tard qu'hier, et même ce matin, j'exprimais mon doute sur la promesse du Généralissime Kayembe Mbandankulu que les FARDC respecteraient le cessez-le-feu. Entre parenthèses, on se demande quel cessez-le-feu puisqu'ils n'arrêtent leur offensive que quand ils sont vaincus. Ce qui est déjà arrivé plusieurs fois. Avec Rumangabo, j'étais sur le point de commencer un autre blog, un Mushaki Pager bis, mais Nkunda qui respecte la Communauté Internationale malgré l'attitude biaisée de celle-ci, a ordonné à ses troupes de laisser le camp, que la Monuc a alors remis aux FARDC. Pour montrer qu'en doutant de la promesse de Kayembe, je ne me trompais pas, ce matin la ville de Goma a vu débarquer un bateau de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, tout plein d'éléments FDLR. À en croire la défaite de Rumangabo, ces éléments ne viennent pas jouer leur rôle de supplétif, ils viennent carrément remplacer les FARDC.
  • Curieusement, Alan Doss venait de reconnaître pour la toute première fois, la collaboration qui existe entre les FARDC et les génocidaires FDLR. C'est que les preuves deviennent de plus en plus lourdes. S'il faut tenir compte du discours de Joseph Kabila à la nation hier, il a promis la nomination d'un premier ministre et un gouvernement très bientôt, avec comme mission première, non plus les cinq chantiers, mais la neutralisation des forces négatives à l'Est. Que faut-il comprendre alors?
  • a) D'abord que les forces négatives opérant à l'Est peuvent être reparties de la manière suivante, approximativement: 75% les FARDC elles-mêmes, 20% les FDLR, et le reste d'autres mouvements et milices dont certains appuient la coalition FARDC-FDLR, et d'autres comme le CNDP et le FRPI qui protègent les populations à la merci du gros de forces négatives. La particularité du CNDP tenant du fait qu'en plus d'être un mouvement politico-militaire bien organisé, il est pour l'instant le seul qui ose demander tant au gouvernement qu'à la communauté internationale de prendre la route d'une négociation directe et franche pas sur les intérêts budgétivores de quelques amateurs, mais sur les questions politiques fondamentales qui se trouvent à la base du conflict et qui sont, en fait, des libertés civiques pour le peuple congolais.
  • b) Qu'ensuite il faut se rappeler que les FDLR contrôlent aux environs de 70% du territoire des deux Kivu.
  • c) Qu'en plus en optant pour son discours toujours belliqueux et belliciste, le président laisse entendre qu'il maintient l'usage de la force comme solution, envers et contre le bon sens, le bien du pays et même le conseil de ses parrains.
  • d) Que finalement pendant qu'il maintiendra cette option, c'est lui qui choisit la guerre et n'a plus aucune raison d'inculper ni le CNDP, ni le Rwanda, ni l'Uganda.
  • e)Les responsabilités historiques de tout un chacun dans un futur immédiat et à long terme se définissent chaque fois plus clairement. La population de Goma complètement gavée de haine xénophobe par le leadership provincial, national et la société civile, manifeste un contentement choquant devant l'arrivée des éléments FDLR de Bukavu. Les gens dans les rues de Goma disaient ce matin: "les hutus sont là, voyons maintenant que va faire Nkunda". La hiérarchie militaire congolaise rêve-t-elle vraiment d'assister à une autre boucherie humaine? Pendant ce temps, la diplomatie congolaise répète son accusation prévisible qui commence à devenir risible.

LE REFLEXE CONDITIONNÉ DE LA DIPLOMATIE RDCONGOLAISE

La RDC a accusé le Rwanda à l'ONU, comme quoi ce petit pays continue à être l'échappatoire par lequel la RDC explique à la fois son manque de volonté politique pour honorer ses propres engagements et son incapacité de mener à bien son illogique option guerrière.

http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=71799

L'ONU qui s'est déjà brûlée les doigts en Somalie il y a 16 ans, au Rwanda il y a 14 ans, sait très bien qu'elle peut brandir le chapitre VII de la charte pour assouvir la soif immédiate de la bande de loups de la presse et consolider le leadership congolais dans son ignorance éhontée, mais elle sait que les accusations du Congo sont littéralement infondées. D'ailleurs la monuc se déclare incapable de soutenir les allégations de Kin à propos d'incursions rwandaises. Ce qui veut simplement dire que c'est des allégations fausses. La Monuc est présente dans tous les petits villages, elle côtoie et collabore avec les FDLR, s'il y avait des éléments de la RDF (Rwandan Defense Force), ils ne passeraient pas inaperçus. C'est dommage que cette même Monuc ne soit pas aussi courageuse pour parler des sessions de travail qu'a tenues Kayembe avec un haut commandant des FDLR vers la fin du mois de septembre.

