L’ONU PATAUGE ET TOUT LE MONDE AVEC
La récente évolution de la situation dans l’Est de la RDC semble très compliquée. Pourtant, à y regarder de près, ceux qui en ont eu l’idée ont dû croire que tout serait bien simple. La progression de la situation commence à faire voir que le but réel de toute cette histoire n'est pas d'abord de combattre les FDLR. Ceci ne servait que de pretexte, assez convaincant d’ailleurs, malgré la douceur avec laquelle les vautours (ou lobbies selon l’expression civilisée) les traitent. Je disais donc que le but était autre.
Autopsie d’un potopoto
Aujourd’hui on peut voir au grand jour qu’il s’agissait plutôt de détruire ou alors de diluer les forces du CNDP dans les FARDC. La tournure objective que prenaient les négociations de Nairobi a rendu nerveux certains individus très influents dans les cercles rapprochés du pouvoir aussi bien à Kigali qu’à Kinshasa. Voir l’Etat et la communauté internationale tenir en compte des revendications politiques du CNDP, et partant en envisager des solutions, n’a certainement pas plu à ces individus là. Tout le monde a bien en mémoire que c’est le puissant Kudura Kasongo qui avait dit publiquement avant le deuxième Nairobi que le round suivant aurait lieu à Kinshasa. On affirmerait difficilement que les accords surprises qui ont donné lieu au potopoto d’aujourd’hui soient l’oeuvre de deux Etats, mais bien plutôt de quelques personnalités avec une certaine vaine kamikaze. Enfin, les déclarations frustrées de Kamerhe, celle de Didier Etumba et la cacophonie au parlement etc... sont révélatrices. Ceux qui meuvent les pions de l’échiquier politiques congolais, et qui probablement sont derrières Kamerhe, ont certainement été pris de court aussi. Le défaut de calcul dans le chef de ceux qui ont tramé la situation actuelle est tripple : ils ont misé sur le mauvais cheval, ils ont agi avec une précipitation dont la logique est difficile à voir, et ils ont voulu écraser le héraut infatigable de la restauration de la dignité du Kivu et de la RDC à savoir le CNDP et son chef. Une des conséquences immédiates de cette triple faille, c’est que les vautours-lobbies commencent à exiger l’arrestation du mauvais cheval, Bosco Ntaganda et par ricochet, de Laurent Nkunda(http://www.amnestyusa.org/document.php?id=ENGAFR620012009&lang=e&rss=recentnews). C’est dommage qu’Amnesty International demande ceci sans jamais avoir demandé la prosecution des FDLR. Mais c’est pour cela que j’appelle ces organisations des vautours. On y reviendra. Avant de toucher l’ONU, posons de toute façon les questions qui s’imposent :
a) Que fera Kabila de Ntaganda avec la pression de HRW, ICG, Amnesty International ? De toute manière il devra aussi trouver le cadre politico-légal pour son invitation lancée au Rwanda pour que la RDF vienne pourchasser les FDLR. Donc :
b) Quelle explication rationnelle a-t-il à ce sujet ?
c) Puisque la RDF est intervenue sur son invitation, va-t-il leur livrer aussi la cinquantaine des FDLR qui oeuvre à ses côtés dans les institutions de la RDC. N’est-ce pas grâce à eux qu’il peut se taper le luxe d’avoir tous les vautours de son côté, et donc du côté des FDLR. Et cette dernière question montre que du côté des Afandes il y a eu aussi des failles de calcul. Kabila ne laissera jamais personne pourchasser les vrais chefs FDLR en RDC. On ne brûle sa propre maison que si l’on veut se suicider.
