Thursday, 12 February 2009
A GAMBLE THAT CAN HARDLY PAY OFF
Wednesday, 11 February 2009
MAMA BRAECKMAN PARLE DE MECONTENTEMENT
Le Phare, quotidien de Kinshasa, exprime très bien le malaise grandissant. J'y fais allusion depuis quelques temps. Mais nous suivons une sorte de progression géométrique accelerée, vers une issue encore inconnue mais qui sera fatale, à moins que quelqu'un puisse arrêter le cheval fou des évéments.
Les signes de la progression géométrique vers l'implosion la plus spectaculaire à Kinshasa:
- Vital Kamere entre le marteau et l'enclume: http://www.laprosperiteonline.net/show.php?id=370&rubrique=La%20Une
- Fauteuil menacé, celui de Vital: http://www.laprosperiteonline.net/show.php?id=372&rubrique=Le%20Rasoir
- Tambwe Mwamba se félicite du succès des opérations RDF-FARDC. Il parle d'une intégration totalitaire des troupes du CNDP, je me demande bien pourquoi totalitaire au lieu de totale. Il renvoie les journalistes faire un cross-checking avec le ministre de la défense quant aux statistiques. Il évite soigneusement et les veinards journalistes ne posent pas la question non plus sur la "conquête des espaces que les FDLR ont affirmé mener aujourd'hui de Kalemie jusqu'à Lubero". Il ne dit pas non plus que plus que conquerir les territoires occupés par les FDLR, à ce jour la coalition RDF-FARDC n'occupe que les territoires que controlait le CNDP. Tambwe Mwamba croit que les congolais sont stupides. http://www.laprosperiteonline.net/show.php?id=381&rubrique=La%20Une
Il n'y aura pas de paix solide s'elle doit provenir de l'abandon des négociations de Nairobi et de l'intégration irréfléchie des troupes du CNDP.
Et ce n'est pas seulement les membres du bureau politique du CNDP original qui travaillent toujours, malgré le fait que les médias ne parlent pas d'eux. Un communiqué du CNDP/Europe vient de me parvenir à travers ma fantastique boite yahoo.com que je suis désormais resolue à ne pas annuler. Le communiqué est long, mais puisque je soupçonne que je n'aurai pas le temps de faire un posting demain, vous avez là du matériel. Si quelqu'un veut introduire un peu de reflexion saine dans le mess , il faut bien ramener le gouvernement et le CNDP de Nkunda à Nairobi. Avec Nkunda lui-même ce serait parfait.
- COMMUNIQUE DE PRESSE DU CNDP/ EUROPE.
Nous, représentants du Congrès National pour la Défense du Peuple, en sigle CNDP/Europe, exprimons notre vive désapprobation suite à l’arrestation infondée et à la mise en résidence surveillée par les autorités militaires rwandaises du Général major Laurent NKUNDA MIHIGO, Chairman du CNDP depuis le 22 janvier 2009.
Comme cette détention se prolonge trop, nous réclamons la libération immédiate afin que soit réparé ce qui apparaît comme une injustice à nos yeux.
Nous tenons à déclarer au régime de Kinshasa que le cas du Général major Laurent NKUNDA MIHIGO, Chairman du CNDP ne peut trouver des solutions que sur le plan diplomatique et politique en tant que leader politique qui défend le Peuple congolais en général et la Communauté des Tutsis congolais en particulier qui a été meurtrie par sa mauvaise politique.
Etant donné que jusqu’à aujourd’hui, le régime de Kinshasa n’a rien entrepris pour le retour des Tutsis congolais, bien au contraire, qu'il s’est même allié avec les génocidaires rwandais/ Interahamwe. Et c'est ce climat malsain qui a toujours empêché les Tutsis congolais de jouir de leurs droits humains fondamentaux dont le droit de vivre paisiblement en République Démocratique du Congo (RDC)
Et même les autres populations congolaises des deux Kivu sont victimes de cette politique désastreuse.
Un petit rappel historique de la tragédie de la Région des Grands Lacs Africains : c’est dès 1994, année de l’entrée massive les génocidaires rwandais/Interahamwe en RDC que le calvaire des Tutsis congolais a atteint son paroxysme. Ces génocidaires rwandais s’étant juré de parachever le « travail » d’extermination des Tutsis qu’ils avaient déjà commencé au Rwanda; ils ont massacré, violé, pillé, décimé le bétail et la forêt, produisant ainsi la première catastrophe humanitaire dans cette région.
Par conséquent, depuis une quinzaine d’années, les Tutsis congolais ont été contraints à l’exil au Burundi, au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda, en Occident, et ailleurs dans le monde. La plupart d’entre eux croupissent dans des conditions infra-humaines dans des camps de réfugiés.
Rien qu’au Rwanda, le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR) prend en charge plus de 3 grands camps dont le camp de Gihembe (Byumba); le camp de Nyabihike (ex Ngaramba); le camp de Kiziba (Kibuye), etc....