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=28502&Cr=DRC&Cr1

Kayembe obligé de promettre le respect du cessez-le-feu de la part des FARDC!!!! Bien sûr il a fallu que les gars du CNDP lui inflige une sacrée frousse avec Rumangabo! Une épisode révélatrice au moins quant aux agissements de la Monuc. Cette fois-ci elle n'a pas assumé les attaques aériennes contre le CNDP. Aurait-elle fini par prendre note des avertissements du Movement à Mr Alan Doss, tiens, tiens, on progresse vers une clarification des problèmes, peut-être on arrivera à un dialogue!

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=28486&Cr=democratic&Cr1=congo

La RDC est moins victime des convoitises que de sa propre turpitude, au moins sur le plan diplomatique!

Thursday, 9 October 2008

DISPATCH INTEMPESTIF

Il était prévisible que la communauté internationale allait demander au CNDP de ne pas tenir Rumangabo trop longtemps, surtout pour permettre à l'État Major des FARDC de quitter leurs hôtels luxueux de Goma pour aller faire quelque conférence de presse au célèbre camp. Les militaires du CNDP ont, comme toujours, optempéré dans leur attitude toujours ouverte à une éventuelle négociation. Est-ce la même communauté internationale qui a obligé Diemu à déclarer que désormais la coalition FARDC-FDLR n'entreprendra plus aucune offensive et qu'elle respectera le cessez-le-feu. Cette coalition ferait mieux de tenir parole, car elle connaît les risques qu'elle encourt. Cependant, les troupes du CNDP ont, une fois de plus, receuilli un bon approvisionnement en armes, et ont dû brûler ce qu'ils n'ont pas pu emporter. Et l'anguille qu'il y avait sous roche, c'est que l'arsenal du camp Rumangabo était composé d' armes de fabrication, tenez-vous bien, CHINOISE. Les concessions minières contre les armes, voilà le deal de Kabila avec la Chine. Que l'on ne s'étonne donc pas que les chemins de fers, les routes, les hôpitaux et universités, etc, bref les cinq chantiers restent un rêve chimérique. Je doute par ailleurs, que les troupes de Kayembe se tiennent tranquilles, elles ont mission de continuer à provoquer le CNDP afin de distraire les congolais sur la crise ou la confusion dans laquelle l'exécutif est plongé depuis le départ inglorieux du vieux Gizenga.

Wednesday, 8 October 2008

QUICK DISPATCH

I have just heard that CNDP troupes have taken Rumangabo this morning with lots of weapons ans ammunitions! I am sure Diemu, Kayembe, Kabila himself and Alan Doss or may be Van de Geer, all will be accusing Nkunda and/or Kagame. Whatever Kabila wants with his war and his wierd army, he won't get it. He'd better sit and negotiate. I have said it several times already the longer he takes, the more shameful it will be for him to sit in a very weak position!

À QUOI RIMENT LES CONDAMNATIONS EN CASCADE?

