Une arrestation arbitraire menace la paix dans les Grands Lacs
Le 22 janvier dernier, le général Laurent Nkunda Mihigo, président du Congrès national pour la défense du peuple, mouvement politico-militaire opposé au régime de Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo, a été arrêté dans la ville frontalière de Gisenyi par les autorités du rwandaises. L’on se souvient que celles-ci l'avaient convié à une réunion pour discuter de la participation de ses troupes à l'opération conjointe « Umoja Wetu ». Manœuvre décidée en grand secret par les plus hauts dirigeants rwandais et congolais afin de traquer, désarmer et expulser du territoire de la Rdc les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda . Encadrés et endoctrinés par un groupe de commandants qui ont pris parti au génocide de 1994 au Rwanda, ces soldats ont été, à partir de 1998, les alliés privilégiés d'une armée régulière congolaise faible, indisciplinée et minée par la corruption. Installés au Kivu, avec le consentement du pouvoir congolais, ils poursuivent l'objectif de renverser le régime en place à Kigali. Ce qui a pendant longtemps envenimé les relations entre les deux pays, avec les risques conséquents d'une nouvelle conflagration dans toute la sous-région des Grands Lacs. De surcroît, les Fdlr ont toujours été et demeurent une menace pour les populations congolaises, dont ils pillent les biens, exploitent les richesses, violent les femmes, rançonnent les commerçants, occupent les territoires et tuent ceux qui s'opposent à leurs exactions. En conséquence, la décision prise par Kinshasa d'inviter sur le sol congolais les soldats des Forces de défense rwandaises (Fdr) pour mener une offensive commune contre ces « forces négatives » n'aurait pu qu’être salutaire dans la perspective de la paix. Bien plus, une occasion pour tourner définitivement la page de la guerre qui sévit dans le Kivu depuis au moins quinze ans. L’agenda de l’accord secret entre les deux gouvernements s’est très vite révélé être le démantèlement du mouvement politico-militaire fondé et dirigé par Laurent Nkunda et l’arrestation de dernier.
Un calcul trompeur
En effet, le Rwanda, habitué à exercer un contrôle politico-militaire sur les mouvements de rébellion congolais originaires de l'Est de la RDC -comme cela fut le cas de l'ancienne rébellion du Rassemblement congolais pour la démocratie (RDC), d'où une partie du CNDP est issue- ne voyait pas de bon œil la montée en puissance et l'autonomie du CNDP. Le dénouement du processus entamé Nairobi entre le gouvernement et la délégation du CNDP allait sans doute montrer combien les revendications de ce mouvement concernaient bien sûr l’éradication des FDLR, mais surtout une profonde reforme du leadership congolais et la gestion de pays sur son ensemble. Il est aujourd’hui certain qu’une éventuelle conclusion positive de ces négociations aurait donné un rôle de premier plan au CNDP en ce qui concerne les reformes tant attendues en RDC. Ce sont ces reformes là qui peuvent garantir la paix et la stabilité. Force est de constater que cette perspective ne devait pas plaire à une partie du leadership aux affaires au Rwanda. Pourtant il y a lieu d’apprécier a sa juste valeur la démarche de Nkunda et sa composante congolaise, une démarche visant un Congo finalement réconcilié, débarrassé du poison de la discrimination ethnique, et dans lequel les Tutsi n'auraient plus couru des risques d'extermination. Un Congo stable est sans doute le voisin que n’importe quel pays limitrophe devrait souhaiter pour la reprise de la sous-région entière. Le calcul immédiat de la part des autorités rwandaise de voler au secours du régime dictatorial de Kinshasa pourrait un se montrer trompeur. C’est ce qui se vérifie sur terrain d’ailleurs. L’alliance hâtive d’anciens ennemis aux frais de la rébellion du CNDP n’a pas été la solution pour la RDC, ni pour le Rwanda d’ailleurs. La position du Rwanda vis-à-vis du contentieux qui oppose encore le gouvernement congolais au CNDP aurait du être le maintien d’une attitude neutre et de ne pas s'ingérer dans un conflit qui demeure congolo-congolais. Seules les raisons de la Realpolitik peuvent expliquer que Kigali soutienne une élite, celle congolaise, qui est en train de brader le pays aux intérêts étrangers grâce a la dérive dictatoriale ne date pas d'aujourd'hui. Parmi ces raisons on peut compter le fait que la communauté internationale -grâce à laquelle en particulier Kabila a accédé à la magistrature suprême en octobre 2006- a toujours accusé Kigali d'être derrière le CNDP. Si aucune preuve incontestable n'a jamais été apportée pour soutenir cette hypothèse, des nombreuses pressions ont été systématiquement exercées sur le Rwanda, jusqu'à l'interruption de l'aide au développement et aux menaces d'isolement diplomatique, pour qu'il impose son "influence" à la direction du CNDP en vue de son désistement de la lutte armée.