Quand l’Onu patauge
En date du 19 janvier 09, Alan Doss félicite le soi-disant leader du CNDP (Ntaganda) de bien vouloir cesser les hostilités pour finalement mettre fin à la rebellion. Comme cela, tranquillement, comme si une rebellion comme celle-là disparraissait sous l’effet d’une trahison irréfléchie. Mais le representant de l’ONU l’a dit avec un calme anglais trahissant son attente d’une chose qu’il savait jugée « en coulisses ». Le 22 janvier 09, les opérations conjointes RDF-FARDC commencent au grand dam de tous les non initiés aux secrets conconctés par un petit nombre de part et d’autre de la frontière, et Doss s’empresse de dire que sa MONUC n’y participe pas, sentait-il déjà le roussi ? Il glisse aussi en dernière ligne du communiqué que sa MONUC protégerait les civils et assurerait l’intégration de groupes armés, entendez qu’il s’attendait à tous les officiers du CNDP et leurs soldats, trahissant encore sa connivence dans la destruction de ce mouvement plutôt que dans la chasse au FDLR qui n’a jamais intéressé la Monuc serieusement depuis 1999. Le 23 janvier, content de l’arrestation de Nkunda, il presse les troupes du CNDP à embrasser la paix, mais quelle paix après l’arrestation du chef et l’entrée triomphale de la RDF ? Pour lui la paix en RDC égal l’arrestation de Nkunda, est-ce de la naiveté ou à force d’avoir corrompu, il croit corrompre les fils qui se battent pour leurs parents ? Le même jour Obasanjo renvoie les négociations politiques de Nairobi pour après la réunion des Chefs d’Etats de l’UA. Ses propos inacceptables sur le CNDP font croire qu’il ira défendre encore une fois le programme Amani à Addis-Abeba. C’est ce que Kamerhe avait aussi préconisé dans son regretté plan de sortie de la crise ! Le 26 janvier Alan Doss commence à vouloir participer aux opérations FARDC-RDF et dit soutenir le retour exploratoire des FDLR qui le veulent. Et le 28 janvier il dit ouvertement soutenir les opérations des deux gouvernements. Est-ce de cette manière que Kabila va justifier son invitation de la RDF ? Mais Doss a passé aux actes à sa grande déception : le brassage de Rumangabo hier a été un fiasco. L’AFP qui a le monopole des nouvelles du conflit s’est déjà contredit là-dessus. Check it out here : http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=20029 and here http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=20016
Que peut-on conclure de tout ceci? Que Kabila et ses récentes alliances se sont trompés. Que la solution aux problèmes congolais et particulièrement le Kivu implique la lutte contre les FDLR, oui mais c’est surtout le problème de la gouvernance dans toute son envergure, c’est-à-dire tel que posé par le CNDP qui est urgent. La solution contre les FDLR viendra de là. En conséquence, au lieu de chercher une ultime resurrection du programme Amani à Addis-Abeba, Olosegun Obasanjo pourrait sauver Kinshasa et Kigali en ramenant Kinshasa et le CNDP de Nkunda (il n’y en a pas d’autre) sur l’étape des négociations atteinte à Nairobi. Kabila pourra sauver sa face en sauvant le vrai plan de la paix. Quant à Kigali, il est temps qu’il comprenne que le CNDP est la voie pour la stabilité attendue, même pour le problème des FDLR. Les citoyens au Rwanda le comprennent mieux que le pouvoir. Les manifestations d’hier ont été reprimées durement, mais la grogne peut et va durer et elle ne manquera pas de se faire sentir aux prochaines échéances électorales.
La récente évolution de la situation dans l’Est de la RDC semble très compliquée. Pourtant, à y regarder de près, ceux qui en ont eu l’idée ont dû croire que tout serait bien simple. La progression de la situation commence à faire voir que le but réel de toute cette histoire n'est pas d'abord de combattre les FDLR. Ceci ne servait que de pretexte, assez convaincant d’ailleurs, malgré la douceur avec laquelle les vautours (ou lobbies selon l’expression civilisée) les traitent. Je disais donc que le but était autre.
