Thursday, 25 April 2013

CONNECTIONS SUD-AFRICAINES ET AUTRES POTINS

Les révisionnistes à la solde de George Soros se préparent à discuter ce qu'il faut attendre des opérations de la brigade onusienne appelée à combattre Makenga: http://nanojv.wordpress.com/2013/04/24/pep-unib/. Sur terrain, la nouvelle de l'interruption (cette fois-ci définitive???) des négociations à Kampala se propage très vite. La délégation du M23 est peut-être en route vers la RDC. Kin s'est endurcie comme nous nous y attendions. Le salut de Kabila vient par l'ONU, pourquoi devrait-il négocier? N'est-ce pas que sa SADC lui a fourni d'autres alternatives depuis belle lurette? Les choses sont donc en place pour une guerre qui sera régionale. Pourtant elle aurait pu être évitée. Je ne veux pas me répéter mais je ne peux non plus m'empêcher de rappeler que Nkunda avait raison et que la région devrait avoir prêté attention à ce qu'il disait parce que le temps lui a donné plus que raison. Je disais que les choses sont en place. Les soldats de la SANDF à Goma ont pris position. D'autres sont en route. Les tanzaniens arrivent via le Tanganyika, leur armement aussi. La route est longue mais le paysage est beau, un peu de tourisme avant les affrontements. L'ONU vient de nommer un nouveau général, un brésilien: http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-22290242. J'espère qu'il est aussi honnête que l'espagnole qui a demissionné une fois arrivé à Goma après avoir constaté la corruption et le marché noir que les soldats de la Monuc entretenaient sans vergogne.

On me dit par ailleurs que la RSA se prépare en secret pour ne pas facher une opposition déjà mécontente. Mais pourquoi Prétoria se croit en mesure de mener et gagner une guerre au Kivu? A cause des connections sud-africaines et tanzaniennes intéressantes. Vous me direz que je répète des rumeurs mais toujours est-il qu'il n'y a pas de fumée sans feu! Voilà ce que l'on m'en a dit: le LT Gen A.M. Shilubane, patron des services d'intelligence en RSA est un ami de quelques puissants exilés rwandais actuellement en RSA. Certains parmi ces derniers sont aussi des proches du président tanzanien. Quoi de plus aisé que de servir de consultant ou de conseiller pour une expedition militaire dans le Kivu et de gros sous en prime? Ceci confirmerait, à mon avis, le fait que nous sommes conscients d'un double objectif  pour la brigade qui, ipso facto, a donné une couverture cambattante et combattive à toute la MONUSCO, même si les mieulleux de l'ONU vous diront le contraire. L'agenda français nous le connaissons déjà, une partie de l'agenda sud-africain qui inclue les affaires d'exploitation aussi, mais les connections sud-africaines ajoutent un grain de sel: si les exilés rwandais de la RSA jouent la carte Zuma, alors on voit très bien qui utilisera la brigade et les FDLR et pourquoi. Pour des rumeurs, ça se tient plutot bien. Et l'attitude d'une détermination farouche du M23 va décider de quel coté la balance risque de s'incliner. Joseph Kabila se croit déjà débarrassé de la cause kivutienne, ceux qui en veulent au régime de Kigs croient tenir enfin leur golden chance etc. Et si c'est Makenga qui tient en main the golden opportunity? Une occasion de faire mordre la poussière à une arrogante ONU avec ses gangsters déguisés en soldats de paix serait une leçon historique. Encore une fois la lacheté des pays du tiers monde qui envoient leurs soldats mourir pour rien va faire couler le sang des fils de ce continent à cause d'une multiple turpitude éhontée.