C’est la raison pour laquelle le Général major Laurent NKUNDA MIHIGO, Chairman du CNDP avec des compagnons ont fondé le Mouvement politico-militaire, appelé Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP).
Maintenant, après quelques années de lutte pour le respect de nos droits humains fondamentaux en RDC, l’arrestation du Général major Laurent NKUNDA MIHIGO, Chairman du CNDP, loin de résoudre le problème, au contraire, elle vient bloquer tout espoir de paix durable. En effet, celle-ci aggrave la situation des Tutsis congolais qui devient ainsi sans issue.
Nous aimerions dire à tous nos compatriotes soucieux du sort malheureux des filles et des fils de la RDC qui sont victimes de la tyrannie du régime de Kinshasa, d’unir toutes nos énergies, intelligences et imaginations pour que notre pays cesse d’être la risée du monde entier.
Il faut que la revendication de nos droits humains fondamentaux soit entendue et reconnue par tout le monde.
Compte tenu des faits ci-dessus dénoncés, nous interpelons la Communauté internationale pour qu’elle fasse pression sur le régime de Kinshasa afin qu’il retourne dans le processus des négociations de Nairobi entre son gouvernement et le CNDP.
Ce n’est pas en créant une dissension au sein du CNDP et en exigeant l’extradition du Général major Laurent NKUNDA MIHIGO, Chairman du CNDP que nous pouvons espérer une paix durable en RDC.
Nous exigeons plutôt que notre leader soit considéré comme un partenaire important dans les négociations de Nairobi qui doivent reprendre le plus tôt possible.
Quelques solutions pour retrouver la paix durable en RDC :
1) La libération immédiate du Général major, Chairman du CNDP, Laurent NKUNDA MIHIGO;
2) La poursuite des négociations de Nairobi entre le CNDP et le gouvernement de Kinshasa pour résoudre les problèmes de fond;
3) Le désarmement complet des FDLR-RUD/ Interahamwe;
4) La sécurisation, la pacification des deux régions du Kivu (Nord et Sud);
5) Le retour des réfugiés Tutsis congolais et ceux d’autres ethnies congolaises sur la terre de nos ancêtres;
6) Le droit des Tutsis congolais de vivre et de se déplacer partout en RDC;
7) La formation de l’Armée Nationale congolaise inclusive, c’est-à-dire sans aucune discrimination ethnique ;
8) L’intégration des cadres du CNDP au sein de l’administration congolaise, c’est-à-dire sans aucune discrimination ethnique.
Ensemble avec tous les militants du CNDP à l’intérieur et à l’extérieur de la RDC, nous renouvelons notre solidarité indéracinable et notre loyauté indéfectible au Général major, Chairman du CNDP, Laurent NKUNDA MIHIGO.
Fait à Bruxelles, le 10 février.
Représentant du CNDP/Europe.
Paul MBUGUJE
SOUFFRANT DE L'EXCLUSION LUI IMPOSEE PAR LE RWANDA ET LA RDC, L'ONU CHERCHE A RENTRER SUR SCENE PAR LES PETITES PORTES
Tuesday, 10 February 2009
RANDOM NEWS
Et le Phare sans vouloir se l'avouer craint cette même hypothèse: comment Kinshasa réussira-t-elle à faire respecter un délai pour le retrait de la RDF.
Les congolais commencent à remarquer les signes d'une implosion desormais inévitable. Nous reviendrons sur les risques que les deux pouvoirs ont pris. Un peu groas pour le résultat plutôt maigre, juste un sursis pour qui?:
Finalement les députés tentent de se réorganiser pour exiger une session extraordinaire pour statuer sur les accord Rwanda-RDC du 5 décembre. Ils se meuvent si lentement. Leur tâtonnement peut coûter cher. Pour deux raisons: a) le Rwanda donne l'impression de s'être précipité, mais il est impossible qu'il n'ait pas préparé un plan avec un objectif concret. Ce n'est pas la lenteur de Kin, à 2000 km de Goma qui va changer grand chose à la nouvelle tournure des affaires; b) Kabila est le garant de la nation et jusqu'ici le parlement le laisse décider en tant que tel, sans jamais remettre en question ses mesures, et juste un échantillon: la cession de Kahemba, le massacre des membres du Bundu dia Kongo, la féroce persécution contre Jean Pierre Bemba, la toute prochaine occupation ougandaise, les officiels de ce pays ne cachent pas que c'est eux qui ont la main-mise sur la province orientale, la double nationalité d'un grand nombre de congolais siégeant dans les institutions, les contrats chinois, le report sine die des elections municipales, la guerre qu'il a faite à Nkunda depuis 2006, la liste est interminable et elle confirme que le parlement n'a aucun contrôle sur l'exécutif parce que celui-ci est detenu exclusivement par le rais et ses copins. Voyez comment nos députés se préparent à organiser leur pétition pour une session extraordinaire.