Autopsie d’un potopoto
Aujourd’hui on peut voir au grand jour qu’il s’agissait plutôt de détruire ou alors de diluer les forces du CNDP dans les FARDC. La tournure objective que prenaient les négociations de Nairobi a rendu nerveux certains individus très influents dans les cercles rapprochés du pouvoir aussi bien à Kigali qu’à Kinshasa. Voir l’Etat et la communauté internationale tenir en compte des revendications politiques du CNDP, et partant en envisager des solutions, n’a certainement pas plu à ces individus là. Tout le monde a bien en mémoire que c’est le puissant Kudura Kasongo qui avait dit publiquement avant le deuxième Nairobi que le round suivant aurait lieu à Kinshasa. On affirmerait difficilement que les accords surprises qui ont donné lieu au potopoto d’aujourd’hui soient l’oeuvre de deux Etats, mais bien plutôt de quelques personnalités avec une certaine vaine kamikaze. Enfin, les déclarations frustrées de Kamerhe, celle de Didier Etumba et la cacophonie au parlement etc... sont révélatrices. Ceux qui meuvent les pions de l’échiquier politiques congolais, et qui probablement sont derrières Kamerhe, ont certainement été pris de court aussi. Le défaut de calcul dans le chef de ceux qui ont tramé la situation actuelle est tripple : ils ont misé sur le mauvais cheval, ils ont agi avec une précipitation dont la logique est difficile à voir, et ils ont voulu écraser le héraut infatigable de la restauration de la dignité du Kivu et de la RDC à savoir le CNDP et son chef. Une des conséquences immédiates de cette triple faille, c’est que les vautours-lobbies commencent à exiger l’arrestation du mauvais cheval, Bosco Ntaganda et par ricochet, de Laurent Nkunda(http://www.amnestyusa.org/document.php?id=ENGAFR620012009&lang=e&rss=recentnews). C’est dommage qu’Amnesty International demande ceci sans jamais avoir demandé la prosecution des FDLR. Mais c’est pour cela que j’appelle ces organisations des vautours. On y reviendra. Avant de toucher l’ONU, posons de toute façon les questions qui s’imposent :
a) Que fera Kabila de Ntaganda avec la pression de HRW, ICG, Amnesty International ? De toute manière il devra aussi trouver le cadre politico-légal pour son invitation lancée au Rwanda pour que la RDF vienne pourchasser les FDLR. Donc :
b) Quelle explication rationnelle a-t-il à ce sujet ?
c) Puisque la RDF est intervenue sur son invitation, va-t-il leur livrer aussi la cinquantaine des FDLR qui oeuvre à ses côtés dans les institutions de la RDC. N’est-ce pas grâce à eux qu’il peut se taper le luxe d’avoir tous les vautours de son côté, et donc du côté des FDLR. Et cette dernière question montre que du côté des Afandes il y a eu aussi des failles de calcul. Kabila ne laissera jamais personne pourchasser les vrais chefs FDLR en RDC. On ne brûle sa propre maison que si l’on veut se suicider.
Quand l’Onu patauge
En date du 19 janvier 09, Alan Doss félicite le soi-disant leader du CNDP (Ntaganda) de bien vouloir cesser les hostilités pour finalement mettre fin à la rebellion. Comme cela, tranquillement, comme si une rebellion comme celle-là disparraissait sous l’effet d’une trahison irréfléchie. Mais le representant de l’ONU l’a dit avec un calme anglais trahissant son attente d’une chose qu’il savait jugée « en coulisses ». Le 22 janvier 09, les opérations conjointes RDF-FARDC commencent au grand dam de tous les non initiés aux secrets conconctés par un petit nombre de part et d’autre de la frontière, et Doss s’empresse de dire que sa MONUC n’y participe pas, sentait-il déjà le roussi ? Il glisse aussi en dernière ligne du communiqué que sa MONUC protégerait les civils et assurerait l’intégration de groupes armés, entendez qu’il s’attendait à tous les officiers du CNDP et leurs soldats, trahissant encore sa connivence dans la destruction de ce mouvement plutôt que dans la chasse au FDLR qui n’a jamais intéressé la Monuc serieusement depuis 1999. Le 23 janvier, content de l’arrestation de Nkunda, il presse les troupes du CNDP à embrasser la paix, mais quelle paix après l’arrestation du chef et l’entrée triomphale de la RDF ? Pour lui la paix en RDC égal l’arrestation de Nkunda, est-ce de la naiveté ou à force d’avoir corrompu, il croit corrompre les fils qui se battent pour leurs parents ? Le même jour Obasanjo renvoie