CET ARTICLE A ETE PUBLIE LE 2 JUILLET PAR LE DAILY NEWS DE SRI LANKA
A new address for the EC’s Directorate General for Trade?
The Minister of External Affairs, Prof. G. L. Peiris received a letter recently. It came from the office of the European Commission. It was not exactly a show-cause letter, but it was essentially a snub, a threat and more of a ‘chapter-closing’ kind of missive. It related to the GSP Plus trade concessions or their suspension, rather. The letter was posted from Brussels, Belgium.
Yesterday I wrote about the Congo and its first Prime Minister, Patrice Lumumba. I did not realize that even as I was writing, King Albert II of Belgium and the UN Secretary General, Ban Ki-moon were standing side by side in the Congolese capital, Kinshasa, ‘celebrating’ the Independence of that unhappy country, where my friend Nicky Karunarathna reminds me, the Belgians amputated Congolese who refused to work in the rubber plantations.
It is said that of all the Europeans who scrambled for control of Africa at the end of the 19th Century none left a legacy as terrible and violent as the Belgian monarchs. King Leopold II even justified the brutality and butchery as an effort to ‘protect natives from Arab slavers and to open the heart of Africa to Christian missionaries’. Congo was turned into a massive labour camp. Close to 10 million people were killed. The killers had to chop off the hands of victims, to ‘show that the bullets used to kill were not wasted on animals’.
‘Legalized robbery enforced by violence’ was the watchword of the Belgians and June 30, 1960, was the one brief moment of hope for Congo and the Congolese. The moment was over on January 17, 1961. Lumumba was murdered. Today, 50 years later, King Albert II may or may not want to be reminded of the fact that his brother, delivering a ‘farewell’ speech in 1960 saluted the ‘genius’ of Belgian colonialism. Indeed, as moves are under way to finally bring to a close the investigation into the assassination of Lumumba, Belgium doesn’t want to discuss the subject. Naturally, one may add, for that’s what Belgium did for 50 years: pretend it never happened, feigned innocence in a dastardly crime against humanity. And we in Sri Lanka get letters from Brussels and are lectured to by the European Commission, an arm of the club of powerful and bullying nations in which Belgium is a member state. We are asked about the truth. We are asked about human rights. We are asked to improve mechanisms to ensure protection of human rights. The truth is that Belgium doesn’t like the word or the meaning and has symbolized a fascination with its polar opposite, falsehood and all related terms.
Apparently it has been found that Belgium was ‘morally responsible but not legally responsible’ for the murder of Lumumba. What nice things words are, I thought to myself, reading that line. That’s what an investigation commissioned by the Belgian Parliament had concluded. Well, no one need be surprised by the turn of phrase, for that’s what Colonialism was all about (i.e. when it was not turning bayonet inside the stomachs of ‘natives’ into which enlightenment was being thrust in the name of all kinds of charity, Christian included).
Here’s the funny part. Louis Michel, Belgium’s liberated ex-foreign minister and until last year the EU’s ‘Development Commissioner’ has declared (just last week) that Leopold II was a ‘true visionary for his time, a hero who brought civilization to the Congo’. ‘Civilization’ meant that men were worked to death and the women raped and starved. The women, in fact, had been held hostage to ensure that the Congolese men did not run off instead of subjecting themselves to brutal forms of forced labour, all of which Leopold II pioneered.
And we still get letters from Brussels, Belgium. All about human rights. About legislation that champion human rights and good governance. About being nice boys and girls. Just so we can get a US$ 150 million by way of trade concessions. This is blood money and if we really need it to stay afloat in these trying times there is only one thing we can do: learn to swim. Some of us may drown, but those who survive would have the one thing that we need to preserve for our children at all costs. Dignity.
I was wondering if I would not want to puke if the letter had not been posted in Brussels. The astounding fact is that the retching might be even more violent given histories and current realities, the crimes of omission and commission, in various parts of the world in various violent forms.
No, I doubt the EC can find a new address for its Directorate General for Trade. Or for any arm of the EU. Might as well close shop, if they have any shame. They don’t and therefore shop will remain open. The ball then is on our court. Finally. Thankfully.
malinsene@gmail.com
Tuesday, 20 July 2010
Saturday, 17 July 2010
CE DONT KABILA A BESOIN
Mes éternelles obligations académiques me tiennent si occupée que je n'arrive plus à consigner mes notes, reflexions et monologue sur ce blog au fils des événements. But it is always time to catch up. J'étais à Goma pendant que Joseph Kabila recevait fastieusement ses copains, sa clique, y compris tous les sbires selon leurs différents échelons. Il a fait préparer un boulevard triomphal, on se demande bien qui a triomphé sur qui et où? Feux d'artifice, diamants à gogo, on a entendu des choses sur ceux de la Reine des belges, mais rien sur les cadeaux dont on n'a pas publicisé la teneur. Je suis particulièrement curieuse de savoir ce qui a été échangé entre Kabila et Kagame, mais généralement dans ce cas précis la règle prescrit le secret à portée toujours surprenante.
A propos de cadeau, le matin de l'arrestation du général Gadi Ngabo par les Ugandais, j'entendais dire, à Goma cette bourgade qui n'est plus le Congo, je dirai bien pourquoi, j'entendais donc dire que Gadi devait être un cadeau d'anniversaire de Museveni à Kabila. Ce Gadi essayait veinement de s'approprier la cause du CNDP en faisant la grave erreur de s'associer aux FDLR. Gadi n'était pourtant pas en mesure ni d'inquiéter Kabila, ni de s'approprier la cause du CNDP. Il devrait apprendre de Bosco Ntaganda, ce n'est pas chose aisée de s'approprier d'une cause que l'on trahit. S'il n'était pas en mesure d'inquiéter Kabila, qui aurait alors exigé son arrestation? J'admire le sens de l'humour du président Museveni et ses hommes. Sentant la nervosité qu'un larron comme Gadi pouvait provoquer à Kigs, ils l'ont simplement arrêté pour calmer cette nervosité-là. Nice guys in KPL!