Est-ce que le bras de fer a commencé au niveau du cercle des faucons? Ou est-ce que l'argent va résoudre cela (c'est une tactique que le régime utilise si bien), faisant de la petition un feu follet? Est-ce kamerhe est allé se faire ser,oner par les parrains du rais en Europe? Ou est-il en train de se préparer pour tirer parti de l'implosion future? La manière dont il gerera la petition nous le dira.
DU FRAGILE IMAGINAIRE CONGOLAIS ENCORE, CETTE FOIS-CI PARLEMENTAIRE
Quelques semaines avant la fameuse opération conjointe FARDC et RDF sur le sol congolais : témoignage des forces et faiblesses des parlementaires congolais.
DECLARATION DES DEPUTES NATIONAUX DU SUD-KIVU FACE A LA DETERIRATION DE LA SITUATION SECURITAIRE DE L’EST DE LA RDC
En date du 17 janvier 2009, jour coïncidant avec le 48ème anniversaire de l’assassinat du premier Premier Ministre, Patrice Emery Lumumba, nous Députés Nationaux du Sud-Kivu, Représentants attitrés des intérêts vitaux de nos populations respectives, nous sommes réunis à Kinshasa au Palais du Peuple, siège du Parlement, aux fins d’examiner la détérioration de la situation sécuritaire prévalant à l’Est de la République Démocratique du Congo, consécutivement aux accords de l’Hôtel Ihusi/Goma le 16 janvier 2009, à l’opération militaire conjointe entre les FARDC, l’Armée régulière de l’Ouganda et celle du Sud-Soudan en Province Orientale d’une part, entre les FRDC et l’armée rwandaise en ce qui concerne les provinces du Nord et Sud-Kivu d’autre part, ainsi qu’à la déclaration du Président français, Nicolas Sarkozy faite en date du 16 janvier 2009.
Après débat et délibération, nous Députés Nationaux Elus du Sud-Kivu,
- Considérant que les tractations politiques actuelles sur la République Démocratique du Congo, après l’échec cuisant du Programme Amani, ne sont que pures diversions diaboliquement montées pour asseoir savamment un complot longtemps échafaudé pour la BALKANISATION de la République Démocratique du Congo en micro-Etats affaiblis, exploitables à volonté, et qui ne sont autres que des déversoirs du trop plein démographique rwandais et ougandais;
- Considérant la récente déclaration du Président français, Nicolas Sarkozy, préconisant « la mise en œuvre d’une nouvelle gestion des ressources et de l’espace géographique de l’Est de la République Démocratique du Congo, étant donné que le Rwanda est un pays à la démographie dynamique et à la superficie petite, et la RDcongo est un pays à la superficie immense avec une organisation étrange des richesses frontalières. Il faut mettre en place un dialogue non seulement conjoncturel mais structurel… », propos, par ailleurs déjà partagés, selon Rfi, avec les autorités actuelles de Kinshasa;
- Considérant les accords, aux effets collatéraux désastreux pour nos peuples, conclus entre le Gouvernement de Kinshasa, et ceux de l’Ouganda et du Sud-Soudan en ce qui concerne la Province Orientale d’une part, et d’autre part entre le Gouvernement de Kinshasa avec celui du Rwanda et une fraction du CNDP à l’Hôtel Ihusi de Goma.
A cet effet, outre la surreprésentation des officiers RCD/Goma qui ont déjà investi militairement la partie orientale de la RDcongo, nos bases nous signalent que certains commandants du CNDP seraient déjà affectés en des points stratégiques du Sud-Kivu pour des éventuels assauts en attendant l’entrée imminente des brigades rwandaises.