  • Il y a quelques jours, le CNDP a rendu publiques des précisions nouvelles à la formulation de sa lutte. Personne n'est surpris des condamnations en cascade qui pleuvent sur le leader du Movement, simplement parce qu'il a osé affirmer, par téléphone, à quelques journalistes étrangers, le malaise profond qui imprègne le pays. Les condamnations de la part du leadership de Kinshasa et de toute la communauté internationale sont proportionnelles à leur dernière manoeuvre manipulatoire: quand "l'éminente" Braeckman insinue une rumeur sur son blog, il s'agit toujours d'une alerte à dimension et portée internationale. Et elle avait suggéré que le leader du CNDP serait ou grièvement blessé, ou mort sur le champ de bataille, et dans le meilleur des cas, il serait hospitalisé, à Kigali bien sûr. Le networking entre les médias, le leadership à Kin et la communauté internationale forme une ligue puissante, si puissante que la hiérarchie militaire des FARDC, comptant sur la vraisemblance de la rumeur, a montré les biceps. J'ai rapporté ici les propos du général Kayembe.
  • La sortie, pour le moins ostensiblement remarquée, du Général Nkunda a sans doute été une surprise pas très agréable pour cette ligue qui défend des intérêts absolument opposés au bien-être du peuple. D'où l'immédiate condamnation d'abord de la Monuc, ensuite de Ross Mountain, les dernières en date étant celle du département d'Etat amercain par Robert Wood, et celle du familier de la politique Congolaise qu'est Karel de Gutch. Que cachent ces déclarations fracassantes qui sont invariablement accompagnées par le rappel au CNDP de regagner le programme Amani. On dirait que ces messieurs ne lisent pas l'actualité car, on le sait bien, le CNDP a expliqué inlassablement pourquoi il s'est retiré du programme. Une de ses dernières correspondances avec Mr Alan Doss affirme catégoriquement le refus de regagner le programme et les raisons qui motivent ce refus. Cette espèce de sourde oreille ou d'aveuglement voulu que le leadership de Kinshasa et la communauté internationale affichent contre le CNDP est une stratégie presque mobutienne. Au lieu de traiter un adversaire respectueux avec respect en dialoguant avec lui, on préfère l'ignorer comme si cet ignorance était capable d'enrayer les questions politiques qui fondent la dissidence de l'adversaire. Si l'on peut comprendre cette attitude dans le chef d'un Kabila qui se caractérise par le mutisme en public, tout en se laissant mener par les divisionnistes de son équipe, on ne comprend pas du tout pourquoi la communauté internationale, qui prétend emmener la paix et la démocratie, se range invariablement du côté d'un pouvoir qui opprime le peuple. Ce peuple fait piètre figure en gobant indistinctement les mensonges des médias qui disent que le Congo n'a pas besoin de libération! Un peuple tenu en otage par un pouvoir qui ne fait rien est un peuple opprimé, qu'il l'admette ou pas. Et n'en déplaise aux nombreuses associations de la société civile (si vile disent certains?) du Nord comme du Sud-Kivu, car l'on sait que leur existence et leur survie tient à un discours divisionniste et même proprement raciste.
  • A quoi rime alors l'appui que la communauté internationale donne indéfectiblement à un pouvoir qui plonge le pays dans un marasme endémique? Car leur clameur contre la déclaration de Nkunda n'a d'autre raison que soutenir le régime de Kabila. Ces condamnations ne seraient-elles pas un aveu voilé de la peur? Après tout le droit d'un peuple à se soulever contre une dictature, soit-elle approuvée par un Robert Wood, un Karel de Gutch, un Alan Doss etc., fait partie de l'ancienne et vieille déclaration des droits de l'homme que l'Illuminisme français a rédigée pour la posterité. Son cadre général est celui du droit des peuples à disposer d'eux-même. Je ne partage pas du tout la vision illuministe de la politique, mais par contre je trouve parfaitement honnête le droit à l'insurrection comme ultime recours quand on n'en a plus d'autres. La constitution française de 1793 qui a le plus influencé les constitutions africaines après l'indépendance fut la première à décreter que quand un gouvernement bafoue les droits du peuple, l'insurrection est même un acte sacré que le peuple se doit de poser. Même à ce niveau, le leader du CNDP semble être en avance sur les politiciens budgétivores qui peuplent le leadership kinois. L'appui de la communauté internationale au programme Amani est simplement la dernière, en date bien sûr car il y en aura d'autres, des ambiguïtés qu'adopte cette communauté dans les affaires des Grands Lacs.
  • C'est évident qu'il y a des enjeux au niveau du pouvoir global qui doivent être protégés. Mais le CNDP n'est pas un danger pour une globalisation inclusive. Il est un danger pour une politique internationale à double langage. Et cela, ces acteurs là le savent et ils craignent cette détermination à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Leurs condamnations en cascade sont des réactions défensives. Les congolais savent très peu de choses sur les groupes étrangers qui se partagent le gateau sur leur dos. Ce sont ces mêmes groupes qui soutiennent un gouvernement aussi prédateur que son armée. En février 2008, Keith Harmon Snow publiait un rapport frustrant sur les entreprises minières qui tiennent en otage le leadership congolais, à tel point qu'il affirme que le duel entre Kabila et Pierre Bemba n'était qu'une bagarre entre deux black gatekeepers for the mining cartels run by dynastic families. Quoi que ne partageant pas ses opinions, j'avoue qu'il semble bien connaître ces cartels. Et il en donne la liste, que j'estime non exhaustive, puisqu'on sait de quel côté il penche lui-même. Si les congolais ne se contentaient pas de répéter des slogans médiatiques servis par les sbires du gouvernement, ils pourraient voir la vérité en pleine figure. Il suffit de la chercher.
  • Cela commence à arriver. L'article laborieux du professeur Kä Mana, que j'ai posté hier, en est la preuve. Il y a des passages qui sont capables d'émouvoir par leur sincerité. Il avoue qu'il était comme tout le monde, convaincu que "le CNDP n'était qu'un mouvement d'anéantissement de la nation congolaise au profit du Rwanda (...). Cette évidence que je portais en moi et qui me portait consciemment ou inconsciemment comme elle porte beaucoup de congolaises et de congolais n'a pas résisté à l'épreuve de la réalité que j'ai vue". Cette réalité là lui a fait voir, entre autre, la vacuité du langage de la hiérarchie militaire congolaise qui continue avec acharnement son option belliciste. Il n'est pas le seul à avoir constaté cela. En voici un autre http://www.congoone.net/Allstory.php?Id=1354
  • Il faut du courage pour un congolais de reconnaître que toute la rhétorique contre Nkunda et son CNDP n'est qu'un voile pour empêcher le peuple de se prendre en charge, et de se débarrasser de l'oppression. Tous ceux qui, en ces 72 heures, ont déversé des condamnations dans les médias supposent que l'insurrection du peuple doit être une prise de pouvoir par la force ou par les armes. Ils oublient que Marcos a été chassé du pouvoir par un peuple entier qui s'est pacifiquement insurgé contre lui en ne bougeant pas de devant son palais. Les armes ne crépitent au Kivu que parce que le gouvernement surmilitarise la zone et travaille avec les FDLR. Seul Kinshasa utilise un langage de guerre que, malheureusement, la communauté internationale d'aujourd'hui ne condamne pas!

