C'est la réunion des ministres de la défense et de la sécurité des pays de la CEPGL dont je parle. En avez-vous entendu parler vous? Les medias semblent ne l'avoir pas aperçue! Est-ce à cause de sa moindre importance ou est-ce encore et toujours à cause du déficit diplomatique dont ces pays font montre. En effet on a la nette impression que pour ces pays, la diplomatie est une question d'apparat. De la façade, de la distraction, de la recréation, du perdiemisme ou encore juste pour justifier les fonds de ceux qui manient les ficelles en arrière-scène de ce genre de meeting. Les options sont tellement variées. Toujours est-il qu'en date du 17 juillet 2009, cette réunion a eu lieu. Une réunion d'experts des trois pays dont les représentants n'étaient autres que les trois ministres, les trois chefs d'Etat major, entre autres. Quelques gros calibres donc comme des généraux en charge des services de renseignement pour le Rwanda et le Burundi; et le chef de cabinet pour la RDC.
Cependant, il semble que l'ordre du jour n'était pas bien clair. La délégation congolaise, toujours bien particulière, aurait demandé l'exclusion de la Communauté Internationale. Ce qui n'est pas trop confortable pour un leadership dont le soutien fondamental vient surtout de cette Communauté là. La MONUC aurait été autorisée à assister mais au même titre que la presse. Pendant que le ministre burundais faisant preuve de réalisme reconnaissait encore le problème épineux des FDLR et autres groupes armés sur la frontière congolo-burundaise, le rwandais s'est félicité de la défaite des FDLR, dans un effort d'envoyer à la Communauté Internationale un message: stopper la pression pour un dialogue entre le Rwanda et les FDLR... Vous devinez bien. Puisque les FDLR sont toujours là, on peut trouver ici aussi un effort de la part du Rwanda d'en faire un problème exclusivement congolais. Surtout que la RDC est démangée par la fièvre de faire de ces génocidaires des citoyens congolais sans conditions, ou à condition qu'ils en deviennent l'armée officiellement!!!! On verra de tout! Une prochaine réunion de suivi aura lieu dans 6 mois à Kigali.
Cependant, il semble que l'ordre du jour n'était pas bien clair. La délégation congolaise, toujours bien particulière, aurait demandé l'exclusion de la Communauté Internationale. Ce qui n'est pas trop confortable pour un leadership dont le soutien fondamental vient surtout de cette Communauté là. La MONUC aurait été autorisée à assister mais au même titre que la presse. Pendant que le ministre burundais faisant preuve de réalisme reconnaissait encore le problème épineux des FDLR et autres groupes armés sur la frontière congolo-burundaise, le rwandais s'est félicité de la défaite des FDLR, dans un effort d'envoyer à la Communauté Internationale un message: stopper la pression pour un dialogue entre le Rwanda et les FDLR... Vous devinez bien. Puisque les FDLR sont toujours là, on peut trouver ici aussi un effort de la part du Rwanda d'en faire un problème exclusivement congolais. Surtout que la RDC est démangée par la fièvre de faire de ces génocidaires des citoyens congolais sans conditions, ou à condition qu'ils en deviennent l'armée officiellement!!!! On verra de tout! Une prochaine réunion de suivi aura lieu dans 6 mois à Kigali.
En attendant, ou en sommes-nous avec l'intégration du CNDP de Kamanzi dans les Institutions congolaises? Des sources sur place assurent que ce groupe vient de suspendre sa participation au Comité de suivi de l'accord de Goma jusqu'à nouvel ordre. Ils l'ont signifié au gouvernement congolais depuis le début du mois de juillet à travers une correspondance lui transmise. Ils lui reprochent le non-respect des engagements pris spécialement en ce qui concerne leur intégration au sein des institutions gouvernementales, l'amnistie qui demeure partielle et le retour des réfugiés. D'après les mêmes sources, le gouvernement considère le groupe Kamanzi comme un partenaire peu significatif parce que n'ayant aucun contrôle sur les troupes combattantes. et sans soutien populaire à partir de la base. Il est donc normal que certains commencent à conclure ce que nous disons depuis longtemps. Le retour du Général Laurent NKUNDA devient de plus en plus urgent. Il permettrait de surmonter le nouvel obstacle pour une paix réelle dans la région.
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