Maintenant après la distraction monumentale de la célébration du cinquantenaire à la Kabila, les coups de massus contre le peuple qui s'est laissé berner une nouvelle fois commencent à pleuvoir. Les congolais n'ont plus d'identité. Les cartes d'électeurs qui leur servaient de carnet d'identité sont tombées en désuétude. Nous l'avons appris par une annonce parfaitement cavalière de tout un ministre. Elections obligent. Puisqu'on ne sait plus comment on va inventer la victoire électorale on brouille déjà le corps électoral, c'est à dire le peuple. Toujours lui le dindon de la farce. C'est une mesure décrétéé par le gouvernement.Vous n'avez plus de carte et quand on en distribuera de nouvelles ce sera en dernière minute et on va regarder bien les visages pour déceler les tutsis afin de les exclure sous pretexte qu'ils sont rwandais, haha, on est habitué. Mais la question n'est pas vraiment une question de carte.
Le vrai problème c'est que Kabila qui n'a jamais complété sa légitimité n'ayant pas laissé faire les élections municipales, n'ayant pas défendu l'intégrité du territoire, ayant littéralement vendu le pays au plus offrant, c'est à dire les chinois, les Georges Forrest, les Dan Gertler de ce monde et tous les magouilleurs du pétrole, de l'or, sans oublier les sangsues agences de coopération internationales, ce Kabila travaillant avec des ministres et députés à double et triple nationalité, veut à tout prix rester au pouvoir jusqu'à son 60ème anniversaire, à moins qu'il n'émule Robert Mugabe. Il a exercé un pouvoir illégitime. Il a éliminé tout opposant. Et nos observateurs internationaux nous diront qu'il y aura des élections libres et démocratiques, haha. Ce dont Kabila a vraiment besoin, c'est d'une vraie opposition politique qui ait un plan clair de restructuration du pays. Une opposition prête à dire non à une serie de propositions qui viennent des oncles improvisés de ce que le Congo doit être. Cette opposition là n'est pas au parlement à Kinshasa. Elle est à la base, ces hommes et femmes qui sont à côté du peuple, qui ne font pas de bruit pour ne pas se faire écraser avant l'heure décisive, mais qui travaillent. Je crois qu'ils existent!
A propos de cadeau, le matin de l'arrestation du général Gadi Ngabo par les Ugandais, j'entendais dire, à Goma cette bourgade qui n'est plus le Congo, je dirai bien pourquoi, j'entendais donc dire que Gadi devait être un cadeau d'anniversaire de Museveni à Kabila. Ce Gadi essayait veinement de s'approprier la cause du CNDP en faisant la grave erreur de s'associer aux FDLR. Gadi n'était pourtant pas en mesure ni d'inquiéter Kabila, ni de s'approprier la cause du CNDP. Il devrait apprendre de Bosco Ntaganda, ce n'est pas chose aisée de s'approprier d'une cause que l'on trahit. S'il n'était pas en mesure d'inquiéter Kabila, qui aurait alors exigé son arrestation? J'admire le sens de l'humour du président Museveni et ses hommes. Sentant la nervosité qu'un larron comme Gadi pouvait provoquer à Kigs, ils l'ont simplement arrêté pour calmer cette nervosité-là. Nice guys in KPL!
Maintenant après la distraction monumentale de la célébration du cinquantenaire à la Kabila, les coups de massus contre le peuple qui s'est laissé berner une nouvelle fois commencent à pleuvoir. Les congolais n'ont plus d'identité. Les cartes d'électeurs qui leur servaient de carnet d'identité sont tombées en désuétude. Nous l'avons appris par une annonce parfaitement cavalière de tout un ministre. Elections obligent. Puisqu'on ne sait plus comment on va inventer la victoire électorale on brouille déjà le corps électoral, c'est à dire le peuple. Toujours lui le dindon de la farce. C'est une mesure décrétéé par le gouvernement.Vous n'avez plus de carte et quand on en distribuera de nouvelles ce sera en dernière minute et on va regarder bien les visages pour déceler les tutsis afin de les exclure sous pretexte qu'ils sont rwandais, haha, on est habitué. Mais la question n'est pas vraiment une question de carte.
Le vrai problème c'est que Kabila qui n'a jamais complété sa légitimité n'ayant pas laissé faire les élections municipales, n'ayant pas défendu l'intégrité du territoire, ayant littéralement vendu le pays au plus offrant, c'est à dire les chinois, les Georges Forrest, les Dan Gertler de ce monde et tous les magouilleurs du pétrole, de l'or, sans oublier les sangsues agences de coopération internationales, ce Kabila travaillant avec des ministres et députés à double et triple nationalité, veut à tout prix rester au pouvoir jusqu'à son 60ème anniversaire, à moins qu'il n'émule Robert Mugabe. Il a exercé un pouvoir illégitime. Il a éliminé tout opposant. Et nos observateurs internationaux nous diront qu'il y aura des élections libres et démocratiques, haha. Ce dont Kabila a vraiment besoin, c'est d'une vraie opposition politique qui ait un plan clair de restructuration du pays. Une opposition prête à dire non à une serie de propositions qui viennent des oncles improvisés de ce que le Congo doit être. Cette opposition là n'est pas au parlement à Kinshasa. Elle est à la base, ces hommes et femmes qui sont à côté du peuple, qui ne font pas de bruit pour ne pas se faire écraser avant l'heure décisive, mais qui travaillent. Je crois qu'ils existent!
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