Thursday 24 September 2009

QUAND ON CHANGE UNE CONSTITUTION EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE

C'est qu'on prépare la réélection d'un président en exercice ou l'on veut préparer un de ses fils à lui succéder. Les rumeurs du changement de la constitution en RDC ne peuvent pointer que dans cette direction là. Il ne faut pas seulement changer la Constitution de Liège. Il faut la jeter à la poubelle et en faire une autre. Beaucoup plus simple. Beaucoup plus claire. Après tout il ne s'agit que d'élaborer les grandes lignes d'une politique centrée sur une gouvernance objective et réalisable. Il faut donc se défaire des constitutions méandreuses qui servent à créer des goulots d'étranglement dans l'administration publique, des structures prônes à la corruption endémique et l'éternisation au pouvoir des leaders incompétents.

La particularité d'une constitution moderne de la RDC doit, en plus, avoir le courage de défendre, promouvoir et développer ses régions sans chercher à perpétuer la centralisation coloniale ni la décentralisation qui n'est qu'une nouvelle forme de la centralisation coloniale avec comme seule différence le fait que c'est une clique de congolais qui tient tout un peuple en otage. Il nous faut une constitution qui consacre ou un Etat fédéral, ou une forte autonomie régionale. Les mindele n'aiment pas cela. Vous pouvez voir la campagne que Crisis Group est en train de monter contre l'Ethiopie.

Ils n'ont pas peur seulement de cela. Ils ont aussi peur de ceux qui veulent en finir avec un système d'amateurisme en politique congolaise comme c'est le cas aujourd'hui. C'est pour cela que Van de Geer a fait sa réapparition devant les medias pour donner son soutien autrement tardive pour une régularisation des relations diplomatiques entre le Rwanda et la RDC encore chancelante pour ne pas dire douteuse pour des raisons que nous avons évoquées souvent ici. C'est la crainte de ce qui se prépare sur terrain qui l'a fait rallier tardivement le train de Kimia II. Celui-ci après l'échec de l'entreprise Ntaganda-Kamanzi-Munyampenda, a aussi pris une autre dimension qui, je le crois, échappe aux stratégies diverses en pieds dans la région. Qui est sorti gagnant de l'échec d’Umoja wetu? Les FDLR. Qui sortira gagnant de la stagnation entretenue aujourd'hui? Van de Geer? Je crois que non. Alan Doss? Je ne le pense pas. Les Kifuafua? Ile ne sont plus nulle part dans le panorama d'ailleurs! Les FDLR encore? Douteux surtout si les vautours veulent leur tourner le dos ne fut-ce que pour les avoir entretenues depuis si longtemps. Only time will tell...

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