Monday, 22 April 2013

POURQUOI BLOQUER LA FUNESTE BRIGADE DE L'ONU

Toute personne dotée de sens commun comprend très bien qu'une mission de l'ONU avec mandat de tuer est un danger qu'il faut éviter. Et il faut faire échec à la brigade promise au Kivu, non pas parce que les rebels ne peuvent pas la mettre en déroute, mais parce qu'elle est malicieuse sous plusieurs angles. Imaginez le gangsterisme international qui détruit tellement dans les années 1990 au nom de la démocratie et hier encore la destruction de l'Afrique du Nord au nom de la même démocratie. Je ne serais pas surprise si la défaite de la brigade par les rebels au Nord Kivu soit l'excuse attendue par l'ONU pour appeler l'OTAN à sa recourse, et accomplir quoi exactement? La destruction de nos peuples et nos resources, l'obstruction à vie de toute possibilité d'indépendance politique ou de développement. Décidement ce colonialisme post-moderne est beaucoup plus cruel, et en plus, ironiquement, veut nous faire croire qu'il championne les droits de l'homme. Qu'avons nous fait du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes? L'heure a sonné pour les chefs d'Etats africains, en poste aujourd'hui, de faire échec catégorique et absolu au gangsterisme de l'ONU. Je ne suis pas la seule à penser que le précédent auquel se prêtent la Tanzanie, le Malawi et l'Afrique du Sud soit extrêmement dangereux. Lisez l'opinion ci-bas:

http://www.reuters.com/article/2013/04/16/us-rohde-un-idUSBRE93F1D220130416

à suivre

Saturday, 20 April 2013

QUAND L'AVOCATE HABITUELLE DES FDLR SE DEDIT

J'ai découvert cette surprise sur ce lien: http://nanojv.wordpress.com/2013/04/20/braeckman-6-avril/. Interessant d'en venir à ce genre d'aveu après tant d'année. 

Je vais me permettre de spéculer sur les raisons de son changement. Juste une opinion. L'ONU, en décidant sous pression de la France de relancer un plan génocidaire dans l'Est de la RDC sous couvert d'un plan d'erradication de forces négatives, s'est mise dans de beaux draps. Trop de zèle dans l'effort de court-circuiter la lutte de M23, qui est en substance la lutte du CNDP de Laurent Nkunda. Je sais que certains n'aiment pas voir son nom reapparaitre, mais rassurez-vous, coffré comme il est, juste dire son nom ne menace personne. Mais Mr. Ladsous a forcé la mesure. Ses visées génocidaires ne peuvent plus être maquillées, en aucune façon. Et que l'ONU le veuille ou pas, la France vient de l'obliger à poser un précédent excessivement dangereux. La trouille des chefs d'Etats Africains est incroyable, ils n'ont pas dénoncé la funeste brigade d'intervention rapide avec ou sans drones, plus probablement avec. L'échec en est prévisible, non seulement parce que le M23 compte défendre la dignité qui reste à ce coin du pays, mais aussi parce qu'en introduisant une force "de paix" combattive, l'ONU viole les principes même de sa fondation, et mine ainsi son propre socle.

Puis que ces visées génocidaires sont maintenant à découvert, nous en parlons tous. Et le danger est aussi imminent que réel. Prendre une position revisionniste en ce moment, tendance que notre avocate épouse souvent, serait politiquement incorrect. Alors elle tourne casaque, au moins sur un point. En attendant, que fait son ami Joseph Kabila? Il fait encore trainer les équipes présentes à Kampala. L'on croit savoir que le M23 et Kinshasa ont, en principe, remis leurs propositions. C'est la facilitation qui devrait en faire un résumé pour ensuite donner l'orientation sur les étapes suivantes. Mais cela fait quatre jours que rien ne transpire. On peut tout au plus penser que Kinshasa recourt à sa tactique de toujours: essayer d'allécher avec de l'argent n'importe qui qui serait disposé à faire échouer les négociations. L'on souhaiterait que Kampala ne tombe pas dans cette sorte de traquenard. Il s'agit de sauver l'honneur pas seulement de l'Ouganda, mais de l'idée même de solution politique au niveau régional. ICGLR ne doit pas laisser Kabila piétiner le bloc regional le plus concerné par la crise congolaise, et se laisser doubler par le gangsterisme de la SADC-ONU. Je pense que l'homme fort de Kampala ait encore du temps pour faire briller le blason d'un homme d'Etat.

Les journaux en RDC continuent à empoisonner la population en leur faisant croire que la solution militaire Onusienne est leur salut, mais c'est tout de même une solution militaire. Or cette option a fondamentalement et toujours échoué Demandez aux américains avec leur aventure au Vietnam, l'Afganistan, l'Irak, même l'Otan dans les pays de l'Afrique du Nord n'a apporté que destruction. Ce n'est pas demain la veille que la reconstruction se fera. L'option militaire contre le M23 ou les forces négatives ne restorera pas l'Etat dans l'Est de la RDC, elle ne retablira pas l'ordre en la province orientale, et ne construira pas de chemin de fer entre Kikwit et Kindu, ni entre le Kibali Ituri et le Nord du Katanga. Mais surtout, elle n'offrira aucun future stable pour nos enfants.