Selon les informations à notre possession le tandem de commandement de la coalition Kigali - Kinshasa serait ainsi classé :
Sud-Kivu : James Kabarebe (APR), commandant en chef des opérations, secondé par John Numbi (Police RDC),
Nord-Kivu : Amisi Tango Fort (FARDC), comandant en chef, secondé par un officier de l’APR dont le nom est à préciser;
- Considérant que la sélection opérée dans le choix des négociateurs et/ou gestionnaires des dossiers sensibles sur l’Est de la République Démocratique du Congo ne se fait pas au hasard, dès lors que l’on y remarque la présence des délégués du Gouvernement de Kinshasa, parmi lesquels les initiateurs du « Mixage », de triste mémoire, ayant permis aux troupes fidèles à Laurent Nkunda d’accroître ses effectifs, son armement et son champ opérationnel sans combats et sans efforts;
- Considérant l’esprit mercantiliste, d’affairisme, de mercenariat et d’opportunisme persistant dans le chef de certains officiers et personnalités politiques au point de transformer cette guerre à l’Est de la RDcongo comme une source d’enrichissement facile (détournement des soldes…) et une stratégie délibérément entretenue pour fragiliser notre Armée;
- Considérant que dans toutes ces tractations, nous Députés Nationaux du Sud-Kivu n’avons jamais, ni de près, ni de loin, été approchés, même à titre consultatif, sur les termes et l’évolution des négociations ayant trait au sort de nos populations et de nos entités électorales;
- Considérant les manœuvres dilatoires de Nkunda, Ntaganda, Kabarebe et les pouvoirs de Kinshasa et de Kigali sur le sort de notre pays et de nos populations ;
- Considérant le refus de Kampala de quitter la Province Orientale où il continue d’opérer malgré la caducité de l’accord susvisé;
- Considérant l’ambigüité des positions et la complicité avérée de certaines autorités de Kinshasa dans l’évolution du processus visant le rétablissement de la paix à l’Est de la RDCongo;
- Considérant que non seulement ces accords couvrent délibérément le transfert du conflit ougandais ainsi que celui des Hutu – Tutsi rwandais sur le sol congolais, mais aussi l’éloignement de tous ces rebelles (LRA, ex-FAR/Interahamwe… ) des frontières respectives du Rwanda et de l’Ouganda pour leur implantation vers l’intérieur profond de la République Démocratique du Congo ;
- Constatant que le Gouvernement Ougandais, en dépit de sa force militaire et sa stabilité politique n’a pas pu anéantir la LRA, une rébellion ougandaise vieille et opérationnelle depuis plus de 20 ans;
- Constatant que, lors de l’occupation des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de la Province Orientale ainsi que le Nord-Katanga par le Rwanda et ce, pendant plus de 5 ans, aucun affrontement armé n’a été signalé opposant l’APR et ses dérivés du RCD aux ex-FAR/Interahamwe, forces négatives, du reste, plus nocives à l’endroit des Congolais que du gouvernement rwandais, qui les utilise par ailleurs, non seulement comme un produit de commerce international (génocide), mais surtout comme une main d’œuvre à bas prix dans l’exploitation des richesses minières et forestières de la RDcongo;
- Choqués par l’expérience douloureuse vécue dans la Province Orientale, ±620 morts et plus de 120.000 déplacés, et par celle de la province du Nord-Kivu, ± 5.000 morts et environs 2.000.000 des déplacés, et nous rappelant les multiples exactions et autres traitements dégradants et infra-humains perpétrés sur nos populations innocentes et sans défense : cas de Kaniola, Nindja, Shabunda, Mwenga, Rubanga;
Prenant Dieu, l’Histoire, le Peuple Congolais, la Communauté Internationale à témoin ;
Nous, Députés Nationaux du Sud-Kivu :
- Dénonçons l’incapacité déclarée du Gouvernement Central de Kinshasa de gérer cette guerre et de protéger nos électeurs contre toute forme d’extermination et autres exactions (viols, émasculation, vol, esclavage sexuel, destruction méchante et pillage systématique de nos richesses…) auxquelles se livrent leurs bourreaux ougandais et rwandais, toute tendance confondue;
- Réitérons notre engagement et notre attachement inconditionnels pour la sauvegarde de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité du territoire national, attributs défendus énergiquement par des congolais au prix du sang de leurs Héros connus et inconnus;
- Invitons le Chef de l’Etat, garant de la nation et de l‘intégrité territoriale, de prendre en compte les cris de détresse de nos populations tels qu’exprimés dans nos différents mémorandums lui adressés quant à ce, et qui sont restés lettres mortes jusqu’à ce jour;
- Dénonçons l’acte de charme brandi par le CNDP dans sa déclaration de fin de guerre du 16 janvier 2009, qui n’est autre que de la pure diversion;
- Mettons en garde quiconque, puissant soit-il, autorité de Kinshasa, de Kigali ou d’ailleurs, rêverait que la République Démocratique du Congo est un no man’s land, un bien sans maître comme ce fut le cas avant 1885;
- Affirmons sans ambages que la République Démocratique du Congo est une propriété exclusive des Congolais qui peuvent en disposer comme bon leur semble, à l’instar du Rwanda pour les Rwandais, l’Ouganda pour les Ougandais, la France pour les Français, la Grande-Bretagne pour les Anglais, les Etats-Unis d’Amérique pour les Américains etc.;
- Désapprouvons, avec la bénédiction de nos populations, tout accord négocié d’où qu’il vienne, de nature à entamer, à brader ou tendant à hypothéquer notre indépendance, notre souveraineté ainsi que l’intégrité de notre espace vital ;
- Dénonçons cette propension dans le chef des certaines puissances internationales, notamment la Grande-Bretagne, les Etats-Unis d’Amérique et actuellement la France, à vouloir toujours défendre une fausse thèse de minorité tutsi, pourtant largement représentée à tous les niveaux de la vie nationale, et qui plus armée, met le pays à feu et à sang toutes les fois que ses intérêts l’y poussent ;
- Rappelons que la RDcongo a plusieurs ethnies transnationales mais qu’aucune d’entre elles n’a le droit de recourir à la violence et encore moins de tuer d’autres pour faire valoir un quelconque droit ;
- Fustigeons ces différents massacres frisant un génocide réel perpétré sur des paisibles congolais à Makobola, Kasika, Katogota, Kiwanja, Lemera, Bukavu, Mwenga, Kalambi, Uvira, Goma, Rutshuru, Masisi, Mugunga, Kisangani … avec plus de 5 millions des morts innocents.