Tuesday, 7 October 2008

DES NOUVELLES D'UN PEU PARTOUT

Dès que j'ai une minute j'écrirai une analyse pour faire pour faire le point. Mais d'abord c'est clair que le département d'Etat américain a voulu ajouter sa voix dans le concert de la rengaine. Pourquoi tout ce monde crie sur Nkunda, je l'ai dit hier, ils ont peur. But I should elaborate on this, we got not only to know, but say openly why the International community fears the new movement in Eastern DRC. Ce n'est pas à cause du Rwanda ni de l'Uganda, c'est à cause de la détermination rationelle d'un nombre de personnes qui ne veulent plus se laisser berner par les manipulateurs, surtout externe, qui à leur tour veulent anéantir un passé, une histoire impossible à ignorer.

http://africa.reuters.com/top/news/usnJOE49601N.html

Ici c'est le tireur de ficelle HRW qui a fait du lobby et s'en vente... ces vautours d' ONGs ne sont pas encore contents parce qu'ils n'ont pas encore réussi à envoyer à la Haye tous ceux qui tiennent tête au régime amateur de Kin. Ils font croire qu'ils défendent les droits de l'hommes et ils bafouent tellement les droits des peuples!

http://hrw.org/english/docs/2008/10/03/usint19912.htm

Des congolais qui se refugient au Darfur ou comment tomber de Carybde en Scylla? C'est le LRA qui sème la terreur dans la province orientale et le monde entier est occupé à condamner des déclarations de Nkunda, qui trouvent par ailleurs écho dans le coeur de tant de personnes raisonables et patriotiquement responsables.

http://www.unhcr.org/news/NEWS/48e3a21b2.html

Et voilà, après la longue liste d'hier (preuves d'une collaboration destructive), un compatriote explique encore davantage:

http://www.kivupeace.org/monuc_force_negative.html

Le dernier link est le plus intéressant parce que c'est l'aveu d'un homme rationnelle, raisonable et honnête. Il va en prendre de la part des congolais, mais désormais il sait, comme vous et moi, que la cause du CNDP est plus que fondée. Elle vaincra, tôt ou tard. Il faut de la patience pour suivre le raisonnement un peu lent mais méticuleux de l'auteur, mais ça vaut la peine!
http://www.kivupeace.org/ka_mana_revient_goma.html

Monday, 6 October 2008

LA PRESSE BELGE ET LES DÉCLARATIONS DE NKUNDA

Et pour ceux qui n'ont pas lu les pointes de Madame Braeckman encore: http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2008/10/05/laurent-nkunda-rescussite-pour-mieux-menacer/
En ce moment la coalition FARDC-FDLR est en train de mettre en pratique les menaces du général Kayembe de la semaine dernière, c'est-à-dire écraser le CNDP à bout de souffle à son avis. Comme tout le monde est occupé à condamner le CNDP, personne ne lève sa voix pour condamner les attaques de cette coalition criminelle. Probablement le CNDP est à bout de patience, il devrait riposter en conséquence.
La Monuc, et par devers elle l'ONU, a peur de ce que Madame Braeckman perçoit aussi comme danger. L'ampleur du ralliement derrière Nkunda qui perce dans la nouvelle structure du CNDP. Là où Madame Braeckman ne voit qu'une mauvaise copie du RCD, la communauté internationale y voit une force inconnue: des congolais qui en ont ras-le-bol avec les mensonges du pouvoir et les tergiversations de l'ONU. Ne pouvant croire que Nkunda puisse vraiment "fédérer" les mécontents, ils ont tous peur que cela puisse se produire vraiment. Ils sont subjugués par l'assurance de ses propos que Malu Malu a qualifié de suicidaires. Ils accusent sans preuve le Rwanda, mais c'est plus comme dans le compte de l'enfant qui criait au loup, plutôt que sur base des faits déterminants. Will be paging from here as events unfold!

