AND AN OBSERVATION FROM ME TO HIS COMMENT
Mon analyse est celle-ci:Le Rwanda a eu une fenêtre rare pour s'introduire dans l'espace congolais pour son problème de FDLR. Ceci, suite à un événement fort et inespéré.Tout comme aussi, cette intervention a créé un choc salutaire qui a fait diversion dans la haute sphère politique congolaise. Le Rwanda, le petit poucet, a créé une fois encore une autre opportunité au Congo pour se ressaisir.Bien entendu, il appartient à ce beau monde de comprendre ou pas ce qu'il y a de mieux à faire que du houliganisme et du théâtre de marionnettes.Il est possible, et c'est facile de le constater par les réactions défavorables de l'EU envers le Rwanda et le CNDP, que ce mouvement, le FDLR, avait probablement atteint un seuil critique pour renverser la situation au Congo et ce, avec l'aide étrangère et une grande faction des milieux bien connus congolais.Les milieux politico-financiers EU ont besoin de l'Afrique, Congo entre autres, pour se ressourcer face au débâcle de l'économie mondiale. Les Noko sont des ogres ...D'où l'enjeu n'est pas seulement la RDC et son voisin, mais bien intercontinental.La situation actuelle n'est qu'un temps mort pour le CNDP et Nkunda, le temps pour le Rwanda de réduire cette menace en démantelant ce mouvement hautement dangereux. De fait, le Rwanda semble être bien informé et est bien armé. Il a joué en priorité et par surprise de façon magistrale et quasi imparable mais sur un temps et espace mesurés.Les ONG, les milieux religieux surtout catholiques et les médias ainsi que la fumeuse communauté internationale affichent une sympathie à peine dissimulée envers le FDLR et les milieux pro-Hutu Power. Ils vont jusqu'à en minimiser sa force et sa dangerosité pour ses revendications basiques et politiques.Sans cet accord RDC - Rwanda, il était impossible légalement pour le Rwanda d'intervenir efficacement et le CNDP risquait de connaître avec le Rwanda des moments très durs suite à cette possibilité de retournement politico-militaire de la RDC.Prochainement, nous allons connaître l'ampleur de cette menace avec les déminages qui s'en suivront. Il faut croire que Kamerhe serait déjà un début du rébus à résoudre.Cela devient plus qu'une hypothèse de travail mais un cas clair.Le CNDP doit impérativement se réajuster et profiter de cette opportunité pour créer une alliance de la voie du milieux avec d'autres forces qui affichent le patriotisme, la fraternité inter-congolaise et inter-africaine surtout avec les pays directement limitrophes.Pour tout dire, il n'est pas interdit de penser que le facteur Barak Obama puisse déjà avoir des incidences fortes en Afrique et ailleurs dont le Kivu. La suite risque d'être difficile pour tout le monde. Bagambiki
02 February 2009 19:15
Antoinette said...
Pensez-vous que les services secrets rwandais et ougandais laisseront au CNDP le loisir de se reajuster? Pourtant je crois que face au délai imparti à leurs opérations, ils ont tout intérêt (politiquement et même économiquement... et diplomatiquement) à ne pas museler ce mouvement ni entraver sa résistance et sa vision de la RDC face à Kinshasa. Ils ont besoin d'africains capables de devenir des interlocuteurs, non des marionnettes.
03 February 2009 06:35
Les pays limitrophes, surtout Rwanda, Burundi, Ouganda, Kenya et Tanzanie ont besoin d'un voisin stable et prospère, la RDC, en vu de renforcer leurs économies débutantes. Le Congo ne pourrait aussi qu'en profiter sans devoir attendre les œufs de Pâques de Rome ou de Bruxelles.
ReplyDeleteRemarquons en passant que cet ensemble, moyennant une longue liste des conditions supplémentaires, donnerait une puissance colossale et inespérée à l'Afrique sub-saharienne pour assurer sa sécurité et son développement dans tous les domaines même scientifiques etc ...
Des facteurs négatifs comme le FDLR ou le LRA et bien d'autres tels que les ONG ou les pseudo coopérations qui inhibent le développement de la RDC, sont faits pour maintenir le pays dans la dépendance totale.
Au delà des services secrets des pays limitrophes, les gouvernements, les communautés frontalières et les organisations transafricaines de la région ont grand besoin de la normalisation de cet espace congolais. Les congolais, en priorité, doivent opter eux-mêmes pour ce qui garantit le mieux leur avenir avec ou surtout sans les Noko gloutons.
Les choix ou préférences de tout ce monde ne peuvent s'établir qu'avec des options de type CNDP. Or, il n'y a pas pour le moment plus qu'un CNDP dans le pays mais on peut être tenté d'en créer un, y compris Louis Michel ou Sarkozy. Ceux-ci ont une capacité et un pouvoir d'adaptation éprouvés.
Il faut faire confiance, jusqu'à preuve du contraire, en l'équipe politico-militaire actuelle du CNDP et en sa capacité d'adaptation. Ses membres viennent de vivre et de survivre tant d'événements qu'ils sont aguerris pour traverser la suite des difficultés. Remarquons, en passant, que l'affaire Ntaganda n'aura pas des lendemains après le FDLR, ni une réelle incidence de type CNDP. On ne naît pas forgeron mais on le devient.
Ce qui reste pour le CNDP c'est de prouver qu'il est incontournable pour les objectifs précités sur la paix et l'union de tout le pays d'abord, ensuite avec les autres pays limitrophes. Ce dernier point devrait être aussi inscrit dans leurs agenda.
C'est même un devoir pour le CNDP de ne pas laisser tomber ceux qui lui ont fait confiance et ceux qui l'envient. Eh oui!!! Et les échéances sont urgentes car certains pays sont entrain de dépérir: Zambia, Zimbabwe, RCA, Congo Brazza, Tchad etc.
Un titre sur un site "Quelle armée pour la République Démocratique du Congo?" interpelle car il faut d'abord dire pourquoi cette armée.
Logiquement, la RDC est malade de manque d'administration, de police/gendarmerie, de la fonction publique etc bien d'autres dimensions ou organes/fonctions propres à un état digne de ce nom.
Si toutes ces conditions étaient remplies, la RDC n'aurait plus d'ennemis et se passerait d'une armée inutile. Aucun pays, même la RSA ne penserait à s'attaquer à la RDC.
Je laisse à chacun de s'expliquer pourquoi ce pays serait inattaquable.
Bagambiki