Kivu : l'enfer des civils
Une fois Nkunda arrêté, la chasse aux FDLR a démarré et s'est achevée sans résultats probants. Pire, ses conséquences sont à l'heure actuelle désastreuses pour les peuples du Kivu qui payent un lourd tribut de massacres à la machette, viols en masse, destructions de villages entiers et autres innombrables violences. Revenus de la brousse, où ils s'étaient abrités pendant l'opération « Umoja Wetu », les anciens génocidaires se vengent ainsi sur les populations civiles, accusées d'avoir collaboré avec les troupes congolaises et rwandaises qui les poursuivaient. Le tout dernier rapport de la UNSC contient des preuves éclatantes, il en est de même pour le rapport de HRW et celui du fameux comite d’experts de l’ONU qui circulent déjà dans la presse. En fait, si l'option militaire pour l'éradication de ces rebelles hutu rwandais est indispensable à la paix dans la sous-région, celle-ci aurait dû être organisée selon des modalités différentes et à partir d'une vision politique de long terme. Bref, avec une cohérence stratégique qui, à la preuve des faits, lui a fait cruellement défaut. En 2007, lors de l'un des nombreux accords de paix entre Kinshasa et le CNDP, les brigades "mixées" avaient mené une série d'offensives très efficaces contre les FDLR, avec un quadrillage systématique du territoire, un travail de concertation avec certains élus locaux et de sensibilisation de la population contre l'idéologie ethniciste, et une volonté de sécuriser les civils. Ce qui, a priori, ne pouvait pas être le cas d'« Umoja Wetu », sa force militaire essentielle étant constituée par les FDR qui ne peuvent occuper à temps indéterminé un territoire relevant de la souveraineté congolaise. « Umoja Wetu » fut plutôt, et elle le sera même dans sa prochaine réédition baptisée Kimia II, le prix payé aux exigences de la politique-spectacle et à celles de l'« ordre impérial » que l'Occident veut imposer à la sous-région. C’est évident, le dispositif de ce nouvel ordre compte parmi ses pièces maîtresses le maintien au pouvoir d'un Joseph Kabila, allié peut être indocile mais pourvoyeur généreux -via des dizaines de "contrats léonins"- des ressources naturelles, celles de la région minière du Katanga notamment, dont les pays industrialisés et ceux en voie d'industrialisation accélérée ont besoin. A deux ans de la présidentielle de 2011, les pourparlers de Nairobi, mis entre parenthèse par « Umoja Wetu » alors qu'ils étaient proches d'un accord entre les parties, auraient pu au moins fournir des énergies nouvelles à des élites aveuglées par la course à l'enrichissement et l'arrogance du pouvoir. C’est le cadre de cette situation générale encore catastrophique que le CNDP de Laurent Nkunda a encore un rôle à jouer. Si l'on considère son expertise au niveau de la sécurisation des populations, de la réconciliation entre les différentes ethnies, de la formation d'une armée disciplinée, motivée et avec soldes et repas assurés, la participation du mouvement rebelle (et pas de ses figurants corrompus) au processus de paix s'avère indispensable à sa réussite. La libération de son président détenu en dehors de toute norme internationale, est ainsi un enjeu de taille, un défi à relever d'urgence et pour lequel se battre afin de tourner une page douloureuse et déjà trop longue dans l'histoire d'Afrique centrale et des Grands lacs.
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Tuesday, 26 May 2009
Tuesday, 12 May 2009
DE LA LIBERTE DE LAURENT NKUNDA
Prétentieux mon titre n'est-ce pas? Mais oui, mais oui. Je le sais, c'est tranché. La logique de l'alliance expeditive entre la RDC et le Rwanda poursuit sa marche. D'après cette alliance la paix est revenue. On fait une sourde oreille étudiée quand les FDLR font campagne à coup d'incendie de villages entiers, ou à force de claironner qu'elles sont devenues le roi du Kivu depuis l'arrestation du général Nkunda. Voyons comment se porte cette logique en ce moment précis: le CNDP est devenu un parti politique, soit. Les alliés portent des oeillères de fer et font tout pour ne pas penser, ni prononcer que c'est le CNDP dissident. Pourtant ils sont conscients de ce fait là. Ce qui veut dire que le CNDP authentique existe bel et bien. Ils le savent aussi. Et il n'est pas inerte comme le silence médiatique le fait croire. En plus de s'être mué en parti politique, l'armée du CNDP est déjà intégrée et complètement, d'après les alliés, dans les FARDC.