les négociations politiques de Nairobi pour après la réunion des Chefs d’Etats de l’UA. Ses propos inacceptables sur le CNDP font croire qu’il ira défendre encore une fois le programme Amani à Addis-Abeba. C’est ce que Kamerhe avait aussi préconisé dans son regretté plan de sortie de la crise ! Le 26 janvier Alan Doss commence à vouloir participer aux opérations FARDC-RDF et dit soutenir le retour exploratoire des FDLR qui le veulent. Et le 28 janvier il dit ouvertement soutenir les opérations des deux gouvernements. Est-ce de cette manière que Kabila va justifier son invitation de la RDF ? Mais Doss a passé aux actes à sa grande déception : le brassage de Rumangabo hier a été un fiasco. L’AFP qui a le monopole des nouvelles du conflit s’est déjà contredit là-dessus. Check it out here : http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=20029 and here http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=20016
Que peut-on conclure de tout ceci? Que Kabila et ses récentes alliances se sont trompés. Que la solution aux problèmes congolais et particulièrement le Kivu implique la lutte contre les FDLR, oui mais c’est surtout le problème de la gouvernance dans toute son envergure, c’est-à-dire tel que posé par le CNDP qui est urgent. La solution contre les FDLR viendra de là. En conséquence, au lieu de chercher une ultime resurrection du programme Amani à Addis-Abeba, Olosegun Obasanjo pourrait sauver Kinshasa et Kigali en ramenant Kinshasa et le CNDP de Nkunda (il n’y en a pas d’autre) sur l’étape des négociations atteinte à Nairobi. Kabila pourra sauver sa face en sauvant le vrai plan de la paix. Quant à Kigali, il est temps qu’il comprenne que le CNDP est la voie pour la stabilité attendue, même pour le problème des FDLR. Les citoyens au Rwanda le comprennent mieux que le pouvoir. Les manifestations d’hier ont été reprimées durement, mais la grogne peut et va durer et elle ne manquera pas de se faire sentir aux prochaines échéances électorales.
Antoinette vous etes loin de la real politik"
ReplyDeleteTenez voici la realité
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Rutshuru : les combattants du CNDP enfin intégrés aux FARDC, Bosco Ntanganda nommé commandant adjoint des opérations
Nord Kivu | 29 Janvier 2009 à 15:17
Les combattants du CNDP ont été finalement intégrés au sein des FARDC, à la faveur d'une cérémonie officielle, le mercredi dernier, au camp militaire de Rumangabo. C'était en présence des plusieurs autorités provinciales et nationales, civiles et militaires. La délégation de la facilitation internationale a cependant quitté la cérémonie, pour protester contre la présence de Bosco Ntanganda, ancien chef d’état major des troupes CNDP, et sous mandat d'arrêt de la CPI, rapporte radiookapi.net
Les militaires intégrés à Rumangabo
C’est le ministre de la défense, Charles Mwando Simba qui, au nom du président de la République, a reçu les ex-combattants du CNDP, présents à Rumangabo, au sein de l’armée nationale. C’était au cours d’une cérémonie officielle, qu’il a lui-même qualifiée de symbolique. Une section des ex-combattants du CNDP, après avoir rempli, un à un, la fiche d’identification, en présence des agents de la Structure militaire d’intégration, SMI, ont rapidement passé le test médical, avant de recevoir la tenue militaire FARDC, qu’ils ont enfilée sur place. Après leur intégration officielle, les accolades s’en sont suivies avec leurs camarades d’une section FARDC de la 83ème brigade, sous les applaudissements de l’assistance.
Outre le ministre de la défense, le chef d’Etat major des FARDC, le général Etumba, était présent. Etait également présent, le commandant des opérations conjointes FARDC-Armée rwandaise, à l’Est de la RDC, le général Numbi. Il y avait aussi, côté armée rwandaise, le colonel Ruvusha, mais aussi, le général Bosco Ntanganda, ancien chef d’Etat major des troupes du CNDP, devenu, depuis le mercredi dernier, commandant adjoint des opérations à l’Est de la RDC. Les membres de la facilitation internationale, présents dès le début de la cérémonie, ont cependant quitté la tribune officielle peu avant l’arrivée du général Bosco Ntanganda. Ils entendaient ainsi protester contre sa présence à cette cérémonie officielle, Ntanganda étant sous mandat d’arrêt international.
