LE TEMPS POUR LE POISSON DE SE MORDRE LA QUEUE

Chers lecteurs, deux semaines sans mettre à jour le blog, c’est presque impardonnable mais vous savez que cela n’arrive que parce que j’ai toujours des obligations très pressantes, les unes plus que les autres et se chevauchant dans le peu de temps qu’il y a pour tout. Comme toujours je suis pressée et les motifs pour poster un article se bousculent. L’un d’eu prime sur les autres : la propagande contre la cause des tutsis congolais. Elle touche de plus en plus son paroxysme. Mais c’est juste les dernières affres d’une certaine agonie. D’aucuns pourraient considérer cette propagande subtile quand moi je la considère éhontée. D’autres pourraient la qualifier de kabiliste, moi je la qualifie d’afandiste si vous voyez ce que je veux dire.


De quelle propagande est-il question ? Une personne très bien intentionnée m’a dit il y a exactement trois jours: « Laurent Nkunda il est fini. Il sortira de prison, oui. Mais il ne régnera plus ». C’était sur un ton de confidence de quelqu’un qui sait de quoi il parle, qui tient son information de source dite « sûre », vous comprenez bien laquelle. Je me suis dite, voilà bien la victoire anticipée de ceux qui lui en veulent et en veulent à la cause des tutsis congolais. Anticipée parce qu’ils assument qu’en disant à ceux qui y croient que Nkunda est fini, cela suffit our décourager définitivement. Ils veulent à tout prix que tout le monde soit convaincu qu’il n’était qu’un pion comme l’ont été et le sont encore d’autres avant lui. Nous savons bien qui. Ici il y a une trop grande erreur de calcul. Nkunda n'est pas un pion comme tout le monde, il n’est pas fini et la cause des tutsis congolais non plus pour mille et une raison absolument valides toutes. Seuls croient que les deux sont finis ceux qui sont sous la coupe d’une main obscure qui n’a pas cessé de poursuivre un dessein criminel et égoïste.


J’ai eu bien des fois l’occasion de décrire quelques tentacules de cette main obscure. On pourrait même lui donner un nom et prénom, mais à quoi bon. Les rusés « vautours » de la fameuse communauté internationale eux ne sont pas dupes ou ne sont plus dupes, du moins pas de cette main obscure. Ils savent parfaitement bien qui a la compétence et la capacité sur une force qui a démontré, à Joseph Kabila et à ses indécrottables alliés, qui est en control de quoi. Je ne crains jamais de me répéter quand c’est la seule façon de mettre les points sur les i. Le processus de paix valide pour l’Est de la RDC, pour le pays entier, ainsi que la réelle pacification de la zone appelée de Grands Lacs, passe par l’implication politique et militaire directe de Laurent Nkunda. J’ose croire que les Européens, les américains et les autres nouveaux colonialistes qui sillonnent le pays le savent plus que la main obscure qui déstabilise. L’échec à plate couture de la Monuc doit avoir démontré suffisamment au Conseil de Sécurité des Nations Unies que le dessein de la France à la tête des Missions de Paix de l’ONU en Afrique est un désastre. Ne soyez pas surpris si son mandat n’est pas prolongé cette fois-ci.


Mais est-ce que la Monuc partira sans arrêter ni Serufuli ni Terminator ? Il y en a qui croit que du Rwanda quelqu’un est en train de travailler pour unir ces deux là dans une nouvelle rébellion, ne fut-ce que pour les faire échapper et se faire échapper aux poursuites de la Haye. En effet on ne sait pas les retombées qu’aurait la prise d’un Serufuli par la Haye sur cette fameuse main obscure ennemie de la cause des tutsis congolais et de la RDC en général, l’une n’allant pas sans l’autre. Le Rwanda a-t-il intérêt à devenir le problème des Grands Lacs, en pleine veille d’élection, ou devra-t-il avoir le courage de faire face à la seule solution qui s’impose. Il semble que même Obasanjo est déjà fin prêt à revenir et reprendre les négociations qu’il a interrompues en Janvier. Au faux CNPD on sait que Kamanzi Désiré jette l’éponge finalement après avoir été forcé d'essayer de tenir plus longtemps que Munyampenda. J’espère que la personne qui m’a annoncé la fin du général Nkunda trouvera ici matière à réflexion.