Il en est de même pour les femmes qui ont été enterrées vivantes à Kalambi en territoire de Mwenga;
- Récusons sans ambages toute proposition du Gouvernement de Kinshasa de nature à introduire malicieusement sur le sol congolais, une quelconque présence des éléments de l’armée rwandaise (de triste mémoire) ou des officiers des services de sécurité et de renseignement rwandais aux motifs fallacieux, soit d’appuyer les FARDC pour traquer les ex-FAR/Interahamwe, soit à titre de constater sur terrain les faits de notre non implication aux côtés de ces forces négatives (cfr page 3, pt 2c du rapport du Ministre Tambwe Mwamba du 04 nov. 2008 au Président de la République).
Ce comportement du Gouvernement de Kinshasa est on ne peut plus un véritable acte d’allégeance et de soumission à l’égard du gouvernement rwandais;
- Recommandons par contre le Gouvernement Central de Kinshasa de recourir auprès des pays amis et aux Organisations Régionales et Internationales neutres pour la sécurisation de l’Est de la République Démocratique du Congo par le renforcement des capacités de notre Armée;
- Invitons le Gouvernement à procéder à la vérification de l’identité des candidats militaires issus du CNDP au brassage ou à l’intégration au sein de nos Forces Armées pour éviter l’entrée du cheval de Troie en RDcongo.
Bien plus, insistons que ceux des éléments éligibles au brassage doivent être affectés dans des provinces autres que celles de l’Est de la RDcongo.
Il en est de même de tous les officiers militaires et autorités politico-administra tives issus du système 1+4, opérant encore dans cette partie de la République;
- Interpellons le Gouvernement Congolais d’évaluer l’apport de la francophonie par rapport à la crise multiforme qui assujettit notre pays depuis des années et de donner conséquemment une position et des actions claires à la hauteur de la déclaration récente du Président Sarkozy que d’aucuns qualifient d’acte impérialiste et de haute trahison à l’endroit d’une nation alliée et du premier pays francophone.
Serait-il un Bismarck bis en 2009, soit 114 ans plus tard ? Un pot de vin à offrir au Rwanda pour refaire sa santé politique et diplomatique à l’endroit de Paul Kagame ? Bizarre !
Peut-il nous devancer en offrant une partie de la superficie française aux petites Suisse et Belgique ?
- Demandons au Gouvernement de Kinshasa de procéder, toute affaire cessante, à la fermeture des bureaux de représentations diplomatiques ouverts à Goma et de conditionner les mouvements des envoyés spéciaux et autres diplomates dans la partie orientale de la RDcongo à l’autorisation préalable des autorités de Kinshasa;
- Exigeons le renforcement du front diplomatique aux fins d’obtenir de la Communauté Internationale, la France particulièrement, le retour immédiat et sans condition des ex-FAR/Interahamwe largués en République Démocratique du Congo en 1994 par le biais de l’Opération Turquoise;
- Recommandons l’organisation d’un dialogue inter-rwandais à l’instar de ce qui s’est passé au Burundi, en République Démocratique du Congo, en Ouganda, au Kenya, au Soudan, au Congo-Brazzaville et en Centrafrique dernièrement.
Pourquoi le Rwanda doit-il, exceptionnellement échapper à la règle de l’arbre à palabre africain, narguant ainsi toute la Communauté Internationale ?
- Mettons le Gouvernement Central de Kinshasa devant toutes ses responsabilité s face à la détérioration de la situation sécuritaire à l’Est de la RDcongo;
- Invitons le Gouvernement à faire diligence pour saisir les institutions nationales et internationales aux fins de poursuivre tous les officiers militaires et personnalités politiques ayant joué un rôle néfaste dans le rétablissement et le maintien de la paix et la sécurité à l’Est de la RDcongo : scandale de corruption, tout acte démobilisant les militaires aux fronts frisant ainsi la complicité avec l’ennemi;
- Remercions la Communauté Internationale pour l’assistance apportée à la RDCongo dans l’organisation des élections législatives et présidentielles dont les acquis doivent absolument et à tout prix être sauvegardés.