QUELQUES PREUVES D'UNE COLLABORATION DESTRUCTIVE

Ces données ont été transmises au représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC attachées à la lettre suivante: http://www.cndp-congo.org/lettre_alan_doss_28_9_2008
Les congolais se laissent encore bernés par des institutions prétendument légitimes!!!!
1
Annexes à la lettre V/lettre Réf : SRSG/787/2008 du 29.09.2008, adressée à son Excellence Monsieur
l’Ambassadeur Alan DOSS Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC a
KINSHASA/Gombe.
CI - APRES QUELQUES DOCUMENTS DE REFERENCES, QUE LA MONUC EST CENSE CONNAITRE, PRESENTES A
TITRE ILLUSTRATIF COMME PREUVES DE LA COLLABORATION ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA RDC, LES FARDC ET
LES FDLR.
I. Rapport journalier de la MONUC
1. Dans son rapport du 24 septembre 2007 :
La MONUC est informée d’une réunion entre le commandant du 63e bataillon de la 6e brigade et
des FDLR à ISHASHA en date du 23 septembre 2007.
2. Dans le rapport du 20 septembre 2007 :
Le Col. KABUYAYA des Mayi-Mayi commence un recrutement de plus de 500 cadres après une visite
au Quartier Général de la 8e Région Militaire. Sa collaboration avec les FDLR est pourtant connue par
les FARDC et la MONUC.
3. Dans le rapport du 21 Août 2008
a. Les FDLR de MARANGARA ont emprisonné deux personnes dont un militaire du 62e bataillon. Apres
intervention de la MONUC et FARDC, ils l’ont libéré mais les FDLR ont refusé de donner l’arme.
b. La MONUC est au courant des mouvements des FDLR et de l’occupation de nouvelles positions par
les FDLR/groupe SOKI dans le village de KAGARA à 6 km de KINYANDONI.
c. La MONUC est informée que le major Blaise, porte parole des FDLR de NYABIONDO préparait une
opération punitive sur les FARDC du 11e bataillon. Le colonel PILIPILI commandant de ce bataillon a
sollicité la MONUC pour qu’elle intervienne auprès de la population qui devrait implorer la clémence
des FDLR vis-à-vis des FARDC.
4. Dans le rapport du 16 février 2008
a. La MONUC est informée de l’intensification des mouvements et du renforcement des FDLR dans le
BUSANZA mais aussi des nouveaux recrutements par les FDLR.
b. La MONUC est au courant de la naissance d’un nouveau groupe celui des FDLR /HARERA.
c. La MONUC est au courant de l’occupation d’un nouveau camp prêt de celui des FARDC par les
FDLR/FOCA à CHONDO 60 Km de KANYABAYONGA sous le commandement de Col. Belmondo.
d. La MONUC est informée du mouvement des FDLR de MIRIKI vers BULINDI en date du 10/11/février
2008.
5. Dans le rapport du 18 septembre 2007
2
a. La MONUC reconnait avoir rapatrié 6 FDLR à partir de KICHANGA sans mentionner que ces derniers
avaient été capturés aux fronts alors qu’ils se battaient aux côté des FARDC et qu’ils avaient été
remis officiellement à la MONUC par le Col. Faustin MUHINDO du CNDP.
6. Dans le rapport du 17 septembre 2007
La MONUC est informée de la présence dans un même camp des forces Mayi-Mayi, FARDC et FDLR.
7. Dans le rapport du 15-18 mai 2008
La MONUC trouve qu’il est contre productif d’associer la 85e brigade FARDC dans le processus de
traque des FDLR alors qu’il y a une collusion entre les FDLR et la 85e brigade dans le trafic illégal et
pillage des ressources naturelles.
8. Dans le rapport du 01-02 septembre 2008
Le Cap. BUSHIRISANA reconnait que 120 éléments FDLR sont venus renforcer les positions des FARDC
lors des combats de KATALE contre les forces du CNDP. Et le 08/09 ce même capitaine avait arrêté
un de ces FDLR pour avoir tiré en l’air.
9. Dans le rapport du 30 -31 septembre 2008
La MONUC accuse les FDLR se trouvant au sein de la 6e brigade d’avoir aidé et incité la population de
Rutshuru de jeter les pierres sur le contingent indien de Rutshuru.
II. ENOUGH, Colin THOMAS Jensen, Policy Advisor, 30 septembre 2008
Paragraphe 1 :
Le rapport montre l’incapacité de la MONUC d’exercer une pression politique et diplomatique conséquente sur le
gouvernement congolais et d’imposer le cessez-le-feu aux FARDC.
Paragraphe 3, point 2 :
Le rapport fait état de la partialité de la MONUC dans la dénonciation des faits. Elle se contente à dénoncer
publiquement les violations du cessez-le-feu par le CNDP mais reste silencieux sur celles de l’Armée gouvernementale
qui perpètre des graves exactions sur la population civile. La MONUC appuie les FARDC dans leurs offensives contre le
CNDP et les FARDC se replient dans des bases de la MONUC pour trouver protection lorsqu’elles perdent une bataille.
III. MDRP, Rapport de mission conjointe des partenaires, 30 octobre 2007
Des éléments des FDLR/FOCA ont collaboré avec des membres des FARDC au cours des récentes hostilités. Ceci
pourrait mettre en danger le nouveau processus de réconciliation nationale entre le GdRDC et le Gouvernement du
Rwanda (GdR) et accroître le risque d’une nouvelle intervention militaire du Rwanda en RDC en cas de menace directe
contre le territoire rwandais.
3
IV. MDRP, Opportunités et contraintes du désarmement et du rapatriement des groupes armes
étrangers, cas des FDLR, FNL et ADF/NALU. Juin 2007 par Hans Romkema.
Elles ont une idée plus claire de leur mission et de leur rôle dans la société en dépit de l’indiscipline persistante chez
les soldats du rang et de la corruption persistante au niveau des plus hautes autorités.
Il convient de noter cependant que les FARDC ne peuvent pas encore être considérés comme une armée efficace et
suffisamment professionnelle. La corruption et l’indiscipline demeurent des préoccupations majeures et s’expliquent en
partie par le faible niveau de rémunération des soldats.
Par le passe, les Mayi-Mayi se sont fréquemment allies aux GA étrangers. Les FDLR ont reconnus qu’il a leur fallu
maintenir des relations cordiales avec les Mayi-Mayi, parce qu’il aurait été difficile de survivre et de combattre les