Un fait insolite: http://www.rwandaises.com/2013/02/le-tpir-a-coute-1-milliard-de-dollars-a-la-communaute-internationale-pour-58-genocidaires-condamnes-les-autres-en-liberte/

Thursday, 18 April 2013

J'AI TROUVE CECI DANS MON COURRIEL


Résolution 2098 : Le choix du sang

Le schéma adopté le 28 mars dernier par l’organe suprême des Nations Unies porte le risque sérieux de l’embrasement de la sous-région des Grands Lacs.
En optant pour la gestion militaire de la crise dans l’Est de la République démocratique du Congo, les grandes puissances qui sont derrière le Conseil de Sécurité éloignent en réalité son règlement et feignent ignorer ses causes profondes.
Un coup de force mené par la France peu avant la présidence rwandaise du CS, qui court-circuite les efforts de pacification du ‘Processus de Kampala’ et cache le piège d’une guerre fratricide entre troupes africaines.
Mais le choc des armes n’est pas inéluctable…

« Nous sollicitons la Tanzanie de se retirer de la résolution de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) de faire la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Nous sommes convaincus que la confrontation militaire risque de provoquer une guerre régionale. Notre position est confortée par trois éléments : primo, l’Ouganda et le Rwanda risquent d’être entraînés en une guerre inutile, secundo, l’Ouganda et le Rwanda, et probablement la Tanzanie, en vont payer des graves conséquences humanitaires ; tertio, en cas contraire, nous allons prendre la responsabilité d’une prolifération massive des armes dans la sous région ».
Représentant de Kampala au sein de l’East African Legislative Assembly (EALA), Fred Mukasa Mbidde a proposé un texte à soumettre aux membres de cet organisme pendant la session du 16 avril dernier, dans lequel on invite la Tanzanie à ne pas faire un choix opposé à celui de l’East African Community et de l’EALA -dont il est membre.
Les deux institutions régionales préconisent une solution pacifique de la crise dans l’Est de la RDC, avec les deux belligérants, le mouvement du 23 Mars et le gouvernement de Kinshasa, assis à la table des négociations.
En même temps, la ministre des Affaires étrangères de la République du Rwanda, Louise Mushikiwabo, qui assurait la présidence d’ une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la prévention des conflits en Afrique, a déclaré : « Nous ne pensons pas qu’une action militaire soit la solution aux problèmes dans l’est de la RDC, donc nous considérons cette brigade comme pouvant être un moyen de dissuasion, une présence nécessaire mais elle doit être complétée par d’autres aspects, et en premier lieu sur le volet politique du conflit ».

Si le schéma de la Résolution 2098, adoptée par le Conseil de Sécurité (CS) de l’ONU, assume en connaissance de cause le risque concret d’un bain de sang et du déclanchement d’une confrontation armée entre les Etats des Grands Lacs, avec massacres à large échelle de populations civiles et poursuite d’actes d’extermination de la communauté Tutsi,  les forces qui s’y opposent font surface et haussent la voix. Elles suggèrent une démarche plus typiquement africaine -c'est-à-dire par les biais du dialogue- pour la règlementation des conflits dans le continent et notamment dans l’Est de la RDC.

Ainsi, la guerre n’est pas inéluctable dans les Grands Lacs et il est possible de faire échec au choix du sang posé par la 2098. Et cela même si les forces qui sont visées du M23 se préparent à la résistance, et elles doivent s’y préparer car il en va de leur survie et de celle de leurs familles.
La sauvegarde à outrance -comme à l’époque précédente la chute de Mobutu- du régime dictatorial et sous tutelle internationale de Joseph Kabila et la volonté farouche d’en découdre avec le groupe dirigeant en place à Kigali sont les mobiles principaux du lobbyng français au Palais de Verre, qui a porté au passage en force d’une Résolution cachant, dans son application préméditée, le spectre au symbole terrible d’une guerre fratricide entre troupes africaines.
Miracle du ‘multilatéralisme’, les soldats d’une nation issue de la nuit de l’Apartheid vont faire le coup de feu contre leurs frères qui, depuis 2004, mènent un combat sans défaut pour doter la RDC d’une élite visionnaire et compétente, en mesure de faire bénéficier le peuple des immenses ressources du pays, d’éliminer les pratiques néfastes de l’exclusion régionale et de la discrimination ethnique.
Les militaires de l’armée de la République Sud-Africaine vont-ils ainsi se faite tuer, et tuer, dans les forêts et les collines volcaniques du Kivu pour que leurs dirigeants puissent ensuite quémander pour leur pays une place de membre permanant au sein du CS de l’ONU ?
Ou pour se faire instrument subalterne de la politique de Paris, dont la puissance dévastatrice a déjà provoqué des centaines de milliers de victimes dans la sous-région inter-lacustre ?