Aussi l’invitons-nous dans le cadre de sa mission d’imposer la paix, de déployer sans atermoiement et sans complaisance des efforts en vue de rétablir et de garantir la paix, non seulement d’interdire au gouvernement rwandais d’envenimer la situation par le déploiement de ses troupes dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais aussi par la neutralisation de toutes les bandes armées étrangères et autres milices qui sèment la désolation à l’Est de la RDcongo. Autrement, l’objet de sa présence ne se justifie plus;
- Tout en lui adressant plein succès au cours de son mandat, demandons au Président Barack OBAMA des Etats-Unis d’Amérique d’impliquer son administration dans la recherche objective de la solution à la crise persistante dans la Région de Grands-Lacs africains comme il envisage l’entreprendre au Proche-Orient;
- Encourageons les vaillants soldats des FARDC pour leur bravoure qui n’a d’égal que l’amour patriotique mais souvent découragée toutes les fois qu’ils ont tenté de l’exprimer sur terrain aux fins de vaincre l’ennemi;
- Invitons en définitive la population congolaise en général et la classe politique en particulier de s’unir et de demeurer vigilante et en état d’alerte permanente pour défendre la patrie menacée dans son existence et y faire échec;
Fait à Kinshasa, le 17 janvier 2009
Les Signataires :
1. Honorable Charles Muhigirwa;
2. Honorable Alain Kashindi Asumani;
3. Honorable Kisala Wabongya Simon;
4. Honorable Kika Zamuda Marie-Jeanne;
5. Honorable Wenga Bulambo;
6. Honorable Kawesha Mutundo-Ule Ambroise;
7. Honorable Gérard Kwigwasa;
8. Honorable Jemsi Mulengwa;
9. Honorable Alphonse Munamire;
10. Honorable Dr Bitakuya Dunia;
11. Honorable Bulambo Kilosho;
12. Honorable Bapolisi Bahuga Paulin;
13. Honorable Justin Bitakwira Bihonahayi;
14. Honorable Aimé Boji Sangara;
15. Honorable Buherhwa Lupini Désiré;
16. Honorable Fernand Balike;
17. Honorable Birindwa Shanikire;
18. Honorable Masumbuko Christophe;
19. Honorable Mashauri Baganda Augustin;
20. Honorable Kanyegere Lwabosgi Samuel;
21. Honorable Bashizi Manassé;
22. Honorable Bernardin Kondokelwa;
Et voici ce que dit Lambert Mende pour sauver son chef. Y croit-il seulement?
Monday, 9 February 2009
FRAGIL IMAGINAIRE CONGOLAIS
BONNE QUESTION!
- Bunagana le 08 Fevrier 2009
Il m’arrive parfois de me poser cette question quand je vois la légèreté avec laquelle les députés et sénateurs de notre pays traitent certaines questions pourtant qui revêtent une très grande importance pour l’avenir du pays. Ne dit-on pas que l’avenir se joue dans le présent ?
Dans le passé récent, les observateurs avisés qui ont remarqué la façon dont les congolais ont traité la question de Kahemba et des bundu dia congo, ne pouvaient pas s’empêcher de se poser la question de savoir si dans l’hémicycle du palais de la nation il y avait vraiment un seul congolais.
Les révolutionnaires nous disent qu’il y a sept principes pour mener une bonne révolution, parmi lesquelles : il faut se sentir concerné par les problèmes des autres, il ne faut jamais négliger les petites choses et pourtant rien ne semble être pris au sérieux chez nous. Les congolais n'ont pas de vision positive pour l’avenir de leur pays et de leur vie. Ils n’ont pas des rêves pour l’avenir, ils vivent du jour au jour.
Depuis les récents événements qui ont amené le Rwanda à envoyer ses troupes au Congo pour y imposer la Paix, on remarque un silence inquiétant de toute la classe politique congolaise sur ces événements qui bouleversent pourtant notre pays et qui risquent d’avoir une incidence grave sur la vie politique et sociale dans un futur proche.
‘’L’heure est grave, la nation est agressée par le Rwanda et nous demandons à toutes les forces vives de se mobiliser pour faire échouer le plan de l’ennemi de la nation’’ disait il y a quelque mois le président de la République Joseph Kabila pour justifier l’échec cuisant lui infligé par la rébellion du CNDP sur les FARDC. Qu’est ce qui peut avoir changé entre ce discours et celui que nous avons attendu lors de la conférence de presse du même président expliquant la présence cette fois-ci, sur invitation du gouvernement congolais, des ces mêmes forces étrangères sur le sol congolais.
Je constante pourtant que l’armée qui vient d’entrer sur notre territoire, à la demande de nos dirigeants, est la même que celle dont les mêmes dirigeants nous disaient il n’y a pas longtemps qu’elle nous agressait pour la prédation de nos richesse. Et je remarque que ce sont les mêmes extrémistes, tireurs des ficelles, qui accompagnent l’armée étrangère pour expliquer à la population d’accepter l’installation des ‘’alliés’’ comme on les appelle déjà à Goma. Qu’est ce qui a changé si ce n’est le maque de vision claire pour notre peuple de la part de ses dirigeants ? Je me demande vraiment s’il y a un seul congolais dans les deux chambres et au sein du gouvernement de Kinshasa.
