Il y a deux semaines, un ami d'outre-atlantique m'a demandé, très alarmé, si c'était vrai que Bosco Ntaganda s'était insurgé contre Laurent Nkunda parce que ce dernier aurait été disposé à le livrer à la Haye, à cause des massacres de Kiwanja. Je lui ai répondu non, et sans hésiter, je lui ai dit que jamais, au grand jamais Laurent Nkunda ne livrerait Ntaganda à aucune court. J'en étais sûre, et particulièrement pour Kiwanja parce que nous avons déjà parlé de Kiwanja ici depuis le jour des faits. Je crois aussi que j'avais raison car visiblement Nkunda a préféré prendre de gros risques, mais sans jamais désavouer son frère d'arme. Celui-ci a plus fait confiance aux Kabilistes, sachant très bien qu'ils ont l'appui de l'union européenne. Celle-ci ne vient-elle pas de donner officiellement sa bénédiction aux opérations en cours. Je dis officiellement parce qu'officieusement c'était sous-entendu. Mais voilà ce que veut cette même union:
Pour rassurer tous randomly, voilà ce que disent les kabilistes aux chefs de groupes armés. Mais il semblerait qu'il y a un nouveau chef de cabinet du président. Pourquoi changerait-on R. Tshibanda de là? Est-ce parce qu'il promet ce que son chef ne peut délivrer? D'impossibles amnisties? C'est un rancunier, le boss!
- Raymond Tshibanda aux leaders des groupes armés : « Le processus de l’amnistie est en cours »
Goma 31 Janvier 2009 à 08:59:19
Le ministre de la Coopération internationale et régionale rassure les leaders des différents groupes armés du Kivu sur leur propre sécurité. Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue vendredi à Goma, Nord-Kivu, il a indiqué que le processus législatif relatif à l’amnistie est en cours. Ces leaders ne devraient donc rien craindre pour autant qu’ils sont inscrits dans le processus du retour à la paix, rapporte radiookapi.
C’est à l’issue d’une rencontre avec les chefs des groupes armés, notamment ceux du CNDP, que le ministre Tshibanda a fait cette déclaration à la presse. « J’ai tenu à ce qu’ils sachent, et je le reconfirme ici, que le gouvernement de la République est un gouvernement responsable. Que, en retour à l’engagement pris par différents groupes armés de déposer les armes, l’Etat avait accepté de leur consentir le bénéfice de l’amnistie », a-t-il souligné. « Le processus législatif relatif à cette amnistie est en cours. Il va être complété, parce que le projet de loi se trouve en ce moment ci en examen au niveau du Sénat », a précisé le ministre de la Coopération internationale et régionale, avant d’avertir qu’il n’y a que ceux qui sortent de ce processus pour poursuivre avec la rébellion qui devraient s’inquiéter. « Mais ceux qui s’inscrivent dans cette dynamique : retour vers la paix, retour vers la reconnaissance des institutions légitimes de ce pays, en principe, ils ne devraient pas s’inquiéter pour leur avenir », a conclu Raymond Tshibanda.
Copyright Radio Okapi - Ce serait bon aussi de savoir qui est consulté par R. Thsibanda sur la façon de continuer avec Nairobi quand "ce qu'ils sont en train de faire prendra fin". Goma : Raymond Tshibanda consulte pour la suite du processus de Nairobi.
Nord Kivu 29 Janvier 2009 à 16:09:15
Le ministre de la Coopération internationale et régionale est en séjour officiel, depuis quelques jours, à Goma. Raymond Tshibanda consulte différentes couches sociopolitiques du Nord Kivu, en vue de poursuivre les efforts pour la paix ; entre autres, la continuité du processus de Nairobi, commencé depuis novembre dernier, entre le gouvernement et le CNDP, rapporte radiookapi.net.
Raymond Tshibanda Raymond Tshibanda est directeur de cabinet du chef de l'Etat.
Le ministre estime que, malgré l'évolution de la situation militaire sur terrain au Nord Kivu, le processus de Nairobi tient encore sur le plan politique.Raymond Tshibanda, précise : «Il y a aujourd’hui des questions qui, de toute évidence, ont été évacuées. A l’époque, un des problèmes, dans l’agenda, était la cessation des hostilités et le cessez-le-feu. Nous sommes au delà de cela aujourd’hui, parce que les éléments armés du CNDP ont décidé de leur intégration au sein des Forces armées, voilà un problème qui est réglé. Tout Nairobi n’a pas été vidé, parce que s’il y a quelque chose qui survivra à tout ce que nous sommes en train de faire, c’est le processus politique. Or Nairobi, c’est fondamentalement un processus politique. Régler le problème sur le plan militaire, est une chose ; mais il est important que nous puissions continuer à travailler aux conditions d’une cohabitation en bonne intelligence, entre les différentes communautés, entre les populations, au sein de la province du Nord Kivu. Donc, vu de ce point de vue là, Nairobi n’est pas terminé, parce qu’il est d’abord et avant tout, un état d’esprit.»
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