Tuesday 5 November 2013

A VAINCRE SANS PERIL, ON TRIOMPHE SANS GLOIRE

Une question d'honneur dans la pensée du classique Corneille, quoi que l'origine se trouve sans doute chez le stoique Sénèque:

"Toute victoire sans combat, sans engagement personnel, sans prise de risques ne saurait être une victoire. Il n'y a de place ni pour l'honneur ni pour la dignité. Cette pensée de Corneille prend dès lors tout son sens."

"La victoire n'a d'intérêt que si l'on donne de sa personne, au-delà même de ses propres convictions, pour l'obtenir."

« Le gladiateur tient à déshonneur d’avoir en face un trop faible adversaire ; il sait qu’on triomphe sans gloire quand on a vaincu sans péril. »

"Quand on triomphe d'une personne ou d'une situation sans avoir rencontré de résistance ou de difficulté, la victoire est dénuée de mérite".

L'écrivain colombien Garcia Marquez dirait "j'ai appris de vous les hommes que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le véritable bonheur est dans la manière d'escalader l'escarpe"la falaise". Donc la difficulté renforce le mérite et c'est bien dit dans ce proverbe."

En perse cela se dit comme : "Apporté par le vent, se perd en vent".

Tout ceci n'est donc que partie remise. La bataille ne s'arrête pas, elle se transforme jusqu'à une vraie victoire.

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