Sunday, 12 January 2014

US EMBASSY IN KINSHASA'S ALARM

These repeated alarm signals reminds me of the periods between the "Pillages" of 1993 and the Mobutu debacle in 1997. They are coming in close sequence. What does this say, when the UN in Goma is celebrating the alleged death of a neighboring president? Is the UN hoping to solve the DRC problems with leaders' killing on social media?? Why is Ladsous stooping that low? Because the Western powers he represents are hiding their declining power in the conflicts they unleash on the continent. And we let them just do that. Anyway, I do not wish to write extensive comments since I am gathering a number of facts before doing so. I only want to keep reading the signs that appear in something like this official communication. We know it's about bakata katanga activities, but you can see how these powers are wishing for some bakata Congo. They are only trying to disguise their move, so that we'll translate everything again into the "perspective of ethnic hatred": this is how they want the continent to understand itself, and the weak "imaginaire" of people like the congolese are content with that, but for how long?

  U.S. Embassy Kinshasa, Democratic Republic of the Congo (DRC)
Security Message for U.S. Citizens 
Unrest near Lubumbashi in Katanga Province

January 10, 2014

The Embassy has received information of armed engagements between the Congolese armed forces (FARDC) and various armed groups near the city of Lubumbashi in Katanga province, including fighting in the village of Kajiba (25 kilometers east of Lubumbashi) and Kiziba (10 kilometers southeast of Lubumbashi). The Embassy has also received reports that some armed groups may be planning attacks in Lubumbashi and other cities in Katanga. The Embassy will distribute additional information as this becomes available. The U.S. Embassy advises U.S. citizens to avoid all public demonstrations and areas where crowds have gathered because even events intending to be peaceful can at times rapidly turn violent or even deadly without prior warning.

U.S. citizens should ensure that their travel documents, including their U.S. passport and Congolese visas/residency permits, are valid. In addition, U.S. citizens should have their travel documents in their possession at all times in case of an immediate need to travel.

You can stay in touch and get Embassy updates by checking the U.S. Embassy Kinshasa web site (kinshasa.usembassy.gov). You can also get global updates at the U.S. Department of State's, Bureau of Consular Affairs website (travel.state.gov) where you can find the current Worldwide Caution, Travel Warning, Travel Alerts, and Country Specific Information. Follow us on Twitter and the Bureau of Consular Affairs page on Facebook as well; or you can download our free Smart Traveler App from iTunes or the Android market to have travel information at your fingertips. If you don't have internet access, you may obtain up-to-date information on security conditions by calling 1-888-407-4747 toll-free in the United States and Canada, or on a regular toll line at 1-202-501-4444 from other countries. These numbers are available from 8:00 a.m. to 8:00 p.m. Eastern Time, Monday through Friday (except U.S. federal holidays). 

If you are going to live in or travel to the Democratic Republic of the Congo, please take the time to tell us about your trip by enrolling in the Smart Traveler Enrollment Program (STEP). If you enroll, we can keep you up to date with important safety and security announcements. It will also help your friends and family get in touch with you in an emergency. You should remember to keep all of your information in STEP up to date. It is important during enrollment or updating of information to include your current phone number and current email address where you can be reached in case of an emergency. 

The U.S. Embassy in Kinshasa is located at 310 Avenue des Aviateurs, tel. +243-081-225-5872 (Do not dial the zero when calling from abroad). The Consular Section of the Embassy may be reached at tel. +243-081-884-6859 or +243-081-884-4609 and is open Monday-Thursday, 7:30 a.m.-5:15 p.m. and Fridays from 7:30 a.m. to 12:30 p.m. 

For after-hours emergencies, U.S. citizens should call 081-556-0151 and ask to speak with the duty officer.