principaux adversaires du groupe…
Page 41, paragraphe 1
Ceci n’est pas surprenant car la population, dans la plupart des zones ou la recherche a été menée, a été complètement
abandonnée par le gouvernement de la RDC, les FARD et la communauté internationale. Certains responsables des
FARDC semblent collaborer avec les FDLR, les chefs locaux entretiennent des relations d’affaires avec les chefs
rebelles, la MONUC est rarement bien perçue et comprise et les ONG internationales tendent a se positionner a
quelques kilomètres des voies carrossables ou dans la périphérie d’une des pistes d’atterrissage.
Page 34, paragraphe 2
Dans bon nombre des localités, les personnes interrogées ont critiques leurs chefs locaux pour avoir copte les FDLR. A
Masisi, dans les plaines de Ruzizi et dans le territoire de Fizi, plusieurs chefs locaux agissent pour le compte des FDLR
et prennent des décisions préjudiciables aux populations locales.
Dans cette région, le commandant de brigade des FARDC a Kilembwe (Colonnel Ngomanya) et le commandant de la PNC
(Police Nationale Congolaise), sont accuses d’aider les FDLR a traquer leurs combattants soupçonnés de désertion.
Page 35, paragraphe1
Les territoires environnants de Kalehe, Walikale et Rutshuru, on retrouve plusieurs leaders Hutu locaux qui ont
développé des relations d’affaires étroites avec les FDLR, particulièrement dans les zonnes commerciales ou
d’exploitation minière.
Page 35, paragraphe 2
Dans les plaines de Ruzizi et dans plusieurs localités comme à Mwenga, Walungu ainsi que dans la partie sud du Nord
Kivu, nous avons été informes que la sphère d’influence des FDLR s’est étendue a des localités censées être contrôlées
par les FARDC.
Page 35, paragraphe 2
Par exemple, un chef local de Sange, sur la route principale allant de Bukavu à Uvira, a souligne qu’il était de consulter
le commandant des FDLR des environs sur toutes les décisions à prendre.
4
Page 44, paragraphe 2
Certains officiers des FDLR et d’autres sources ont affirmes que les FDLR ont pu recruter des espions au sein de la
MONUC ou qu’ils ont pu introduire certains de leurs espions au sein de la MONUC en tant qu’agents locaux du D & R.
Nous n’avons pas pu vérifier ces allégations. Ce qui est certain, c’est que les candidats au rapatriement font plus
confiance à certaines unités et bureaux de la MONUC qu’a d’autres. En particulier, au bataillon indien (IN BAT) du Masisi
qui est regarde avec suspicion a cause de ses relations avec des agents de sécurité influents des FDLR, notamment
avec <<>>, le jeune frère du General Mudacumura.
Page 51, paragraphe 2
Dans la Dixième région militaire (c'est-à-dire au Sud Kivu), il y a beaucoup des brigades et des bataillons non intégrés
(souvent d’origine Mayi-Mayi) qui continuent de collaborer avec les FDLR plutôt que d’exercer une pression sur eux.
Ceci permet aux FDLR de vivre dans un environnement relativement sécurisé, leur permettant de s’établir
confortablement.
Page 54, paragraphe 2
Les FARDC sont très amicaux et, si des attaques occasionnelles ont lieu, l’armée congolaise ne montre aucune
insistance. D’après ces combattants FDLR, la MONUC n’exerce pas non plus une pression sur eux. Comme d’après la
MONUC, son mandat se limite a faciliter le désarmement et le rapatriement volontaire des refugies étrangers, les FDLR
peuvent choisir ou non les propositions de la MONUC. Tant que les FDLR peuvent vivre confortablement en RDC, une
proportion importante d’entre eux choisira de rester en RDC.
En résumé, au cours des quatre dernières années, les FDLR ont connu très peu de menaces militaires et diplomatiques,
que ce soit de la part du gouvernement de la RDC ou de la communauté internationale. Ils peuvent donc se permettre de
s’établir confortablement, de prendre des vacances et même d’accorder la retraite aux combattants âgés.
V. Le contrôle des mines exerce par les parties belligérantes menace les efforts de paix dans l’est du
Congo, Global witness, 10 septembre 2008.
Page1, Paragraphe 3
Une mission d'enquête menée par Global Witness en juillet et août 2008 a mis en évidence d'importants éléments
démontrant la participation de groupes armés ainsi que d'unités et de commandants des Forces Armées de la
République démocratique du Congo (FARDC, l'armée nationale congolaise) à l'exploitation et au commerce de minerais
dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Page1, Paragraphe 5
Les FDLR, tout comme d'autres groupes armés opérant dans l'est du Congo et les FARDC, ont perpétré de graves
atteintes aux droits de l'homme à l'encontre de la population civile, dont des meurtres et des viols à grande échelle.
Page 2, paragraphe 2
La situation est rendue d'autant plus complexe par la complicité tacite entre les FARDC et les FDLR. En effet, bien que
les FARDC soient censées mener des opérations militaires pour déloger les FDLR avec le soutien de la MONUC, la
mission de l'ONU chargée du maintien de la paix en RDC, de nombreux militaires des FARDC font en réalité preuve d'une
telle bienveillance à l'égard de leurs « opposants » qu'ils les laissent poursuivre leurs activités sans entrave. Il a
5
également été signalé à plusieurs reprises que des membres des FARDC ravitaillent les FDLR en armes, en munitions et
en uniformes.
« Cette complicité s'étend à l'exploitation des minerais », déclare Patrick Alley. « Nos enquêteurs se sont rendus dans
des zones où les FARDC et les FDLR opéraient côte à côte, chaque groupe contrôlant ses propres zones, s'occupant du
commerce des minerais provenant de "ses" mines respectives, sans s'ingérer dans les affaires de l'autre partie. La
poursuite de leur activité commerciale dépend de ce soutien mutuel. »
VI. Rapport Human Rights Watch, NOUVELLE CRISE AU NORD-KIVU, Octobre 2007 volume 19, no. 17 (a)
Pages 17, 18