Si telle est la situation, Laurent Nkunda, libre, ne représente plus aucune menace ni pour Kinshasa, ni pour Kigali. Donc, ce qui le tiennent illégalemet en résidence surveillée, complètement coupé du monde, n'ont plus de raison de le tenir dans cette situation. Le libérer tout court, le laisser rentrer chez lui comporte, en plus, une valeur ajoutée exceptionnellement importante due aux échéances électorales au pays de mille collines. Je dis cela parce que certaines sources affirment que l'électorat, dans ce pays, très sensible au sort de Laurent Nkunda, aurait déjà commencé à manifester exactement son mécontentement. Un mécontentement exprimé sans équivoque: pourquoi tenir Nkunda aux arrêts et illégalement. Il faut le libérer. Le peuple est toujours souverain, au moins dans sa perception de ce qui est juste. C'est seulement que dans nos démocraties de façade, il n'a jamais la chance de s'exprimer. La seule chance de son expression demeure le bulletin de vote, qui peut sanctionner sévèrement, à moins que ce bulletin ne soit falsifié, enfin la triche... vous en avez entendu parler. Ce qui crée des situations terribles, l'expérience kenyane l'année dernière n'était pas un spectacle enviable.
En terme de liberté, la seule chose qu'on nous a servie dans les media la semaine dernière, c'est que le Rwanda aurait proposé à Laurent Nkunda de partir en exil dans un pays neutre. On se demande bien "neutre" par rapport à quoi et à qui. En existe-t-il seulement un. Et qu'est-ce qui se passerait si, en l'envoyant dans un pays neutre, la neutralité elle -même lui permette de rentrer d'une manière ou d'une autre en RDC. Vous imaginez-vous seulement ce qui peut se passer? Un recommencement de la guerre? Dans tous les cas de figure, le scenario le plus avantageux est de juste le laisser partir, ou devra-t-on attendre que ce soit un juge qui le libère car l'illégalité de sa détention est évidente. Un juge qui décide indépendament et suivant son intime conviction lui rendrait la liberté, ce qui serait une autre issue envisageable. Ceci dépendrait de l'existence d'un système judiciaire indépendant de la politique, même celle des alliés.
Finalement il y a un point important que l'alliance éclair RDC-Rwanda ne semble pas avoir contemplé, pas au sujet de Nkunda, mais à propos du dédommagement que les Congolais estiment devoir exiger au Rwanda pour ce que ce pays a fait en RDC. Je ne veux pas entrer dans ce débat, seulement rappeler que la RDC a déjà obtenu une compensation pareille de l'Ouganda quoi qu'elle n'a pas encore été payée. Je me demande juste ce que l'accord secret a établi à ce sujet, sans oublier le razzia des banques (et même des cambistes) organisé pour payer l'effort de guerre occasionné par les opérations Umoja wetu... Trop de questions en suspense.
Si telle est la situation, Laurent Nkunda, libre, ne représente plus aucune menace ni pour Kinshasa, ni pour Kigali. Donc, ce qui le tiennent illégalemet en résidence surveillée, complètement coupé du monde, n'ont plus de raison de le tenir dans cette situation. Le libérer tout court, le laisser rentrer chez lui comporte, en plus, une valeur ajoutée exceptionnellement importante due aux échéances électorales au pays de mille collines. Je dis cela parce que certaines sources affirment que l'électorat, dans ce pays, très sensible au sort de Laurent Nkunda, aurait déjà commencé à manifester exactement son mécontentement. Un mécontentement exprimé sans équivoque: pourquoi tenir Nkunda aux arrêts et illégalement. Il faut le libérer. Le peuple est toujours souverain, au moins dans sa perception de ce qui est juste. C'est seulement que dans nos démocraties de façade, il n'a jamais la chance de s'exprimer. La seule chance de son expression demeure le bulletin de vote, qui peut sanctionner sévèrement, à moins que ce bulletin ne soit falsifié, enfin la triche... vous en avez entendu parler. Ce qui crée des situations terribles, l'expérience kenyane l'année dernière n'était pas un spectacle enviable.