Sunday, 5 January 2014

ALLEZ Y COMPRENDRE QUELQUE CHOSE

AUTOPSIE D'UN CAS (Colonel Mamadou Ndala) 1-La scène: Land cruiser Pick up adapté pour transporter une Section de 10 Personnes regardant vers l'exterieur à gauche et à droite. 2-La Land Cruiser est bien garée: les 4 pneus en place et 1pneu de reserve en feu, le long de la route. 3-Aile avant droite deformée, enfoncée, la Cabine en feu, portières intactes. 4-RPG7 impliquée 5-Route asphaltée sur un tronçon rectiligne dans la forêt. 6-Village entourée d'une forêt. FORENSIC et ANALYSES On nous dit qu'un RPG 7 ( Lance roquette #7) a été tirée sur la Land Cruiser. Sur une telle route en zone opérationnelle, on ne peut rouler en moins de 80 Km/Heure. Avec l'impact de la roquette, la Land Cruiser doit se renverser ou chavirer. Le moteur devrait présenter des signes d'impact. Le capot devait s'ouvrir et le moteur en feu. On ne voit que l'aile avant droite déformée et enfoncée, pas d'une façon normale, alors qu'elle devait se desintégrer totalement. Les 4 pneus en feu à en croire le bon état du capot et du moteur me pousse à dire que le feu a été intentionel et attisé à l'aide d'un combustible autre que le mazout. Pourquoi le pneu de reserve est il en feu alors que la ridelle de la Toyota est intacte et avec sa couleur blanche? Le drapelet rouge ou le fanion de l'Unité est intacte. Pourquoi y a-t-il du feu dans la cabine, alors que les portières sont fermées? Et le feu est plus intense que celui des pneus? EMBUSCADE: Dissimuler une troupe en un endroit propice pour attaquer une cible mouvante ou un énnemi. Le choix de l'endroit est très important. Généralement l'autre côté de la route est un versant accidenté pour empêcher l'énnemi de s'enfuir. Le tronçon choisi est généralement en boucle et en terrain difficile. Dans ce cas d'espèce, ce terrain est tout à fait le contraire des principes classiques. Possible. La route est rectiligne et la vitesse du véhicule peut faire échouer la mission. A quelle vitesse roulait ce véhicule en zone dangereuse????? HYPOTHESES Les passagers auraient ils été abattus et placés dans la cabine???? Il faut pousser des enquêtes: impacts des balles, étranglement, étudier leur poumons pour voir s'ils étaient suffoqués et déceler la quantité de fumée inhalée Complicité des gardes du corps, bien les intérroger avec detecteur de mensonges, en présence d'un spécialiste en " Body Language". CONCLUSIONS Le Colonel a été abattu avant la propagation de ce feu La cabine serait défoncée et ouverte en cas de tir de la roquette ??? Le feu intense dans la cabine était mis pour brûler le corps des passagers et pour éffacer certaines traces. Le moteur et le capot non ouverts trahissent l'action de l'assassin Le fait que le véhicule soit bien garée en lieu et place de se renverser prouve que le feu n'est pas la cause mortelle de cette scène, par conséquent pas la roquette. Le colonel a été assassiné. C'est donc un ASSASSINAT.

QUI A TUE MAMADOU, LE MERCENAIRE SENEGALAIS FABRIQUE PAR MARTIN KOBLER?

Mamadou tué par les siens

La main qui a exécuté le célèbre colonel vient de l’intérieur du pouvoir

5/01/2014 Actualité
La version officielle de Kinshasa, qui indique les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu comme les auteurs du meurtre, ne tient pas la route. Un faisceau d’indices convergents suggère au contraire la participation de soldats de l’armée régulière à l’assassinat du patron des URR. Ils auraient, selon nos sources, obéit aux ordres d’un officier proche du chef de l’Etat.
The official version of Kinshasa, which indicates the Ugandan rebels of the ADF-Nalu as the murderers, is not consistent. Converging evidence suggests the contrary, involving soldiers of the regular army to murder the boss of URR. They have, according to our sources, obeyed the orders of an officer close to the head of state.