Au cours des dix dernières années, les gouvernements nationaux congolais ont fait preuve d’une tolérance générale à
l’égard de plusieurs organisations rebelles rwandaises basées dans l’est du Congo. En 1998, les soldats de l’armée
nationale congolaise ont formé une coalition avec ces rebelles rwandais, s’appuyant sur la supériorité de leur discipline
et de leur entraînement pour essayer de repousser les soldats des armées gouvernementales ougandaise, rwandaise
et burundaise.
Depuis l’Accord global et inclusif mettant fin à la guerre de 1998-2003, le gouvernement congolais a été nominalement
engagé à démanteler les groupes rebelles rwandais et à faciliter leur retour au Rwanda. En dépit de cet engagement, il
a été fréquemment fait état de la poursuite par le gouvernement congolais de son assistance aux FDLR, sous forme
d’armes, de soutien et de collaboration militaires. A la fin 2006, les forces congolaises ont demandé et obtenu
l’assistance des troupes des FDLR pour lutter contre les forces de Nkunda près de Tongo, en territoire de Rutshuru.
Dans un entretien avec les chercheurs de Human Rights Watch, un combattant des FDLR qui a participé à ces combats
puis s’est enfui, a estimé que 80 combattants FDLR environ soutenaient les attaques de l’armée congolaise.
Début 2007, des représentants du gouvernement national ont réitéré les assurances selon lesquelles l’armée
congolaise aiderait à éliminer les groupes des FDLR, mais avec la montée des tensions ethniques les soldats de l’armée
congolaise se sont à nouveau abstenus d’attaquer les FDLR. En août, le gouvernement congolais a été à nouveau accusé
par des officiers militaires rwandais de fournir des armes aux FDLR17 et le 2 octobre, la BBC a signalé que l’un de ses
journalistes avait trouvé des preuves de la poursuite de la coopération militaire entre l’armée congolaise et les FDLR.
Page 44
Dans certaines zones, les forces armées congolaises ont aussi toléré la présence des combattants des FDLR et n’ont
fait aucun effort pour mettre en oeuvre la politique nationale supposée d’élimination des groupes. Selon un capitaine de
l’armée congolaise, affecté avec ses troupes près de Tongo, ils ont évité les problèmes avec les FDLR jusqu’au début de
2007, quand le processus de mixage a commencé. Il a déclaré : « Nous avions pour ordre de les laisser tranquilles
puisque nous étions en
collaboration avec eux ». Un habitant du territoire de Rutshuru a confirmé aux chercheurs de Human Rights Watch que
les bonnes relations entre les soldats de l’armée congolaise et les FDLR lui avaient paru évidentes, ainsi qu’à d’autres
membres de sa communauté.
Avec la création des brigades mixées et le déclenchement d’actions plus agressives contre les FDLR, les combattants
des FDLR ont commencé à s’en prendre aux civils avec qui ils avaient eu auparavant des relations relativement
harmonieuses. En cherchant à empêcher les brigades mixées de s’emparer du territoire où elles avaient auparavant
opéré sans difficulté, les FDLR ont recouru à la violence et aux menaces de violence pour Katwiguru : « Les FDLR ont
changé de comportement. Avant, ils s’entendaient bien avec les gens. Puis la brigade Bravo est arrivée, et maintenant
6
les FDLR s’en prennent aux gens qu’ils accusent d’être proches de la brigade Bravo. Les gens ont peur de rentrer chez
eux à cause des FDLR. »
VII. Informations Concordantes Tirées D’autres Sources Indépendantes.
PREUVES DE LA COALITION FARDC – FDLR CONTRE LE CNDP LORS DES RECENTS AFFRONTEMENTS.
En date du 20 Septembre 2008, les FDLR de la premiere Division ainsi que ceux de la brigade de reserve ont appuyés
les FARDC de la 8eme Region Militaire pendants les offensives contre les positions du CNDP sur 4 axes dans le
territoire de Masisi et 2 axes du territoire de Rutshuru:
a. Sur l’axe Ngungu, un bataillon des FDLR de la brigade de reserve sous commamdement du Lt.col
Samuel Nsengiyumva alias Cirus a appuyé la 14 ème brigade du Col. David RUGAYI pour attaquer les
bases arrières du Secteur III du CNDP sous commandement du Col. Claude MICO.
b. En territoire de Rutshuru, sur l’axe Kanyabayonga – Kikuku - Nyanzale, un bataillon FDLR de la
premiere Division sous le commandement du Lt Col Elie Mutarambirwa alias Safari Martin a appuiyé
les FARDC de la 15 Bgde pendant que 3 Batallon de la 1ere Division sous le commandement du Lt. Col
Marc Habimana ont appuiyés la 2eme et la 6eme brigades respectivement sous commandements
des Cols Kasongo et Antoine Mushimba dans les combats contre les forces du CNDP des secteurs I
et II commandes respectivement par le Col Sultan Makenga le Col Innocent Kabundi.
c. Sur l’axe Katale - Kashebere, deux bataillons de la 1ere Division FDLR dirigés par le Lt Col Jean Paul
Ndinzimihingo alias Sadiki et deux bataillons du PARECO sous commandement du Lt.col Dan Safari ont
reinforce les elements FARDC de la 81e brigade du Col Yave Yolo dans leurs combats contre les
elements CNDP du sector III under Col Claude MICO.
d. Le 23 Septembre 2008 une coalition composée de la 15e brigade FARDC du Col Richard Mwungura et
d’un bataillon de la 1ere Division FDLR sous le commandement du Lt Col Elie Mutarambirwa alias
Safari Martin, a lancé une attaque contre les positions CNDP secteur II, à Gashuga et Mweso dans le
territoire de Masisi, commandé par le Lt Col SALONGO.
e. A la même date du 23 Septembre 2008, une coalition de la 2e brigade FARDC commandée par
KASONGO et le 3e bataillon de la 1ère division FDLR a lancé une attaque sur les positions CNDP du
secteur I de Rumangabo, Kanombe, Busanza et Nkokwe sous le commandement du Col Sultan
Makenga dans le territoire de Rutshuru.
f. Le 24 septembre, une coalition des 6e et 2e brigades et 3e bataillon de la 1e division FDLR a conduit
des attaques sur les positions du secteur I commandé par le Col Sultan MAKENGA.