Analysons. La 2098, rédigée par la France et adoptée le 28 mars dernier, prévoit la création d’une brigade d’intervention spéciale sous l’autorité de la Mission onusienne en RDC et censée neutraliser les combattants du M23 en rébellion contre Kinshasa.
Dans sa lettre, qui comporte pour la première fois dans l’histoire des NU un mandat offensif, avec droit explicit de tuer de la part des Casques Bleus, il y a le tournant majeur qui va dorénavant affecter les relations internationales, notamment les rapports entre l’Afrique, cible principale des nouvelles guerres d’agressions, et les maîtres du monde, anciens et nouveaux.
Et où est-ce qu’on va expérimenter cette nouvelle démarche aux senteurs d’Empire et qui est en flagrante contradictions avec la mission attribuée à l’ONU à l’époque de sa création ?
On part en guerre exactement, dans une région endeuillée depuis bientôt vingt ans par une série tragique d’événements. Où, ceux qui sont derrière cette résolution ont déjà provoqué un génocide et des guerres à répétition suite au soutien poursuivi aux forces génocidaires.  

Les raisons ? L’une, d’ordre général, concerne l’urgence du contrôle du territoire planétaire (et de la destruction de toute force qui s’y oppose) par les nouvelles instances du gouvernement mondial supranational. L’autre, plus spécifique, nous renvoie à la politique française dans la sous région.
En fait, avec l’Opération Turquoise, Paris n’avait pas réussi à stopper la marche victorieuse du Front patriotique rwandais pour arrêter le génocide, ni à créer un Hutuland dans la partie occidentale du Rwanda sous son contrôle. Mais il avait réussi à protéger et à réorganiser les milices des massacreurs après leur exfiltration dans l’Est de la RDC.
Depuis, il continue sa guerre secrète contre le Rwanda et les Tutsi per RDC interposée.
En août dernier, lorsque la France présidait le CS, elle rédigea une déclaration dans laquelle on lisait que les 15 membres de l’instance suprême des NU « réitèrent leur ferme condamnation de tout appui extérieur apporté au M23 et demandent à tous les pays de la région de coopérer activement avec les autorités congolaises pour le démantèlement et la démobilisation du M23 ».

Groupe d’experts onusien à l’appui, la campagne contre le prétendu soutien rwandais au M23 et la diabolisation de ce dernier se met en route, avec le but de l’éradication de la rébellion et d’un affaiblissement décisif de l’élite du Village Urugwiro, sinon d’une nouvelle menace militaire ourdie avec la complicité des FDLR et de l’armée de la RDC.
Les onze pays de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) fleurent le piège et installent le ‘Processus de Kampala’ qui assure au début la cessation des hostilités et le commencement des pourparlers de paix.
La SADC s’y associera, avec des attitudes contradictoires. Dans ses rangs, l’Angola prône la solution pacifique du conflit de l’Est, alors que la RSA assume la posture belliciste, tout comme la Tanzanie, qui est également membre de la CIRGL et de l’EAC.
Le bras de fer entre CIRGL et CS démarre. La première se pose en facilitateur du dialogue entre M23 et gouvernement et propose à la fois la constitution d’une Force internationale neutre (FIN) pour garantir le cessez-le-feu réel et le contrôle des frontières de la RDC.
Probablement une erreur, même si l’idée d’une solution et d’une gestion africaines de la crise était juste. On constate en effet aujourd’hui que le concept de la dite Force a pu être manipulé et envisagé en sa version offensive par les faucons au sein du CS, de la SADC et aussi de la CIRGL, où ils sont pourtant minoritaires.