En terme de liberté, la seule chose qu'on nous a servie dans les media la semaine dernière, c'est que le Rwanda aurait proposé à Laurent Nkunda de partir en exil dans un pays neutre. On se demande bien "neutre" par rapport à quoi et à qui. En existe-t-il seulement un. Et qu'est-ce qui se passerait si, en l'envoyant dans un pays neutre, la neutralité elle -même lui permette de rentrer d'une manière ou d'une autre en RDC. Vous imaginez-vous seulement ce qui peut se passer? Un recommencement de la guerre? Dans tous les cas de figure, le scenario le plus avantageux est de juste le laisser partir, ou devra-t-on attendre que ce soit un juge qui le libère car l'illégalité de sa détention est évidente. Un juge qui décide indépendament et suivant son intime conviction lui rendrait la liberté, ce qui serait une autre issue envisageable. Ceci dépendrait de l'existence d'un système judiciaire indépendant de la politique, même celle des alliés.
Finalement il y a un point important que l'alliance éclair RDC-Rwanda ne semble pas avoir contemplé, pas au sujet de Nkunda, mais à propos du dédommagement que les Congolais estiment devoir exiger au Rwanda pour ce que ce pays a fait en RDC. Je ne veux pas entrer dans ce débat, seulement rappeler que la RDC a déjà obtenu une compensation pareille de l'Ouganda quoi qu'elle n'a pas encore été payée. Je me demande juste ce que l'accord secret a établi à ce sujet, sans oublier le razzia des banques (et même des cambistes) organisé pour payer l'effort de guerre occasionné par les opérations Umoja wetu... Trop de questions en suspense.
Saturday, 7 February 2009
THE ALLIANCE OF THE BANKRUPT!
This is how anonymous reader L views the alliance between Kinshasa and Kabila. You may not agree with him but he got some points right. His prediction of an implosion in Kinshasa is spot on. This is the time for CNDP (the real one, the one of Nkunda) to gather itself amidst the cacophony. Keep their troups' moral going... Time and things go fast. We know as L says that the hasty process going on in the Kivu is not the solution at all, let alone thinking it is a way to peace. Even dialogue with Kabila may be out of place because, as much as he thinks that he's going everyone in ejectable seat, his is not so steady as he thinks. The humanitarian vultures who have never touched Ignace Murwanashyaka (his FDLR provide Coltan and others things to German industries), they cannot touch Kabila's Ntaganda. But again, the alliance made on the people's back and blood will implode if not explode. CNDP guys work harder at keeping your ideal in focus and the moral for it.
Anonymous said...
06.02.2009 17:43Comment on CNDP statement.
06.02.2009 17:43Comment on CNDP statement.
As CNDP from time to time releases statements they are of course of central interest.The latest statement on how to proceed with situation after Nkunda has been imprisoned in Rwanda gives some concern.Of course Nkunda is no god and is not the movement. Those talking in the name of CNDP so far have given some ideas how to proceed.But to say now is the time to talk with Joseph Kabila is the same situation like in Zimbabwe. Talks go on and stop. Mugabe sits on his throne and does want to quit. He says Zimbabwe is mine. So does Joseph Kabila about Congo and fills up his pockets. People suffer desperately. This does not interest Joseph Kabila at all, it is the brand of all autocrats all over Africa and the whole globe. Attempts to change the minds of these figures is wast of time. Attempts to solve this problem by military as is commonly used will fail as well.In an Aljazeera interview Nkunda said there is no economy in Congo, there is nothing. He is completely right. But this is not enough.There is a parasite economy and there is no exchange of values for goods. Theft and looting can be no good and the people is at the end of this economy. But the master of this economy sits in Europe. So far an asymmetric war has been waged in Africa. Weapons for goods and that was all. Europe was a safe heaven for all these thieves be them African or European. The latest hit is foreign minister Couchner from France filling his pockets with some advice he did on African matters.Let us take Coltan. It is laborated by H.C. Starck from BAYER in Germany and they earn a hell of a lot of money with this material for handy production. As long as there is such unequal trade, there will never be peace, neither with Joseph Kabila and his gang who all want to suck from baksheesh and if it does not work there will be a row like with Bemba. And as long as Congo is only producing raw material, there will be no peace. So attempts must be made to be able to elaborate eg. coltan and sell it to a good price with a good revenue.Of course it will be difficult to get processing plants. But all those people having attended university or some technical training should not linger around in Europe but be patriot an return home and spit in their hands, pull up sleeves and get to work. Or those people really want to help Africans instead of filling up their pockets should provide their knowledge.We have witnessed how Chinese came to Africa pretending to help. But at close look nothing but sabotage happened