MALU MALU ET SA FACILITATION INTERNATIONALE!

La nouvelle formule de la présence internationale à Goma appelée Facilitation Internationale se ligue avec Kinshasa et son abbé Malu Malu dans un ultime effort de consacrer le desordre pérenisé en RDC. Les récentes déclarations du leader du CNDP continuent à provoquer des réactions en chaîne, qu'il faut suivre de près, l'histoire du pays est en train d'amorcer un tournant. Pourquoi Nyamwisi réaccuse le Rwanda au moment où Nkunda touche là où le bas blesse le leadership de Kinshasa? A savoir l'échec notoire et absolu sur toute la ligne commençant par la paix et finissant par le développement? C'est parce que Nyawisim comme Kabila et Malu Malu d'ailleurs, protègent comme la prunelle de leurs yeux le noeud de la méfiance entre les deux pays: les forces génocidaires FDLR. Le problème de Kinshasa n'est pas Nkunda, c'est l'alliance du gouvernement avec ces forces génocidaires. C'est donc du bidon de répéter la rengaine: http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=71584


Voilà les déclarations des représentants de la fameuse facilitation internationale. C'est risible de les voir défendre avec bec et ongles l'avorté programme Amani quand ils ne disent jamais rien de l'accord de Nairobi de Novembre 2007. Les événements vont plus vite que les déclarations mensongères, donc si ce n'est pas le temps ni la justice, c'est l'histoire qui les rattrapera sous peu.

http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=71582

« La facilitation internationale est unifiée dans notre soutien pour la travail de l’abbé Malumalu et du gouvernement. On doit continuer avec le processus Amani », a indiqué le représentant de l’Union européenne dans la région des Grands Lacs.
Pour l’abbé Apollinaire Malumalu, le Programme Amani se poursuivra avec ou sans le CNDP. « Nkunda veut une rébellion. Mais laissons-le, seul, consommer son forfait. Par contre, restons vigilants pour que cela ne puisse pas de nouveau faire dérailler le processus de paix », a-t-il déclaré.

Congoindépendant croit, peut-être avec raison, que le coup de gueule du chef du CNDP bouscule le microcosme politique kinois. Et ces messieurs-dames là et leurs alliés n'aiment pas être bousculés pendant qu'ils se remplissent tranquillement les poches avec la bénédiction de la dite Communauté Internationale. Comment est-ce que cette communauté internationale vivant dans le luxuriant décor de Goma peut elle continuer à soutenir Malu Malu? Quel deal se cache derrière ce soutien? Je me hasarde à spéculer: Joka leur aurait promis la révisitation des contrats avec la Chine en échange de leur soutien à un programme mort-né? Lisez ce qu'écrit le rédacteur de :http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=3912 sur l'appel national de Laurent Nkunda.