Thursday, 23 May 2013

LARMES DE CROCODILE

Alors le bonhomme de l'ONU est dans le coin. Il dit avoir demandé à Kabila de retourner à Kampala. Il se dit concerné par la population souffrante à l'Est de la RDC, et bla bla bla... Qui peut le croire quand on sait qu'il fait campagne pour la gourmande banque mondiale, si vous en doutez, regardez qui il est en train de trimbaler! Pendant que les media acquis à la corrompue communauté internationale s'accroche à ce qu'il dira, il ne faut pas oublier ce qu'il ne dit pas:

- Il n'a pas voulu recevoir l'opposition congolaise à Kinshasa. Cela est à dire, il est là pour Joseph Kabila 100%. On ne peut pas trop le blamer de ne pas recevoir l'insipide opposition congolaise qui ne rêve que de prendre ce qu'on appelle ici, their turn to eat!

- Il dit demander à Kabila de retourner immédiatement à Kampala. Mais il ne dit rien de la surmilitarisation de Goma avec toute la 10ème région militaire venue en renfort à Goma, je suppose que Delfin Kahimbi et Masunzu sont en ville. Et ce sans compter la Monusco et la infame brigade des tanzaniens et sud-africain. Comment peut-il oser s'appitoyer sur la population sans dénoncer cette sur-militarisation?

- Il dit visiter trois pays pour prêcher la paix. Mais il ne dit rien sur les FARDC qui ont attaqué le camp des déplacer de Mugunga, juste pour les beaux yeux de la brigade immorale cherchant à tout prix à culpabiliser les forces rebelles contre lesquelles elle a été engagée. http://nanojv.wordpress.com/2013/05/23/mugunga-bombardement-fardc/

et http://nanojv.wordpress.com/2013/05/22/mugunga/

- Il veut parler à quelques chefs d'Etat de la CIGLR. Mais il ne dit pas les raisons pour lesquelles le Conseil de Sécurité de son ONU enkilosée ont sapé les efforts de cette entité regionale pour ramener Kabila à la raison et la paix au pays.

Au lieu de tout cela, il chante le montant que la banque mondiale veut investir dans la région: une banque commerciale plus gourmande que toutes les autres, occupée à créer une dépendance chronique dans nos pays, pour s'assurer que nous ne nous développions jamais! Ah, si les journalistes avaient un brin de bon sens!

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