Tenez, un jour après l’entrée des troupes rwandaises sur le sol Congolais, le ministre des affaires étrangères expliquait à qui voulait l’entendre que ce n’étaient que des officiers de renseignement qui étaient entrés sur le sol congolais et le président du parlement Vital KAMERHE niait l’évidence alors que plus de 6 000 militaires se trouvaient déjà stationnés à Kibumba, en disant que ce n’était pas possible et dans le cas contraire c’était grave. Depuis, silence de marbre du côté des parlementaires.
C’est la capitulation de toute l’élite congolaise et le Rwanda redevient l’allié et le libérateur de 1997 même si le Congo l’a déjà accusé de tous les péchés du monde, et de tous les crimes de l’enfer.
L’histoire du Congo est encore une fois revisitée et, la population perd des repères, obligée d’oublier qu’elle n’a pas de pain et qu’elle devrait le réclamer ; les militaires sans solde se servent encore une fois sur le dos de la population pour survivre et s’embarquer dans le train de la nouvelle histoire écrite au Rwanda et avalisée par Kinshasa, sans savoir où ils vont ; les grévistes continuent leur grève dans un désintéressement total de la classe politique dont l’intérêt primordial semble tourné vers Kigali où le dernier opposant au régime de Kabila est détenu (encore à l’étranger dans une humiliation totale des congolais qui ne comprennent rien mais acceptent de subir) comme Bemba à la Haye ; les vautours se précipitent sur les miettes des dollars sorties des valises de Numbi et données au CNDP-Kamanzi que l’on nomme déjà CNDP-Rwanda, oubliant la misère qui pue autour de la ville de Goma.
Le Congo pourra-t-il sortir de cette situation qui semble avoir pris tout le monde de court mais dont l’accélération sur terrain risque de causer des dégâts sur le plan cohabitation des communautés ?
Oui rien n’est perdu, changeons seulement notre façon de penser et de voir les choses. La crise actuelle n’est pas une fatalité mais la conséquence de la faiblesse et de l’inintelligence du leadership congolais. Elle peut même être pour nous une opportunité de mettre les choses à plat pour mieux repartir. Il ne faut ni démissionner, ni se décourager. Mais plutôt puiser dans notre idéal des énergies nouvelles, coller à la réalité, harmoniser les actions, organiser les initiatives, et travailler en équipe pour parer à cette incapacité ou du moins à l’absence du leadership congolais pour que la question y a -t-il un congolais dans la salle ne se pose plus jamais. Debout congolais, l’heure du bilan viendra où les générations futures nous poseront la question de savoir si nous étions dans la salle ?
Musoni CAROLI
LOUIS MICHEL MANQUERAIT-IL AU POTENTIEL
Les media vautours étaient à court d'arguments le week-end, nous observerons leurs réactions dans les prochaines heures, ils ont du mal à reconnaître qu'ils ne savent pas vraiment ce qu'il se trame à l'Est. A Kinshasa, c'est presque certain qu'il va y avoir remaniement ministérielle pour retarder l'implosion au parlement.
Le vautours ICG essaie d'y aller d'une autre manière. Le plus curieux c'est le lieu de la rencontre, une paroisse catholique de la Gombe:
Pour le même quotidien, la réunion RDC-Rwanda à Gisenyi vendredi passé était axé sur l'extradition de Nkunda. Ce qui importe ce n'est pas que le Rwanda extende ses opérations indéfiniment, mais que Nkunda soit extradé. On lit ce que l'on veut lire, car d'après la diplomatie rwandaise, il s'agit de retour.
Saturday, 7 February 2009
LA PLUS HAUTE SPHERE DE LA DIPLOMATIE RWANDAISE PARLE, PLUS UN COMMENTAIRE-ANALYSE DE BAGAMBIKI
Publié le 07/02/2009 à 05:11:27
"Nkunda est Congolais, il retournera au Congo" affirme le Rwanda
KIGALI (AFP) — Le chef de la rébellion congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Laurent Nkunda, actuellement en résidence surveillée au Rwanda, "retournera finalement au Congo", a indiqué samedi le gouvernement rwandais.
"Le général Nkunda est Congolais, il devra finalement retourner au Congo, son pays", a affirmé à l'AFP la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Rosemary Museminali.
"Les conditions et la date" de ce retour en République démocratique du Congo (RDC) seront étudiées par "une équipe comprenant des représentants des deux parties" congolaise et rwandaise, a-t-elle ajouté.
Le président congolais, Joseph Kabila, avait annoncé le 31 janvier à Kinshasa que le processus d'extradition du chef de la rébellion du CNDP, arrêté le 22 janvier au Rwanda, était en cours.