Néanmoins, l’option guerrière ne fait pas l’unanimité et, parmi les cinq membres permanents du CS, La Russie et la Chine ont soulevé maintes objections.
La tentative de court-circuiter le ‘Processus de Kampala’, toujours en cours, n’est visiblement pas du goût de tout le monde et les raisons évoquées pour s’attaquer au M23 se sont au fur et à mesure révélées fallacieuses.  
Les « causes profondes » de la crise de l’Est -une politique de division et l’établissement de l’infection négationniste et génocidaire avec l’imposition d’une élite prédatrice à la tête d’un Etat patrimonial en RDC- sont superbement ignorées, même si elles sont souvent agitées comme un slogan vide, lorsqu’on continue à attribuer la crise à l’ingérence rwandaise, dont des preuves concrètes n’ont jamais été exhibées.

Pourquoi enfin viser le M23, dont la conduite dans la guerre est exemplaire autant que son administration des populations sous son contrôle, lorsque des dizaines de groupes armés sévissent et commettent des atrocités au quotidien aux Kivu, comme au Maniema, dans la Province Orientale et au Katanga, que le banditisme se développe avec la généralisation de l’insécurité et le délitement du tissu social ?
Visiblement, les chancelleries ont d’autres objectifs que la paix en RDC.
Mais, après la Côte d’Ivoire, la Lybie et le Mali, cette guerre criminelle est à éviter. Et il est possible de l’éviter tout en continuant à se battre pour que le rêve congolais d’une élite à la hauteur des défis posés se concrétise dans le temps.

Luigi Elongui 






Tuesday, 16 April 2013

LE COUT DE CES PETITS ENGINS

Figurez-vous ce qu'il coûtera à la fameuse communauté des vautours, pardon internationale d'utiliser ces petits engins dans le Kivu. C'est pour vous dire combien d'argent ils espèrent en tirer, car les investissements sont toujours largement proportionels aux profits qu'ils sont sensés générer. Vous m'excuserez de poster un peu trop de choses en un jours, mais je crois que demain je n'en aurai le temps. Prenez votre temps pour lire et refléchir! Pour l'instant, cependant, je crois qu'il ne s'agit pas encore de ceux-ci, mais bien des hélico sud-africains. On verra.

http://nanojv.wordpress.com/2013/04/16/verra-t-on-bientot-des-uas-rq-11b-raven-dans-lest-de-la-rdc-au-nord-kivu-survoler-les-zones-tenues-par-les-rebelles/

SOME THINGS NEVER CHANGE, JUST READ ON!

Ladsous Defended Refuge for Rwanda Genocidaires & Radio Mille Collines, Memo Shows
By Matthew Russell Lee
UNITED NATIONS, April 13 -- During the Rwanda genocide, Herve Ladsous as France's deputy permanent representative was asked to stop protecting the genocidaires in the zone set up by the Fernch Operation Turquoise, and to stop the calls to murder from Radio Milles Collines.
  As Ladsous was deposited by France as its fourth chief of UN Peacekeeping in row, Inner City Press asked if this was appropriate, given Ladsous' past and the need for UN Peacekeeping to be and appear to be impartial in Eastern Congo. Ladsous refused to answer Inner City Press' questions, then and since.
  While we have previously linked to Ladsous' statements in the Security Council at that time, today we link to a French confidential diplomatic cable from Ladsous, bragging how he refuted -- falsely -- that the Zone was being used as base for military and political (Radio RTML) attacks.
  Given his history, how was this man accepted to head UN Peacekeeping? Why was he allowed to refuse questions, to the point of having his spokesman seize the UN Television microphone to avoid Inner City Press questions about 126 rapes in Minova by the Congolese Army, Ladsous' partners?
After the microphone seizing, the UN Department of Public Information was immediately notified by the Free UN Coalition for Access. But nothing was said; months later, DPI official Stephane Dujarric said that he spoke quietly to Ladsous' spokesman about it.
  But the refusal to answer has continued, and the handing of half answers by Ladsous' DPKO and the UN spokespeople to Agence France Presse and other compliant media, including Reuters' Louis Charbonneau.
  AFP's Tim Witcher went so far as to file a complaint on March 8, 2013 with UN Security against Inner City Press for asking Ladsous about the rapes in Minova, which battalions were involved, a question the UN still refuses to answer.
  Ladsous openly refuses to answer questions; his spokespeople and now the UN's openly spoon-feed half answers to other media. This is the result.
  Ladsous' cover-up and long inaction on the Minova rapes, totally outside of his previous history, has put the UN and Secretary General Ban Ki-moon in more negative light. In a normal organization, the way to proceed would be clear. But at the UN, France “owns” Peacekeeping.
At what point, with regard to Mali for example, does the decay of UN Peacekeeping under Ladsous hurt even France itself? Watch this site.