Les commentaires sont ouverts! Forum en bas de page.
L’Agence d’information - samedi 4 janvier 2014
Personne n’y avait cru. Lorsque le jeudi 2 janvier en fin de journée, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo, faisait état de la responsabilité des rebelles ougandais des ADF-Nalu dans la disparition violente du colonel des Forces Armées (FARDC) Mamadou Mustafa Ndala, tué quelque heures auparavant lorsque il était à bord de sa jeep sur la route reliant Beni à Eringeti, dans le Nord-Kivu, sa déclaration n’avait pas fait que des émules, au contraire. Et cela malgré les fonctions nouvellement attribuées à Ndala, qui avait été chargé, à la tête de ses Unités de réaction rapide (URR), de partir à la chasse des ADF.
Mis à part Mende, dont les affirmations avaient été distillées sur le petit écran avec un ton faussement décontracté qui cachait mal son embarras, aucune autre haute autorité du pays n’était intervenue pour dissiper le malaise auprès d’une population à la quelle on avait voulu faire croire que ce colonel, originaire de la province de l’Equateur, était le héros de la prétendue « victoire » sur les troupes du M23.
Pointer le doigt sur les ADF, dont les miliciens n’ont jamais était présents dans cette zone située à une dizaine de kilomètres de Beni, totalement sous contrôle des forces régulières, a rendue immédiatement suspecte la version officielle. D’autant que ce genre d’action ne rentre pas dans la stratégie de ce groupe, qui occupe la plupart des localités dans la chefferie de Watalinga, où il est aussi installé en bonne entente avec les communautés nande qui y habitent. Les moyens logistiques, de renseignements et opérationnels de celle qui demeure une petite milice à l’armement léger ne lui auraient pas permis non plus de mener avec succès une initiative si audacieuse en territoire “ennemi”.
A ces remarques s’ajoutent le jour suivant les déclarations du garde du corps du célèbre Mamadou, de nom Paul Safari, rescapé miraculeux de l’accident. Dans une interview à Radio Okapi, le militaire témoigne sans hésiter que les assaillants portaient l’uniforme des FARDC : « J’ai bien vu, ce sont des tenues des FARDC. Je n’ai pas compris. J’ai fui et ils m’ont poursuivi sans relâche jusqu’à une certaine distance. Ils m’ont manqué dans la forêt. Là encore, j’ai revérifié leur habillement et je me suis rendu compte que c’étaient nos tenues. Franchement, ce ne sont pas les ADF-Nalu qui nous ont attaqués. Et c’est ce qui me fait plus mal. Faut-il penser à un montage ? »
En ce qui concerne l’arme du crime aussi, les doutes fusent. Selon la version gouvernementale, il s’agirait d’une roquette qui aurait visé de plein fouet le colonel. Mais le corps de quelqu’un atteint par un RPG7 ne se trouve certes pas dans l’état presque intègre dans lequel on voit distinctement celui de Ndala dans la vidéo qui a commencé à circuler sur youtube et les réseaux sociaux peu après cet épisode controversé. La cabine de guide de la jeep, où l’officier se trouvait, n’a pas été détruite par le projectile, ce qui est inconcevable si l’on considère la force de nuisance du projectile. Le véhicule aurait au moins dû être renversé ou déplacé de travers dans la chaussée. Ce dernier est par contre garé au bord de la route, comme si le chauffeur avait arrêté volontairement la course. Des militaires, que les occupants de la jeep connaissaient, ont-ils fait signe au conducteur de serrer à droite et d’arrêter la jeep, avant d’abattre à bout portant le haut gradé et ses gardes du corps, sauf Safari, qui arrive à s’enfuir ?
Logiquement, le colonel Mamadou a été éliminé pour avoir voulu se prêter à un jeu plus grand que lui. Quand la mise en scène de la montée en puissance des FARDC a été concoctée par le duo Ladsous-Kobler – respectivement patron du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et chef de la mission onusienne en RDC – cet ancien militaire de Jean-Pierre Bemba Gombo au sein de l’armée du MLC a bien voulu se prêter à jouer le rôle du sauveur de la patrie. Et faire oublier les revers subis face aux brigades du M23, comme en août 2012, quand il avait été obligé de quitter avec précipitation le front de Bunagana pour s’abriter en Ouganda alors qu’il était poursuivi par les hommes de l’ARC, branche armée du M23 !
Cependant, son ascension n’était pas pour plaire à tout le monde, notamment dans les hautes sphères de la maison militaire du président Kabila. Celui-ci venait d’envoyer à Beni un contingent des FARDC pour, dit-on officiellement, soutenir l’effort de guerre du vaillant Mamadou contre les ADF. L’un des chefs de ce contingent est le colonel Mundos, un militaire kivutien d’origine hunde, spécialisé en basses œuvres pour le compte du régime. C’est lui que nos sources de Kinshasa indiquent comme le commanditaire probable de l’exécution du « héros national ».
Pièce par pièce, et après la féroce répression qui a coûté la vie à 140 militaires qui revendiquaient leur solde la veille du jour de l’an (on y viendra dans une prochaine dépêche), le théâtre d’ombres où la fausse victoire des FARDC a été mise en scène est en train de se démonter tout seul. Comme l’état de grâce artificiel d’un pouvoir de plus en plus fragilisé et visiblement en proie à des convulsions internes.
La RDC serait-elle à un tournant de son histoire ?
L’Agence d’information