Copyright Radio Okapi
Who is Bosco Ntanganda?
ReplyDeleteIs he god?
How many militairies does he own?
How many people are there in Congo. How many are there suffering?
One must not confuse minoritioes with majorities.
One must not think if a minority of a majority speaks this means the majority.
To believe this is stupid and will fail.
People is often used to think if some clever folk talks to them, this is the truth. But when this folk is gone and has turned the back the old misery returns. No answer.
One must ask oneself, was it good to listen?
Of course not, results are useless.
What is of concern is the situation in Kagames concentration camps. Will he kill? What was his deal with the French on Rose Kabuje. I deliver Nkunda and you deliver Rose. Mr. Kärcher is clever. He does not come, but takes hostage. The game upon the neck of the people is a dirty one.
And once again, Joseph Kabila took Bosco Ntanganda to clean his hands.
What is speeding up this game? All these Lubangas smell thin air. The masters of this game like Mr. Kärcher get into trouble. The balance on the rope faces angry people. So they have to act before they fall back to the people. What they might do with them one can hardly imagine.
L.
C'est vraiment dommage de voir quelques Rwandais opprimer et faire accepter leurs sales besognes à tous les Rwandais. Est ce par jalousie qu'une personne ne supporte pas voir Laurent défendre sa cause comme il se doit? C'est vraiment malheureux. Aller jusqu'à tirer à bout portant les réfugiés desesperés à cause de cette sale besogne... Le ridicule ne tue pas
ReplyDeleteThere is no ethnic majority in DRC neither any political one.
ReplyDeleteThe only majority group is the Catholic and this should bear a correlated effect on Congolese behaviors and situation for sure by having enabled several issues.
In few words, the today and past Congolese situation can't be worse.
Ntaganda's move is no "real politik" but poor and short view solution.
Kä Mana, a real Guru Philosopher and Theologian, in his interview of Jan the 30th 2009 in Virunganews, explains, with a crude and rude autopsy, how Congolese are victim of their lack of intelligence and fairness.
I quote him with his say:
Je sais maintenant que dans les problèmes de fond, mon analyse était juste, particulièrement sur un point : le vrai problème du Congo n’est prioritairement ni à Kigali, ni à Washington, ni à Bruxelles, ni à Paris, mais à Kinshasa même, dans le dévoiement de notre leadership politique, intellectuel, moral et spirituel. Les événements me donnent raison, aujourd’hui.
Definitely, that ridiculous attitude of Congolese can be highly deadly. Even I don't believe in the claimed millions casualties, since they are totally forged, the disastrous DRC state is due to a very bad human and resource management.
If you check Kivupeace, you learn how the political leadership has no patriotic concern nor sense of humanity:
http://kivupeace.org/citations_du_jour.html
This is why European foreigners can play with Congolese as toys.
This is why I remain confident that Nkunda's view and path could, can actually, reset the country on good tracks.
By removing FDLR, you settle some good relations between Congo and neighbors, Rwanda particularly, which is a high urgent and positive action toward security and justice in the region.
The sole problem is that it's almost impossible to root out FDLR without removing Kabila's regime.
To justify this, I quoted the next link in OBSAC:
http://www.obsac.com/OBSV9-KabilaToile.html
However, all what precedes can't guaranty solving all social, political, political and economic issues of the country but are prerequisites for enabling them if no revolving effect isn't coming from some majority to jeopardize them.
Bagambiki
With my precedent posting, I forgot to add some conculsion.
ReplyDeleteI remain confident that Nkunda's views and initiatives could, actually still can, give the one of the best perspectives of solving the Congolese country and mostly human disaster.
Bagambiki
Tout à fait 'accord avec votre dernière conclusion. J'ai suis même l'intuition qu'au Rwanda au niveau de l'Etat, il y a certainement des personnes capables de comprendre que la stabilité et le développement de leur pays sur son flanc ouest ont beaucoup plus à gagner de la cause et de la vision de Nkunda plutôt que du gansterisme de Ntaganda et quelques faucons désespérés avec leur rais et leurs abbés à Kinshasa.
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