Monday, 15 April 2013

IS THE UN STILL AFTER TUTSI EXTERMINATION IN THE GREAT LAKES REGION?

This is a question we cannot help but ask, when we see how things are turning out to be in Eastern DRC. It is obvious that the so called international community has privileged the infamous SADC over the ICGLR initiaves. If you remember well, when the talks began in Kampala after M23 unilaterally withdrew from Goma, following the peace initiative by ICGLR via its current chairman, instead of handling the discussions successfully, Joseph Kabila run to his "looting DRC" allies from the South to engineer the way of finding obstacles to the peace process. Those of us who know how he has been acting since Sun City knew perfectly, he was up to breaking the Kampala process, pretty much in the same way as he did in Nairobi, 2009. He was also trying to find a way of blaming every failure in this whole matter unto the DRC neighbors on the Nort-Eastern Boarders. Hence the Ntaganda adventure. However, this time, he could not get away with that one, since Makenga beat him to it. So he tried his pseudo-diplomacy with Addis-Abeba to pave way for the latest UN resolution manufactured by his allies, the French, always in search of genocide blood in the region, where they firmly believe they left unfinished business in 1994. Since colonial times, colonial powers have used Africans to enslave Africans, Africans to exterminate Africans. If the hutus failed in Rwanda, and FDLR with the help of Kabila's cronies (remember Yerodia Ndombasi?) have not exterminated tutsis in Eastern DRC as planned by their patrons in the UN and the EU, then, the UN has to do it. That's where we have reached now. The battle has not yet started, but it will not be as easy as the French and their new allies from South-Africa, Tanzania and Malawi think. We already know they will be defeated, but let not say once again that it will not be M23 but Rwanda and Uganda, that broken record sound must be put to rest.

The other point everyone must keep in mind, including the "vultures" is that this UN new adventure against the whole of Eastern DRC will never clear Joseph Kabila of his utterly bad governance, which is the bigger picture Makenga, like Nkunda are fighting for. The tea plantations that have grown into authentic forests remain totally unacceptable in a country where the sole source of livelihood has become rotten aid food for IDPs, of all places, in the Kivu. Whether the French who engineer the UN resolutions like it or not, patriots from the Kivu must fight to restore the State. The infamous brigade being imposed on them will not restore the State.

Interesting readings here:


The online Congoindependant dissects what Kabila thought to be a diplomatic victory but is, indeed, a failure, it's about the UN resolution 2098, of course:

http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7913

But some times I feel like I should not blame Kabila in the sense of what Cicero said once about Caesar:

"Do not blame Caesar, blame the people of Rome who have so enthusiastically acclaimed and adored him and rejoiced in their loss of freedom and danced in his path and given him triumphal processions. Blame the people who hail him when he speaks in the Forum of the new wonderful good society which shall now be Rome's, interpreted to mean more money, more ease, more security, and more living fatly at the expense of the industrious".