so as to have easy prey to get hold of some stuff. Joseph Kabila is in the middle of such action and runs around like a chicken without head, blames anybody for this failure. The same happens in Zimbabwe, in Sudan and so on. In the meantime most of these friends have abandoned their action and left projects. In Botswana from one day to another clothing factory was abandoned to astonishment to people there. Even in China this happens for nearly 1 Million factories.The problem is not Africa but Europe or US. The centers of capitalism suffer great decay and they are licking their wounds. So what is to expect from them? Nothing! If Zimbabwe has no chemicals to clean water, cholera domains. If agriculture has no fertilizers or pesticides to grow crops, has no tractors, hunger domains. But in both cases there are solutions that do not taste to some people because they might provoke self reliance. Money makes the world go round was said in this blog some time ago. If it did, why is there economic global freeze?This crisis will be worse than that of 1929. Those countries at the shade of capitalism will suffer worse than those in the centers of capitalism, which does not mean, that in bright Europe there is no hunger. There is illusion that Europe is full of honey. But in Lampedusa or Rhodos this dreams pop up like soap bubble.Think global act local is a method to face problems nowadays. Kivu cannot be separated from BAYER, Joseph Kabila not from his Swiss bank accounts, Kagame not from Sarkozy and his late visit in Davos or Germany. Joseph Kabila did not attend, because he fears arrest. So Kagame did the job, it was worth while. Frozen bank accounts are not valuable any more. Switzerland wanted to get rid of of Mobutu's money, because the heat of EU caught them. Joseph Kabila did not accept the hot money so as not burn his fingers some more. When he came to Switzerland with diplomatic luggage full of gold dust Swiss custom saluted him and let him go through. But as we have seen with Rose Kabuje, safe heaven has gone. But Sarkozy's white wash will give problems as his mate Couchner has shown. FDLR problem will not be solved by Rwanda troops in Kivu but in Bonn/Germany when Mrs. Merkel arrests FDLR leader Dr. Ignace Murwanashyaka. She promises that his bank accounts are frozen. Who believes is an idiot. So when FDLR leader Dr. Ignace Murwanashyaka sits in The Hague we will see what happens. But mind, the white wash of Mrs. Merkel like that of Sarkozy, her friend, problems will arise ever more. The cry of President of Germany for troops in Goma against Nkunda now seems to be useless.Why? In German constitution article 26 it is forbidden to wage an aggression war. The loss of this fact was a fashion to be broken by all sort of countries in all sort of countries like Congo.ARD studio Nairobi spread lies on CNDP troops against Goma so as to heat up German public for war hysteria. But as we have seen with US in Irak, this fashion has also popped up as a soap bubble. And our dear late Mr. President admitted, mission not accomplished and had to face shoes. That is the way how war intrigues go. To balkanize war in Kivu like with this Mladic Bosco and sudden change of minds and guessing who is to blame for treason is not worth considering. Warlording works only with Swiss bank accounts. Focusing on this means to get hold of this money and deliver it to those in need as long as it is not burned by crisis. But perhaps time is faster as we think. So implosion of Kinshasa rule is nearer as we think and even as in GDR without one bullet shot regime disappeared for ever. Paranoia of Joseph Kabila should not be taken away by talks. It would mean not to understand circumstances. The alliance with Kagame should be seen as what it is, an alliance of the bankrupt.L.
07 February 2009 06:30
07 February 2009 06:30
Monday, 26 January 2009
AU LECTEUR QUI VOULAIT SAVOIR OU EST PASSE BERTRAND BISIMWA
- Un communiqué de la direction politique du CNDP signé par Serge Kambasu Ngeve: http://www.cndp-congo.org/index-fr.php?subaction=showfull&id=1232884353&archive=&start_from=&ucat=6&
- Et puis, retrouvez ici, cher lecteur, Bertrand Bisimwa expliquant aux media où le Chairman du CNDP a été arrêté. http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-38251453@7-60,0.html. C'est rassurant pour ses supporters qui sommes loin de savoir qu'il ne fuyait pas comme les vautours ont voulu le faire croire à tout le monde.
D'une source tout à fait indépendante j'ai également appris le détail suivant: "L'armée rwandaise est entrée au Congo avec comme mission de traquer les FDLR. Depuis mardi 20 janvier 2009 des bataillons rwandais accompagnent les FARDC dans les seuls territoires congolais, ceux contrôlés par le CNDP qui ne contiennent pas des FDLR. Mercredi 21 janvier 2009 le chairman a été convié dans une réunion préparatoire des opérations contre les FDLR et Jeudi 22 janvier 2009, les autorités rwandaises lui ont alors informé qu'il est aux arrêts sans que des griefs lui soient communiqués. Le chairman savait ce qui pourrait arriver en se rendant au Rwanda, une décision sage mais difficile à consommer (...). "
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