Nkunda a été arrêté deux jours après le lancement par Kigali et Kinshasa d'une opération militaire conjointe ayant pour objectif de traquer et désarmer les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basées dans l'est de la RDC et dont certains ont participé au génocide de 1994 dans leur pays.
Mme Museminali et son homologue de la RDC, Tambwe Mwamba, ont achevé vendredi à Rubavu, dans le nord du Rwanda, une réunion de quatre jours consacrée notamment à l'évaluation de cette opération sans précédent.
"C'est une opération dont les deux parties se réjouissent", a déclaré samedi la chef de la diplomatie rwandaise sur les antennes de Radio Rwanda.
- Et voisi le commentaire de Bagambiki (Il a particulièrement raison quant aux lacunes de l'analyse de l'EURAC titré "Un coup de poker sur la vie et la mort5 februari 2009 (OPINIE) - Note d'analyse sur le Nord-Kivu" et bien entendu quant à la polémique sur le sort de Nkunda)
06 February 2009 21:37
LA FRAGILITE DE L'IMAGINAIRE CONGOLAIS RESUMEE EN QUESTIONS
GisenyiThambwe Mwamba à la recherche de Nkunda ? Kinshasa, le 06/02/2009
*Depuis ce jeudi, en début d’après-midi, le Ministre Congolais des Affaires Etrangères, a quitté Kinshasa pour Goma, première étape de son voyage vers Gisenyi où il va rencontrer son homologue rwandais. Alexis Thambwe Mwamba estime qu’il est temps d’évaluer les opérations militaires conjointement engagées contre les Fdlr. Le cas Nkunda, a-t-il déclaré à la radio onusienne, sera inscrit à l’ordre du jour des entretiens diplomatiques. Est-ce le début de la fin d’une aventure ou, c’est le changement d’épisode, pour Laurent Nkunda ? On en saura un peu plus à l’issue des pourparlers directs entre Alexis Thambwe Mwamba et son homologue rwandais. Les deux personnalités ont convenu de se rencontrer à Gisenyi, là où depuis un certain jeudi 22 janvier, vers 22H30’, Laurent Nkunda avait été capturé et placé en résidence surveillée. Au-delà du simple exercice d’évaluation des opérations militaires axées sur le démantèlement des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, Fdlr en sigle, Alexis Thambwe Mwamba, cité par Radio Okapi, a déclaré que le cas Laurent Nkunda sera également inscrit à l’ordre du jour. Lorsqu’on sait que toute l’attention des congolais est focalisée sur l’épineuse question de l’extradition à Kinshasa, pour un jugement public, de l’ex-Chef du Congrès National pour la Défense du Peuple, mouvement rebelle, cette déclaration rassure moins qu’elle ne inquiète. D’autant qu’elle bouscule, en même temps, les réflexions sur les raisons d’un tel déplacement, avant même le 10 février, date avancée par Kabila, lors de sa dernière sortie médiatique du 31 janvier 2009, au Palais de la Nation. Où allons-nous ? Pour l’essentiel, peut-on croire que c’est le début officiel du fameux processus politique, diplomatique et/ou judiciaire qui déboucherait, en fin de compte, sur la finalisation du dossier « Laurent Nkunda » ? C’est, apparemment, l’occasion de tenter d’y croire dans la mesure où il n’est « ni un sac de maïs, ni de haricot », comme l’avait si bien évoqué le Président Kabila. Des tractations ainsi ouvertes, croit-on, favoriseront d’une manière ou d’une autre, l’éclosion de la vérité, sur la suite des événements. Dans tous les cas, Laurent Nkunda n’aura été qu’une des têtes couronnées de la haute maffia internationale qui s’est incrustée à l’Est de la RD. Congo, avec pour mission affichée, le trafic illicite et l’exploitation illégale des ressources naturelles de ce pays. Y mettre fin implique des actions combinées. C’est même un pari difficile. Kabila, lui-même, l’avait reconnu comme tel. Ainsi, cette extradition paraîtrait-elle hypothétique. Après tout, comme va-t-on jeter Laurent Nkunda au feu et laisser Bosco Ntangada humer l’air frais de Goma, sous les couleurs de l’armée nationale ? Comment pense-t-on juger Laurent Nkunda sans la moindre éclaboussure, pour ses parrains rwandais ? Enfin, comment envisage-t-on amnistier tous ses compagnons de lutte, les intégrer dans l’armée nationale et, à la limite, laisser le CNDP se muer en parti politique, alors que son chef historique serait voué aux gémonies ? Autant sont des questions qui désamorcent toute précipitation, dans la conclusion. Puisque Thambwe Mwamba est à Gisenyi, va-t-il revenir avec Laurent Nkunda, à Kinshasa ? C’est trop, tôt. L’affaire risque, par contre, de prendre beaucoup de mois, tant que l’autre partie, le Rwanda, qui préconisait déjà une solution politique, campera sur ses positions. Le Congo est-il devenu subitement fort, pour l’amener à se dédire ?