Saturday, 13 April 2013

LA BRIGADE D'INTERVENTION RAPIDE PREPARE SES POSITIONS

On est en droit de supposer que les tractations parlementaires, au niveau des pays ayant offert des effectifs pour cette sinistre brigade, sont en cours. On en entendu l'opposition sud-africaine poser des questions graves sur l'envoi de leurs hommes en armes. Il n'y a pas encore grand chose qui filtre à propos du progrès atteint en Tanzanie et au Malawi. On nous reserve des surprises alors. Dans l'entre temps, à Goma se constitue une sorte de version light de cette brigade. Qu'est-ce à dire? C'est presqu'une blague: la brigade est en tain d'être constituée avec les sud-africains qui faisaient déjà partie de la Monusco. En fait ils ont évacué les FARDC de Munigi pour occuper leur position. Cette transformation est intéressante, car elle montre à quel point la Monusco s'est "congolisée", je devrais dire "zairianisée" dans la mesure où Roger Meece recourt, sans autre forme de procès, à l'article 15 de la meilleure souche mobutienne, on dirait un véritable kinois, ce Roger Meece!! La réaction de ceux qui connaissent la réalité sur place est que cette transformation des éléments de la Monusco en effectifs de la brigade d'intervention rapide, et leur expeditive prise de position en lieu et place des FARDC ne laissent pas indifférent le M23. Pour le commun des citoyens connaissant ces éléments de la Monusco, la situation tient du comique parce que les sud-africains présents sur place n'ont pas d'expérience combattante, c'est des civils prenant de l'âge. D'aucuns disent qu'ils sont connus pur leur capacité en termes de consommation alcoolique dans les bars des hotels gomatraciens, une conduite qui s'accompagne de bien d'autres choses indignes d'être mentionnées sur ce blog. Attendons voir en quels termes le porte-parole du gouvernement à Kinshasa va nous mettre à jour sur ce point... Situation à suivre, je vais peut-être devoir faire une mise à jour sur cette note plus tard dans la journée.

Je n'ai pas de mise à jour à ajouter puisque sur le terrain les préparatifs continuent de part et d'autre. L'on sait que cette fameuse brigade sera commandé par un général tanzanien. Un peu comme l'arsenal à Kampala, c'est un pays de la CIGLR sensée être en train de faciliter le dialogue, qui fournit l'homme qui va diriger une guerre que d'aucuns minimisent par ignorance. J'ai déjà dit ici que les missions armées de l'ONU compte toujours sur l'influence française, car dans ce cas précis, la France ne pardonne pas la seule force qui constitue le verrou qui l'empêche et empêche aux FDLR d'attaquer le Rwanda. Vous pouvez vous attendre à quelque prévision pratiquement certaine: une brigade de 3000 hommes n'arrivera pas à faire ce que les FARDC avec l'aide de 20,000 casques bleus n'a jamais fait. Donc elle échouera. Attendez-vous à voir toute la communauté internationale clamer haut et fort que ce n'est pas le M23 qui les a battus, mais le Rwanda et même l'Uganda, quoi que ces deux pays ont tout fait pour mettre en évidence leur distance vis à vis du M23. Quand est-ce que la France arrêtera son dessein génocidaire dans la Région des Grands Lacs? Seule l'histoire nous le dira

Thursday, 11 April 2013

POURQUOI LA MONUSCO NE DOIT PAS SOUS-ESTIMER LE FIASCO DE ZUMA EN RCA

Pendant que les journaux à Kinshasa se félicitent déjà d'un anéantissement hypothétique du M23 par la nouvelle brigade de la MONUSCO, celle-ci ne devrait pas s'amuser à chanter victoire avant la guerre. Surtout s'elle compte lourdement sur l'Afrique du Sud. En effet tout fait croire que la précipitation de Jacob Zuma dans sa disposition d'offrir ses hommes (que l'on dit majoritairement seropositifs, un détail à ne pas négliger) est justifiée par son empressement à faire oublier son fiasco en RCA. Or on dirait que dans son pays, l'effet escompté ne se produit pas encore, car l'opinion aimerait d'abord savoir les tenants et les aboutissants de l'échec de Bangui dont la majeure pièce à conviction demeure la fuite de François Bozizé et la défaite cuisante de ses alliés dont, précisement l'armée sud-africaine. L'opnion sud-africaine aimerait aussi s'assurer qu'il n'y a eu que les 13 morts déclarés, ce qui n'a pas encore été officiellement confirmé. D'autre part aucun pays ne décide la disposition de son armée juste sur injonction de l'ONU. Encore faut-il qu'il reçoive l'approbation de son parlement, ce que, si je ne m'abuse l'homme fort de Pretoria n'a pas encore reçu.

L' autre signe que la Monusco, ou l'ONU elle même devrait bien interpréter, c'est la discordance qui existe entre ce que les français cherchent en Afrique et ce que leurs homologues outre-atlantiques y cherchent. Quand nos experts vautours accusent ouvertement l'administration américaine d'avoir manqué pendant 4 ans l'opportunité d'assurer des élections crédibles en RDC, d'obliger Kinshasa a embrasser la fameuse "bonne gouvernance", ainsi que l'opportunité d'erradiquer la violence notamment au Kivu, la Monusco peut croire que la dite communauté internationale inteprète une même partition, mais non. Auquel cas, elle doit servir les intérêts divergents à chaque étape, la nouvelle brigade entrainera tout au moins un écartelement difficile à controler. La seule chose qui donne un semblant d'unité à son action étant la détermination de tous vautours confondus de combattre le M23. Ce dernier peut donner l'impression d'être en position vulnérable comme le veut l'opinion congolaise, mais la Monusco et Jacob Zuma sont tout aussi, sinon plus, mal barrés. 

Kinshasa, l'ONU et tout ce monde ont trop misé sur l'éclatement du M23 avec la dernière aventure de Ntaganda. Le résultat de cette aventure est complèment opposé à leur prévision. Mais au lieu d'affaiblir le mouvement, il en est sorti regaillardi et le moral plus haut que jamais. Je suis loin des opérations pour l'affirmer catégoriquement, mais connaissant la cause pour laquelle le M23 combat, je n'ai nullement du mal à deviner la nouvelle vigueur. Vaincre la division est la force la plus grande que l'on peut avoir. Par contre, une mission de paix de l'ONU doublée d'une mission de guerre de la même, rend la position et les actions de la même institution plus contradictoires que jamais. Et donc plus inefficaces. La contradiction en fait souligne bien la division et là où il y a division, il ne peut qu'y avoir désintégration. Tout stratège militaire et/ou diplomatique devrait tirer un meilleur parti de cette situation. C'est ainsi que, quand les journaux à Kinshasa critiquent le M23 de mener une campagne contre la nouvelle brigade de la Monusco, je dis bien que non seulement le M23, mais tout Etat qui se respecte devrait maintenant mener campagne contre non seulement la Monusco, mais bien plus contre l'ONU. Si les Etats ne le font pas, eh bien les populations devraient le faire. Pour la simple raison que les combats que cette brigade va engager feront le gros de leurs victimes parmi les populations civiles.

Wednesday, 10 April 2013

CROISEE DES CHEMINS A KAMPALA

Nous nous y attendions tous, je parle de l'impasse de Kampala. Avec la brigade aux drones qui a tellement excité Kinshasa, c'était certain que Joseph Kabila et son équipe allaient tout faire pour arriver à un blocage définitif au processus engagé en Uganda. Mais pendant que je faisais éloge du discours de M-Sevo à Nairobi hier, je ne pouvais pas m'empecher de penser que même lui pouvait se prêter à un double langage. Il disait que les pays africains, à l'instar du sien ne devrait pas attendre des solutions de l'ONU. En même temps, nous savons que les sud-africains de la brigade aux drones ont déjà acheminé leur arsenal à Kampala. Je suppose que leur base d'opération sera Entebbe où la Monusco occupe déjà un peu trop d'espace. C'est toujours déconcertant d'attérir à Entebbe et de se retrouver sur une bonne portion de terre qui exhibe l'outrecuidante machinery de guerre et de colonisation post-moderne de l'ONU. 

Double langage donc pendant qu'on y est. M-Sevo fustige l'ONU, mais lui ouvre la porte de son pays pour ou comme quartier général les opérations contre le M23. Et ce pendant que les deux équipes qui négocient la paix se trouvent encore à Kampala. Alors à quoi joue-t-on? A la paix ou à la guerre? Ce qui convertit Kampala en une sorte de croisée des chemins. Son expression claire vient d'être déclarée par la délégation du M23 aussi bien à la facilitation ICGLR qu'au gouvernement de Joseph Kabila. Nous savons déjà que la brigade devrait être là la semaine prochaine. En fois de quoi il a présenté les options qui restent: ou bien on continue les pourpalers, ou bien on se prépare à un combat dur. Si l'on négocie, alors il faut arrêter les grands chevaux de la brigade funeste. Si la brigade s'engage en combat, alors on ne negocie plus, car il faudra bien se battre. Puisque Kinshasa fait rarement primer la raison, préparez-vous en conséquence. Mais que les Sud-africains ne se bernent pas trop. Les tanzaniens eux ont déjà un problème, les camions arrêtés à Kibumba devraient être fouillés par le M23 pour voir de quoi il retourne. Depuis trois jours il y a un refus obstiné d'optempérer, mais voyons comment cela va tourner!